Mark Of The Ninja en test, de l’infiltration en 2D à la Klei

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Il y a des studios qu’on chérit car ils nous font passer de sacrés moments. L’un des studios en qui j’ai une confiance presque aveugle est Klei Entertainment. D’abord grâce à Eets, une sorte de lemmings, mais ils se sont surtout fait connaitre grâce à Shank, un beat them all 2D. Ce coup-ci, Klei revient avec Mark Of The Ninja, un jeu d’infiltration… en 2D. Vous allez me dire, comment c’est possible pour un jeu 2D à progression horizontal de faire ça ? Et bien Klei le démontre et avec brio.

Le jeu commence avec l’attaque de votre monastère par un organisation criminelle, le tout dans un monde contemporain. Avec votre sabre, vos kunais et autres gadgets, vous allez traquer cette mafia surarmée. Heureusement pour vous, vous êtes tatoué avec une potion magique, qui ferait rougir un certain druide d’un village gaulois et qui vous transforme en ninja ultime. Ok pour le speech ultra innovant, on repassera. Heureusement, l’histoire n’est absolument pas le point important de ce jeu.

Tout comme ils nous l’avaient démontré avec les deux épisodes de Shank, Klei nous prouve encore une fois qu’ils maîtrisent la 2D. Très proche de leur précédente production en ce qui concerne « le coup de crayon », Klei a réussi à pousser la chose encore plus loin. Bien plus varié, rempli de petits détails, on se retrouve face à un jeu vraiment magnifique. Et en plus, tout cela au service du gameplay. Comme tout ninja qui se respecte, votre but va être de parcourir les niveaux en vous faisant discret. Et pour être discret, autant ne pas se faire voir et pour cela il vous faudra rester dans le noir. Du coup Klei a fait un énorme boulot sur cette partie. Que ce soit les lampadaires, les ampoules des habitations ou les lampes-torches des gardes, il vous faudra toutes les éviter… ou alors les détruites.

Pour vous faire discret, vous avez à votre disposition tout un arsenal d’armes : un katana pour trancher vos ennemis d’un coup sec, des kunais pour casser les ampoules des lampes ou détruire des boîtes à fusible pour couper l’alimentation de rayon laser. Mais aussi, des pétards pour attirer l’attention d’un garde, du gaz pour dévier les rayons et même une vision nocturne. Enfin, un grappin facilitera pas mal vos déplacements. Cerise sur le gâteau, vous aurez la possibilité de stopper le temps, pour par exemple lancer plusieurs kunais sur diverses cibles afin d’attirer les gardes vers des endroits précis pour vous laisser le champ libre le temps de quelques secondes.

Comme vous ne faites pas semblant d’être un super ninja, vous allez au fur et à mesure débloquer de nouvelles techniques de meurtre (depuis une cachette, depuis un endroit en hauteur, etc.). Mais pour cela, il vous faudra d’abord gagner des jetons. Au nombre de 9 par niveau, ils sont répartis en 3 catégories : le scoring, les quêtes secondaires et les parchemins. Le premier dépendra de votre habilité à ne pas vous faire repérer et à la qualité de vos meurtres. Si l’alarme est donnée, vous perdez des points. A la fin de chaque niveau vous recevez (ou non) des bonus. Sur les 3 jetons, vous en gagnerez un obligatoirement, les 2 restants fonctionnent par palier.

Les objectifs secondaires consisteront à ne pas vous faire repérer sur une partie de la zone, tuer X gardes d’une manière particulière, etc. Enfin, dans chaque niveau se cache 3 parchemins, qui racontent l’histoire d’un clan. Souvent bien cachés, il vous faudra bien fouiller les zones pour les trouver. D’autant plus que pour chaque niveau, l’un des parchemins s’obtient via un niveau bonus, qui vous demandera un peu de réflexion, sans être trop dur.

Conclusion

Encore une fois, Klei Entertainment frappe très fort. Avec sa 2D de toute beauté, ils ont réussi à nous offrir un titre bien plus subtile que Shank. On se retrouve souvent à revenir au dernier point de contrôle pour cause d’alerte déclenchée, tout cela pour réussir le run parfait, le tout sans même que cela dérange. Grâce à un level design qui permet différentes approches pour résoudre un même niveau, on se retrouve avec un jeu parfaitement rejouable (sans oublier le mode New Game + qui retire beaucoup d’aide visuelle comme la portée sonore des pas). Comptez entre 10 et 15 heures pour obtenir les 9 jetons des 12 niveaux. Mark Of The Ninja est un must have du Xbox Live Arcade qui ne devrait plus tarder à voir le jour sur PC, en attendant vous pouvez vous le procurer ici.

Note globale

★★★★★

le_crim, Rédacteur et animateur

Commentaires
2 réponses à “Mark Of The Ninja en test, de l’infiltration en 2D à la Klei”
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