GC 12 / Warface, nos premières impressions

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Suite des mes aventures chez Trion Worlds avec cette fois-ci un véritable FPS. En effet lors de cette deuxième présentation chez l’éditeur et développeur de Rift on a enfin pu mettre les mains sur Warface, L’un des prochains FPS des allemands de Crytek à sortir sur le vieux continent . Si me permet de le préciser c’est parce que Warface, le petit frère de Crysis est déjà disponible ailleurs dans le monde. Notamment en Russie où ce FPS free2play aux allures de AAA ( pas l’andouille) connaît un véritable petit succès avec pas moins de 2 millions d’inscrits aux dires de ce grand allemand chauve qui m’a braillé dans les oreilles pendant plus de 10 minutes alors que mes maux de tête ne faisait que s’amplifier de minutes en minutes… j’’avais bien dit à BiLLOU95 que boire jusqu’à 5 heures du matin alors qu’on avait des rendez vous à 10h du matin n’était pas très sérieux

Hum… Bref Warface disais-je, est bien le petit frère de Crysis. Il reprend d’ailleurs le moteur de ce dernier (logique non ?) même si cela ne saute pas immédiatement au yeux tellement le jeu est en retrait graphiquement face a Crysis premier du nom. Faut dire que la cible du jeu de Crytek est tout le monde, Au moins c’est clair, il faut que ça tourne sur de vieilles configurations sans broncher, en tout cas c’est que ce que n’a pas arrêté de répéter Franz pendant toute la présentation (ou alors était-ce Ulrich…).

Bon revenons au jeu en lui-même, Warface propose à deux équipe de joueur de s’affronter lors de matchs à mort en équipe, capture de drapeaux , enfin les différents mode classiques de tous les FPS modernes multijoueurs mais une fois n’est pas coutume comme pour Defiance c’est le mode coopératif qui nous a été présenté. Mettant en scène cinq joueurs en coopération devant remplir une série d’objectifs pour avancer dans une map couloir.

Dans les fait ça ressemble pas mal à Left 4 Dead sauf que là il y a des classes, quatre pour être précis : Rifleman, expert en arme à feu et équipé des fusils d’assaut, Medic avec son fusil à pompe et sa capacité à relever ses coéquipier, Ingénieur et ses facultés de protection ou encore le Sniper et son support à distance. Classique mais efficace, si en mode normal cela ne pose pas trop de problème de foncer un peu dans le tas, bien que cela ne soit pas si évident, dès que le jeu passe à la difficulté plus élevée chaque membre de l’escouade prend alors une importance considérable.

Loin d’être dédiée au monster bashing, la map présentée était relativement plaisante. Découpée en deux zone distinctes, dans la première ils nous suffisait d’avancer et d’éliminer toute menace sur le chemin alors que la deuxième nous permettait d’avancer point par point seulement en nous obligeant à défendre régulièrement notre position pendant un certain temps. Je me suis alors demandé comment Crytek arriverait à proposer sur un modèle free2play assez de contenu pour ne pas lasser les joueurs aux bout de quelques heures en coop.

La réponse arriva bien assez vite, Franz nous confia alors que la map sur la quel nous venions de jouer avait été générée aléatoirement et pas seulement dans le placement des objectifs mais bien au niveau du layout. Pour faire simple, les développeurs ont créé des centaines de blocs différent pouvant s’emboîter les uns dans les autres et tels des briques Lego géantes. Warface proposera aux joueurs chaque jour deux niveaux différents dans les deux modes de difficulté, l’un en normal, l’autre en difficile. L’idée est juste excellente même si on peu s’inquiéter de la mise en pratique au bout de plusieurs jours et de répétitivité potentielle de ces niveaux.

Pour conclure cette présentation il fallait bien aborder le modèle économique du jeu, free2play oblige, c’est toujours à ce moment que l’on est inquiets. Pourtant Crytek à été relativement transparent, il n’est tout simplement pas encore prêt pour le marché européen. En Asie et Russie, ils permettent aux joueurs de louer des armes avec de la monnaie gagnée in-game ou de les obtenir définitivement contre de la monnaie réelle. Conscients que ce modèle n’aurait que peu de succès en Europe ou aux états unis, tout n’est pas encore clairement défini.

Malgré la chaleur de la petite salle sombre et un Franz qui m’a crié dans les oreilles pour couvrir le bruit des ventilateurs et le mal de tête du à une soirée en plein Cologne légèrement trop arrosé, il faut avouer que j’ai me suis bien amusé sur cette petite heure de jeu. Depuis je me dit, bien que peu fan des free2play en général et encore plus des FPS free2play, je me laisserai peut être tenter par ce dernier.

Delva, Responsable programmation podcasts et animateur

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