GC 12 / Total War Rome 2, nos premières impressions
La Gamescom était l’occasion pour Total War Rome 2 de se montrer une nouvelle fois aux journalistes. Nous avons évidemment répondu présent à l’appel des développeurs et avons assisté à une présentation faite par James Russel, Lead Designer sur le jeu. Après près de 9 années d’attente, les fans de la série Total War vont pouvoir se retrouver à nouveau dans l’univers de l’Empire Romain, qui fut la représentation ultime en son temps d’un Empire. Cet opus fait suite à une demande particulièrement forte des fans de la série, ce qui a déterminé le fait que le studio (The Creative Assembly) à créer ce nouvel opus.
Par rapport au précédent épisodes de la longue série de jeux de stratégie, la carte du monde est cette fois-ci bien plus grande. Pour vous donner une idée de sa tailel, ce serait comme représenter une plage par rapport à un bac à sable. La carte fourmille de détails, que ce soit au niveau du monde en lui-même ou sur la partie tactique.
Contrairement à avant, nous n’avons plus droit à trois camps (familles) mais à une seule famille dirigeant l’Empire ayant des dissensions en son sein de fait de par la présence du Sénat pour la politique globale ou parce que justement il n’y a qu’une seule famille dirigeante. Vous aurez le choix entre être le sauveur de l’Empire ou bien être le futur Empereur.
De nombreuses améliorations ont été apportées au jeu ; même si ce qui nous a été montré n’était qu’une pré-alpha du jeu et sachant qu’il ne sort que l’année prochaine. Des animations faciales ont été rajoutées afin de montrer au joueur l’état des troupes et de leurs sergents lors des différents affrontements. Ces derniers ne se contentent pas d’être sur terre mais ils ont aussi lieu sur la mer. Comme dit précédemment, il y a une très grande diversités dans les environnements et cela nous est montré par les développeurs lors de l’attaque d’une cité fortifiée.
Dès les premiers instants de la présentation in-game toute l’audience reste médusée. Nous voyons ce qui va être un débarquement en force où un préfet donne l’ordre de prise de la ville sans faire de prisonniers, hommes, femmes ou enfants. Les troupes débarquent et se mettent en formation, tel qu’elles le faisaient selon les schémas tactiques de l’époque. Centurions, Préthoriens, cavaliers se tiennent en position derrière des barricades ou bien les engins de siège qui roulent vers les murs de la ville ; tandis que l’on distingue par dessus les flots les corps de ceux qui n’ont pu rejoindre la plage.
Le studio nous montre clairement la puissance du moteur graphique en passant d’une unité à l’autre, en zoomant et dé-zoomant à loisirs jusqu’à nous montrer la carte tactique du champ de bataille ainsi que l’intérieur même de la ville. Les décors au sein de la ville, et on regrette presque de les voir voler en éclats suite aux tirs des catapultes, sont tout bonnement monstrueux de beauté. On voit défiler sous nos yeux ébahis des centaines d’unités se déchirant sous le feu des archers adverses ou se faisant piétiner par une charge de cavalerie de flanc.
Les tours d’assaut arrivent à portée et déversent sur les pauvres défenseurs toute la fureur des légions, tandis que sous le déluge des catapultes un pan de mur entier s’écroule dans un panache de fumée. Les troupes se ruent au travers de cette ouverture pour aider leurs frères d’armes qui sont sur les remparts afin d’ouvrir les portes de la ville aux autres.
Je passerais bien trop de temps à vous décrire tout les effets vus lors de cette présentation mais le final fut vraiment de toute beauté. Un bataillon emmené par son sergent se trouve près d’un bâtiment endommagé lorsque le sergent demande à ses hommes de tenir leurs positions plusieurs fois et là, on entend une lourde charge.
On se demande bien quelle peut être l’unité qui peut faire un tel vacarme. Nous avons notre réponse lorsque nous voyons débarquer une unité d’éléphants de guerre dont l’un va semble t il écraser le pauvre sergent. La salle applaudit chaudement à ce grand finale qui démontre bien que le jeu a fait une très forte impression parmi toute l’assemblée. Vivement la suite !
Payday, Rédacteur occasionnel
