Kartuga en preview, souquez ferme, moussaillons !

Je sais, je sais, la Gamescom est finie depuis maintenant plus d’un mois et je n’ai pas encore fini de vous parler de ce que j’y ai vu. Ça traîne, enfin je traîne, du coup je rase les murs à la rédaction. Je sais que BiLLOU95 me cherche partout. Tenez, hier, je me suis caché toute la journée sur le plateau d’enregistrement, avant-hier dans les toilettes. Qu’est-ce que j’aimerais pouvoir prendre un bateau et m’enfuir loin de la rédaction le temps que cette tempête se calme. Naviguer sur les flots tel un pirate, sans aucune contrainte et plein de liberté ! Ça tombe bien, c’est exactement ce que propose Kartuga que j’ai pu complètement découvrir lors de cette Gamescom 2012.

Ben oui parce que je ne le connaissais pas du tout, en fait j’avais même été inscrit sur ce rendez-vous à l’insu de mon plein gré. Mais qu’est-ce donc que Kartuga ? Kartuga est un jeu par navigateur dans lequel vous incarnerez un pirate aux commandes de son bateau. Axé PVP, le jeu proposait, lors de notre démonstration, des affrontements entre deux équipes de quatre joueurs chacune. Le mode de jeu était « Capture and Hold », une sorte de domination dans lequel chaque équipe devait gentiment et amicalement se foutre sur la gueule pour contrôler des points de la carte.

Dans la pratique, on se déplaçait en temps réel à l’aide des boutons ZQSD. On visait et tirait à l’aide de la souris en prenant toujours en compte le déplacement de nos adversaires et la vitesse de nos boulets de canon. Autant vous le dire tout de suite, il n’y a pas d’armement « Hitscan » sur un bateau pirate ! Au début, du coup, c’est un joyeux bordel, tout le monde tire à côté et tourne dans tous les sens. Puis petit à petit, je me suis sentit à l’aise et le loup de mer qui sommeille en moi a resurgit, je commençais même à lancer mes compétences de façon presque utiles.

Puis, quand je pense être devenu trop balèze et m’imagine « roxer » toute la carte, je coule lamentablement face à un regroupement de trois joueurs à proximité d’un phare qui me tirait dessus (les joueurs ET le phare)… pourtant il était de mon côté au début… Je comprends alors qu’on peut non seulement capturer des points capitaux pour notre victoire, mais que la carte est peuplée de divers bonus et lieux à capture comme ces phares servant de tourelle, qu’il faut détruire pour les voir réapparaître dans notre camp. Pareil pour ces petits bonus flottant sur l’eau me donnant tout d’un coup d’avantage de dégâts ou de vitesse.

Vous l’aurez compris, Kartuga ne fait pas dans la finesse, mais dans l’amusement immédiat, enfin pour peu que l’on ne meurt pas dès le départ… Mais revenons à la base, votre bateau. Trois classes sont disponibles, le navire ingénieur, le protector et le destroyer. Selon le navire que l’on possède outre l’aspect graphique du vaisseau, ce sont les compétences qui changent, ainsi on pourra avoir des compétences permettant des attaques de zones avec nos canons ou encore le déploiement d’un petit canon flottant qui servira de tourelle.

Le jeu est propulsé par l’Unity 3D et force est de constater encore une fois que ce moteur en a vraiment dans le ventre surtout quand on sait que l’on joue à travers le navigateur et qu’une petite machine modeste peut faire tourner le tout. Donc résumons, au premier abord c’est beau, la première partie un peu brouillonne laisse entrevoir une bonne dose d’action et de compétition mais est-ce vraiment tout ? Non, car Kartuga est en fait un monde persistant dans lequel vous vous baladerez avec votre navire. Au programme de ce monde ouvert : des quêtes PVE avec nous assure-t-on du coop et de l’histoire, l’évolution de nos navires et de la customisation de classe.

Kartuga, pour un jeu qui s’annonçait quelconque, m’a véritablement surpris. Il possède une véritable petite ambiance. Des pirates qui se foutent dessus, une plastique plutôt séduisante, de l’open world, du pve, des matchs instanciés orientés sur le côté compétitif et du matchmaking, le tout gratuitement. Si je ne peux juger encore de la qualité global du titre, vu que l’on a abordé seulement le côté PVP du soft, ce que j’ai vu m’a plus. Je crois que je le répète souvent en ce moment, mais allez à la Gamescom 2012 avec tant d’idées préconçues aura été ma plus grande erreur, enfin après celle de ne pas écrire mes articles en temps et en heures… c’est qu’il fait noir dans le placard aujourd’hui.

Delva, Responsable programmation podcasts et animateur