Gamescom 2011 – Dragon Commander, les ailes de la divinité

Il y a des hasards dans la vie, comme ça qui font drôlement bien les choses, tellement bien qu’ils vous mettent des claques en pleine face. Si je devais décrire Dragon Commander là comme ça, je dirais que c’est clairement ma claque du salon, le jeu avec lequel je saoule tout le monde depuis que je suis rentré et même avant.
Mais laissez-moi vous expliquer comment tout ça a commencé..

Les promos Steam vous connaissez ? J’en suis sûr ! Et bien-sur celle de l’été j’ai fait l’acquisition de Divinity II : Dragon Knight Saga, version repackagée de Divinity II : Ego Draconis avec son extension Flames of Vengeance, pour dire vrai je n’en avais pas beaucoup entendu parler et j’ai pris ma première claque en le lançant une semaine avant de partir à Cologne. Ce RPG est juste fantastique, d’ailleurs je compte sur vous pour insister dans les commentaires pour le voir tourner dans la prochaine saison de Playitlive qui recommencera le 18 septembre (allez-y !! demandez à BILLOU95 d’y jouer la rentrée ! je compte sur vous !).

Bref je finissais mes bagages, je jetais un coup d’oeil rapide à la liste de tous nos rendez-vous, là je vois apparaitre le nom de Larian Studios.. les développeurs de Divinity II ! Je ne pouvais pas rater ça, malheureusement sur les mêmes créneaux j’avais rendez-vous chez Electronic Arts pour découvrir Mass Effect 3, BiLLOU95 devant s’occuper de Larian.. plein d’espoir dès le premier jour j’ai essayé d’obtenir un rendez-vous supplémentaire.

Et là j’ai eu le plaisir d’être reçu avec un superbe sourire et l’un des espaces les plus sympa pour les présentations, un peu comme à la maison on s’installe sur des poufs, petit canapé autour de la TV à côté Farhang Namdar, lead game designer chez Larian Studios déjà responsable de Divinity II, nous présentais non pas sans quelques craintes et retenues son dernier bébé… il commence par nous dire, que ce n’est pas très beau, que c’est à peine le début, il avouera même au cours de la démonstration que tout ça n’a qu’environ cinq semaines de production ! Et pourtant j’ai pris une claque en pleine tête ! Non seulement c’est beau et fluide et le tout marche impeccablement bien, au point où j’ai eu des doutes quant à la véracité de cette information, les doutes disparaissent rapidement devant la sincérité du développeur qui reconnait ouvertement les problèmes rencontrés avec la sortie de Divinity II, notamment la version 360, en nous promettant qu’ils ont retenu la leçon dans leurs approchent multiplateforme, le jeu étant prévu aussi sur PC qui bénéficiera d’une ergonomie et interface propres à cette plateforme.

Nous est donc présenté une version PC jouée à la manette Xbox 360 avec son interface et contrôles dédié. Si le jeu se place comme un préquel dans l’univers de Divinity II, le gameplay se veut complètement différent basé sur trois niveaux de jeu complémentaires, il nous sera possible depuis notre navire de commandement d’interagir avec ses conseillers et autres membres d’équipage, clairement la partie RPG du soft, les dialogues comme à leurs habitudes chez Larian sont travaillés et auront une influence sur l’histoire et les autres phases de jeu. La démo s’attarde sur la femme que le développeur a choisi d’avoir dans cette présentation, une femme squelette qui ne rêve que de retrouver son corps et consommer son mariage avec notre héros. Cela parait anecdotique mais, en vérité elle désire que vous lui donniez un territoire pouvant servir aux nécromanciens, en échange de tout cela elle vous fournira une armée digne de ce nom mais malheureusement vous devrez pour cela expulser les nains du territoire hors concerné vous privant ainsi de leur habilité à améliorer vos équipements. Je crois que c’est clair même si ce Dragon Commander n’est pas un RPG, Larian a décidé de garder cet aspect choix et dilemme qui était si plaisant dans Divinity II.

La deuxième phase de gameplay se présente comme un Risk (oui, le jeu de conquêtes) dans l’univers de Rivellon, le designer nous expliquera que le prototype de cette partie du jeu a été réalisé sur un jeu de plateau, dans cette phase il vous sera possible de déplacer votre quartier général, mais aussi vos différentes unités pour prendre d’assaut d’autres territoires. C’est aussi dans cette phase que vous pourrez utiliser des cartes qui améliorent les capacités de votre dragon ou encore vos unités.

La troisième et dernière phase de gameplay vous place à la tête de votre héros transformé en dragon, car vous jouez un Chevalier Dragon comme dans Divinity II, (je ne vous l’avais pas dit ?) Cette phase est à mi-chemin entre de la stratégie temps réel et de l’action, vos unités divisées en deux groupes pourront être commandées avec des ordres simples via les deux gâchettes de la manette, pendant que vous contrôlerez le dragon en temps réel, le but lors de la démonstration était de détruire la base flottante ennemie et c’est assez nerveux, ça tire de partout, le dragon vole à plus de cent à l’heure, équipé de son jet pack, heu … oui … bon ok, ça nous a fait bizarre, l’équipe de Larian nous a promis de réfléchir à une intégration moins brutale de la technologie. Et c’est là qu’intervient la baffe en pleine face, le jeu est beau ! Il est fluide ! à tel point qu’on ne pouvait plus poser de questions, nous étions complètement absorbés par ce que l’on voyait à l’écran.

La démonstration se termine, nous ravalons notre bave et les quelques personnes présentent à cette présentation échangent avec le développeur qui note sur son carnet chaque remarque, BiLLOU95 émet une remarque sur la possibilité de se poser directement sur un navire ennemi pour le détruire de l’intérieur, l’idée le séduit et se retrouve directement sur son carnet de notes, idem lorsque des remarques sont faites sur le titre, une idée a alors été soumise par l’assemblée pour faire le lien avec l’univers de Divinity II via un sous-titre, idée notée aussi.

À la fin de notre demi-heure passée chez Larian Studio, Farhang Namdar nous avoueras que si le mot « Commander » est dans le titre, c’est parce qu’il a toujours rêvé de faire un remake de Wing Commander un de ses jeux préférés.. décidément j’aime beaucoup ces gens, ce qu’ils produisent et leurs références.

En quelques semaines ce studio a su devenir un de mes préférés, clairement à l’écoute et disponible, que dire de plus alors qu’en moins d’une demi-heure ils ont fait d’un jeu complètement inconnu pour moi l’une de mes plus grosses attentes 2012 !

Delva, Responsable programmation podcasts et animateur