Dishonored en test, l honneur de l’assassin

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Il y a des jeux qui font beaucoup parler d’eux dès les premières présentations et qui sont attendus de pieds fermes par la masse de joueurs. Dishonored du studio Arkane (cocorico !) édité par Bethesda fait partie de ceux la. Depuis que l’on a pu le voir aux dernières Gamescom, la rédaction fut en émoi devant ce qui semble être le jeu de l’année; car à l’heure où vous lirez ce test, ce jeu sera disponible dans toutes les crèmeries depuis au moins une semaine. Pourquoi un tel titre ? Tout simplement, parce que vous êtes un noble tombé en disgrâce suite à l’assassinat de l’impératrice que vous étiez censé protéger. Vous êtes jeté dans un cachot, attendant que votre exécution arrive, tout en ruminant contre les mécréants qui ont pris la vie de celle que vous adoriez sous vos yeux et enlevant son innocente fille. Ceux, qui ont attenter à la vie de l’impératrice, l’ont fait pour prendre le pouvoir comme dans nombre de situations du même genre.

Vous connaissez les coupables et tenez à laver votre honneur qui a été souillé. Heureusement pour vous, des conspirationnistes complotent contre le nouvel ordre et vont vous aider à vous échapper de votre cellule en vous fournissant la clé de cette dernière. A partir de là, commence réellement l’aventure. Vous êtes libre de vos choix mais pas de vos missions; c’est à dire que vous avez plusieurs façons d’aborder les missions qui vont vous échouoir. Vous pourrez accomplir les missions d’assassinat sans avoir à vous salir les mains et en étant le plus discret possible ou bien y aller franco et tel un psychopathe laisser une pile de cadavres sur votre passage.

Arkane reprend quelques principes d’autres jeux tel que Thief, Hitman, Half-Life ou Deux Ex tout en leur faisant des clins d’oeil bien placés. Pourquoi parler de tels titres alors que l’on s’intéresse à un jeu fait par le studio lyonnais Arkane ? Tout simplement, du fait que le Lead Visual Designer n’est autre que l’un des papas de Half-Life 2, Viktor Antonov, on trouve également aux commandes d’anciens créateurs de Deux Ex tel que Ricardo Bare et Raphaël Colantonio.

Dans les différents niveaux que vous allez parcourir de long en large, dans leurs tréfonds ou leurs hauteurs ; vous trouverez des éléments vous rappelant certains vieux jeux ou qui feront référence à ces derniers par le biais de dialogues. Concernant l’histoire, vous êtes le protecteur de l’impératrice dénommé Corvo, qui rentre d’une longue mission dans les îles afin de trouver un remède à la peste qui sévit depuis quelques temps. Vous avez à peine le temps de profiter de quelques instants avec l’impératrice et sa fille, que vous subissez l’assaut d’assassins usant de pouvoirs ésotériques tel que le téléportation ou une poigne télékinésique (rappelant celle de Dark Vador).

Malgré vos efforts pour repousser les assaillants vous êtes pris à la gorge et ne pouvez que regarder le meurtre de l’impératrice ainsi que l’enlèvement de la princesse. Vous avez à peine le temps de pleurer la mort de l’impératrice que vous êtes accusé des actes ignobles commis par le maître espion. Sans le moindre témoin pour appuyer vos dires ou faits, vous êtes mis aux arrêts de manière assez percutante. Là, vous subissez un questionnement assez poussé et vos accusateurs congédiant le tortionnaire, vous apprenez de leurs bouches qu’ils sont les instigateurs de l’assassinat de l’Impératrice ainsi que de l’enlèvement de la princesse.

Vous êtes envoyé en prison attendant votre sentence pendant de longs mois. Près de six mois, six longs mois à pourrir dans votre geôle, à haïr vos geôliers, vos juges, à décrépir tel le condamné que vous êtes attendant que l’exécuteur ne fasse tomber votre tête du billot ou pire. Vous n’attendez guère le moindre futur car celui ci semble vous avoir été dérobé en même temps que la princesse; et pourtant des personnes vont vous permettre d’échapper de votre cellule en vous donnant la clé de cette dernière.

Il va vous falloir vous échapper de la prison, non par la grande porte mais en faisant sauter une partie du bâtiment à l’aide d’une bombe à retardement. Bon OK vous semblez quelque peu perdu, sur le fait que l’on vous répète une partie de l’introduction ? Cela est normal, car vous avez énormément de possibilités sur la réalisation de vos objectifs et ce dès le départ. Vous avez des missions prioritaires qui comporteront toujours des nuances selon la façon dont vous voulez jouer, tel un fantôme que personne ne verra ni n’entendra, ou tel un assassin professionnel ne tuant que les cibles dont il a la charge ou encore tel un danger publique tuant tout ce qui vous passe à porter de mains ou de tir.

Et oui, un assassin n’ira surement pas les mains vides faire ses tâches. Il faut bien qu’il soit bien préparé. Vous aurez la possibilité d’avoir plusieurs équipements, du simple pistolet à plomb en passant par l’arbalète et ses différents carreaux (explosifs, normaux, soporifiques ou incendiaires) et votre épée repliable qui sera plus une épée courte qu’une épée standard.

Si vous vous souvenez de la description faites par les assassins au début de l’article, ces derniers possédaient des pouvoirs. ceux-ci pourront être débloqués à l’aide de runes, que vous allez récupérer au fil de l’aventure, chacun possède deux niveaux de maîtrise pour un certain nombre de runes dépensées parmi ceux-là. il existe deux catégorie deux pouvoirs, les pouvoirs actifs que vous devrez déclencher et les pouvoirs passifs qui aideront votre personnage au niveau de ses aptitudes physique. vous commencerez avec le pouvoir blink. il vous permet de vous déplacer instantanément d’un point à un autre ; mais au début sur une courte distance pour un coût en mana assez léger.

Chacun des niveaux à été pensé de telle manière à ce que vous puissiez les faire avec ou sans pouvoirs. Tout au long de votre quête de vengeance vous allez récupérer des runes et artéfacts qui vont vous permettre de débloquer soit de nouveaux pouvoirs soit de nouvelles compétences passives. tout comme les pouvoirs, les compétences ont différents niveaux et vous devrez faire un choix sur celles que vous voudrez activer. Mais Arkane vous laissant le choix de vous équiper ou non de tel ou tel charme, vous pouvez très bien finir le jeu sans utiliser le moindre charme.

Concernant l’équipement, et oui car tout assassin qui se respecte à plusieurs cordes à son arc. Pour vous ce sera, une dague, une arbalète et un tromblon du point de vue offensif et de manière passive, vos bottes et votre masque. Comme pour les charmes et les pouvoirs, l’équipement pourra être amélioré en dépensant de l’argent que vous recevrez au cours de vos missions où que vous aurez subtilisé au gré de vos pérégrinations. Des plans existent et ils permettent d’avoir accès à d’autres améliorations ou capacités sur vos armes ou objets. Maintenant parlons des graphismes, pour certains le jeu ne paraîtra guère séduisant mais au contraire tout est en subtilité et se prête à l’ambiance du jeu.

Il n’y à guère de fioritures excessives, la ville est malade et certains endroits sont bien délabrés. On sent que nombres de quartiers ont été laissés à l’abandon, suite au début de l’épidémie de peste qui sévit. On remarquera le travail fait dans le design des personnages qui ressemblent vraiment à ce qu’étaient les anglais au moment de la révolution industrielle (si vous ne savez pas ce qu’est cette époque, il faudra réviser vos cours d’histoire). Que ce soient les nobles, les soldats ou bien la plèbe, tout a été travaillé pour donner une touche de réalisme et d’authenticité au sein du jeu.

Pour la musique dans le jeu, hormis au niveau des menus; il n’y en a pas ou bien elle est chantonnée par les autres personnages quand vous êtes non loin d’eux. Certains diront que c’est un manque mais non, cela permet de mieux s’immerger dans le jeu, d’apprécier le travail sonore fait dans chaque niveau et de ne pas se laisser distraire lors de nos tentatives d’approche des cibles qui nous seront demandées d’éliminer.

Conclusion

Malgré le fait qu’il soit sorti en avance par rapport à d’autres jeux prévus pour les listes de noël. Dishonored a un excellent gameplay et une durée de vie assez importante du fait que l’on peut refaire les missions que l’on a déjà effectuées; afin de tenter de nouvelles approches. C’est sans aucun doute, le jeu de cette année 2012 et peu de joueurs vont dire le contraire.

Note globale

★★★★½

Payday, Rédacteur occasionnel

Commentaires
3 réponses à “Dishonored en test, l honneur de l’assassin”
  1. Delva dit :

    C’est sans aucun doute, le jeu de cette année 2012 et peu de joueurs vont dire le contraire.

    Et bien moi je dit le contraire, Dishonored est certes un excellent jeu, mais je n’arrive pas à le décrire comme le jeu de l’année.
    Il lui manque encore quelques petites choses pour qu’il s’élève la où il aurait du être.
    Déjà le jeu est court, alors oui il y a la rejouabilité mais dans l’absolue il n’y a que 9 niveaux. J’ai beau les avoirs fait deux fois chacun (puisque deux run) le jeu ne m’a tenu qu’une petite vingtaine d’heure.
    Le pire étant le deuxième point, je n’ai jamais vraiment été en difficulté, les ennemies étant passablement, voir royalement con.
    Reste que l’histoire est sympathique et plutôt bien amené sans être un modèle de narration, l’univers crée par Arkane est fantastique mais je ne suis jamais vraiment rentré dedans du fait du coté éphémère de l’histoire je ne me suis jamais prit pour Corvo.

    C’est surtout ce sentiment qui m’a dérangé, j’ai joué à un bon jeu avec un gameplay relativement bien soigné avec un level design exemplaire, mais il m’a toujours manqué se sentiment d’appropriation que j’aime avoir dans les jeux solos.

    Finalement le charme n’a pas prit entre moi et Dishonored pourtant ça avait commencé comme une belle histoire d’amour depuis le début, je n’ai finalement eu le droit qu’au coup d’un soir, un sacré coup pour être honnête mais je suis déjà passé à autre chose, du coup je suis frustré qu’il m’ai autant aguiché.

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