The Critter Chronicles en test, un point and click comme on les aime

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Prequelle de The Book of Unwritten Tales, cet opus raconte la rencontre entre Nate et Critter, et les raisons qui les poussent à s’entraider. D’un côté nous avons un jeune aventurier poursuivi par un chasseur de prime, de l’autre un extra-terrestre à la recherche d’une solution pour son peuple bloqué sur Aventasia.

L’aventure débute sur un bateau volant, où Nate Bonnett fait l’apologie de la liberté et de la fuite sans honte des problèmes que l’obtention de ce bateau lui vaut. Quelques temps plus tard, une orque chasseuse de prime fait son apparition, Nate vaut 3 sacs d’or. Dès ce moment vous devez vous débarrasser d’elle, ou au moins lui taper sur le système, vous apprendrez que Nate est très fort pour taper sur le système, parallèlement vous devez faire en sorte que votre frêle esquif vous écoute car elle est douée d’une personnalité. La prise en main du jeu est très simple, vous évoluez dans un décor agréable à regarder, sur lequel vous pouvez interagir afin de récupérer des objets. En appuyant sur la barre espace vous pouvez voir quels sont les éléments du décor que vous pouvez regarder, puis si c’est possible, ramasser. Ceux-ci peuvent parfois être alliés à un autre élément qui vous mènera vers la solution de votre problème. Les dialogues sont aussi très importants, en effet certains d’entre eux permettent d’évoluer dans l’histoire et d’accéder à de nouvelles options d’interaction sur l’environnement, et l’humour est omniprésent.

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Plus tard vous jouez Critter, une espèce de pingouin rose poilu mutant au regard globuleux parlant un langage inconnu d’Aventasia (ou même sur Terre d’ailleurs) dans un décor polaire. Au fil du temps vous apprenez que son peuple est à la merci d’un sorcier, et surtout, que le père de sa bien aimée Layla (un pingouin rose poilu mutant au regard globuleux ET avec des macarons façon princesse Leïa) ne l’apprécie pas vraiment. D’ailleurs le problème premier que Critter doit affronter est de remonter le moral de sa chère et tendre via une machine à étoiles. Quand nos deux protagonistes se rencontrent, il leur paraît évident qu’ils peuvent s’aider mutuellement, enfin c’est un point de vu, après tout Nate est juste dans la marmite d’un Yéti.

L’univers de The Critter Chronicles est riche : sorcier, orque, archimage, yéti psychologiquement instable, activiste pour le droit des animaux, tout y est bourré d’humour et les situations qui en résultent sont des plus poilantes. Pourtant, il est dommage de n’avoir qu’une solution aux énigmes et de devoir faire moult aller-retour pour récupérer des objets. Rapidement, vous pouvez intervertir Nate et Critter, car l’un est interdit d’accès tandis que l’autre peut aller et venir sans problème. Plus fort encore, vous pouvez mettre au point des plans si vous lancer nos deux héros dans une discussion, qu’ils mettront ensuite en action pour résoudre certains problèmes. Il ne faut pas oublier la fin des chapitres, on pourrait se dire « boah je jouerai plus tard », non, non, il y a des cliffhanger qui vous laissent en haleine, de ce fait vous voulez aller plus loin.

Conclusion

King Art Games a bien utilisé, et même amélioré, les préceptes que l’on pouvait trouver dans Monkey Island, Day of the Tentacle, ou encore Sam and Max, car malgré la perte de vitesse évidente de ce type de jeu, le point and click, celui-ci est agréable à jouer même si la difficulté aurait pu être un peu augmenté. L’humour est percutant, les rencontres que vous faites sont étonnantes et ne laissent pas de marbre, les décors sont vraiment superbes et bien travaillés, de plus les clins d’œil à de grandes saga comme Star Wars, Le Guide Intergalactique, ou encore Harry Potter sont souvent hilarants. De grandes qualités pour un type de jeu qui aujourd’hui ne paie pas de mine et qui pour beaucoup manque dans le panorama vidéo ludique, si vous êtes de ceux-là, jetez vous dessus !

Note globale

★★★★½

Eclipse, Rédacteur

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