Army Corps of Hell en test, on the highway to hell !

2012-03-07-193220

Pour mon premier test, ma mission était très simple : conquérir les enfers à l’aide de ma Playstation Vita et d’une armée de gobelins, le tout accompagné d’hémoglobine et de Death Metal. Comme vous l’aurez compris, on passe aujourd’hui sur le banc de test Army Corp of Hell de Square Enix. Avant d’acheter la Playstation Vita, j’avais repéré ce jeu grâce à sa bande-annonce. Il m’avait fait penser au génial Overlord en reprenant le concept d’un héros entouré de gobelins de différents types, obéissants aux doigts et à l’oeil et prêt à se sacrifier sur un simple ordre. Alors je vais mettre directement fin au suspense.. certes le concept d’Overlord est là, mais on est bien loin de la qualité de celui-ci.

A commencer par l’histoire, qui n’a pas grand intérêt, enfin elle est vraiment trop simpliste. Vous êtes donc dans la peau du maître des enfers et vous êtes de retour pour reconquérir ce qui vous revient de droit. Ayant fait le jeu seulement en français, je trouve que dans les cinématiques, on passe pour un bel abruti. Un peu dans le genre du méchant sans cerveau de certains comics. A voir si en version originale, les dialogues sont un peu plus réfléchis et pêchus.

Vous êtes donc à la tête de votre armée de gobelins, soit en mode «Libre» ou en mode «Formation». Dans du mode Libre vos gobelins vous suivront et resteront derrière vous, par contre lorsque vous déclenchez le mode Formation, ils vont automatiquement se placer autour de vous d’une certaine manière en fonction du type de gobelins sélectionné. La façon d’attaquer des gobelins change aussi selon que vous êtes en Formation ou non. Éclaircissons tout ça.

Les gobelins sont de trois types différents. Tout d’abord les Guerriers : Armés d’épées et de boucliers, ils sont capables de monter sur vos victimes et de faire une attaque spéciale qui fait de gros dommages une fois qu’ils sont un certain nombre présent sur le dos de la cible. (petite précision : il faut appuyer deux fois sur la touche d’action pour faire l’attaque en question) En mode Libre vous envoyez un gobelin à la fois, en mode Formation vos gobelins se placent en cercle autour de vous et vous envoyez vos guerriers deux par deux sur vos ennemis.

Passons aux Lanciers : Armée d’une lance (élémentaire mon cher Watson), une fois l’ordre donné en mode Libre, ils foncent droit devant et sautent sur le premier ennemi qu’ils rencontrent pour le transpercer de part en part. En mode Formation vos gobelins forment un triangle et tous vos lanciers partent à la charge en même temps. Terminons enfin par les mages. Vous pouvez charger leurs sorts et lorsque vous relâchez la touche d’action, plusieurs boules de feu, foudre ou autres (selon comment vous les avez équipés) partent en direction d’une ou plusieurs cibles. En Formation vos gobelins forment un carré par contre je n’ai pas vu de différence niveau attaques.

Le gameplay étant facile à prendre en main, on s’amuse très vite dans ce jeu. On change de type de gobelin rapidement, on enchaine les attaques et on oublie pas de se replier pour se regrouper et foncer à nouveau dans le tas. Lorsque vos gobelins sont au sol, il suffit de passer dessus pour les réanimer et pour qu’ils repartent à la charge sauf s’ils tombent dans les nombreux pièges disposés sur la carte. Réduits en cendres, il faudra vous débrouiller sans eux jusqu’à la prochaine cage qui vous permet de racheter des gobelins. Il y en a plusieurs par niveau, c’est donc rare de tomber à court d’effectif. Lorsqu’on tue certains monstres, on peut envoyer nos gobelins dévorer leurs cadavres afin de récupérer certain objet. Ceux-ci vont nous servir à faire de l’alchimie pour créer des armes, armures pour nos gobelins ainsi que des objets utilisables dont j’ai parlé plus haut.

Côté jouabilité, le pavé tactile arrière n’est utilisé que lorsqu’on se sert d’un objet afin de regagner de la vie par exemple ou de motiver ses troupes. Personnellement je m’en suis servi que trop peu donc l’utilité passe un peu au travers. Pas de fonctionnalité pour le gyroscope non plus, tout se jouant aux joysticks et boutons. Niveau graphismes, ça n’envoie pas du lourd, ce n’est pas joli mais ce n’est pas non plus horrible. On sent juste que ce jeu n’exploite pas à fond les possibilités de la console. Par contre le jeu est fluide et on enchaine les actions rapidement sans aucun ralentissement de la machine.

En ce qui concerne la bande son, j’espère que vous aimez le Death Metal sinon vous allez jouer en muet à longueur de temps mais j’avoue que la musique se prête assez bien au jeu, ça donne le ton ! Du sang, du sang et encore du sang ! Nous arrivons aux deux plus gros défauts de ce jeu. Tout d’abord les cartes. L’environnement est assez étroit dans le sens ou tout se passe sur des îles carrées reliées par des ponts qui s’ouvrent automatiquement lorsque vous avez tué tous les monstres qui apparaissent. Ce qui fait que l’on se sent dans un couloir perpétuel sans aucune liberté de mouvement.

Ce qui nous amène donc à l’autre gros défaut, la répétitivité du jeu qui à mon avis va en essouffler plus d’un. C’est toujours la même chose, une baston, un pont, une baston, un pont, une baston, un pont, un boss (si le niveau en contient un) et enfin la porte de sortie. Même les monstres sont quasi-toujours les même (sauf par moment où ils sont en feu, ou électriques) il faut juste changer de gobelin pour les tuer. Je trouve qu’il y a un manque de diversité flagrant dans ce jeu. Mais la difficulté est quand même au rendez-vous et donc ça reste un véritable challenge de finir le niveau à toute vitesse. A la fin de chaque niveau vous aurez des médailles si par exemple vous finissez vite le niveau en ayant perdu qu’un minimum de gobelin, etc.

Conclusion :

La répétitivité de ce jeu et l’effet couloir plombent fortement un gameplay qui est amusant et facile à prendre en main. Ce n’est pas forcément un mauvais jeu, il est vraiment plaisant à jouer pendant les phases où de nombreux ennemis nous tombent sur le dos. Les combattre tout en essayant de ne pas tomber dans un des pièges est un vrai challenge. Mais vous serez prévenu que ce n’est pas le jeu de l’année !

Note globale

★★½☆☆

Nyu, Rédacteur

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