Wonderbook & Book Of Spells en test express, la magie pour les nuls

Sony continue sa croisade contre Nintendo et ses périphériques étranges et plus ou moins utiles. Après l’Eye Toy en 2003 et le Playstation Move en 2010, c’est aujourd’hui au tour du Wonderbook d’être lancé sur le marché et qui mieux qu’Harry Potter et sa mythologie pourrait donner à nos charmantes petites têtes blondes une irrépressible de se procurer le livre magique ! Après une preview complète du jeu et de ce qui vous attend une fois l’aventure commencée, par BiLLOU95 fin octobre, il est temps de vous donner mon avis rapide sur le Wonderbook et son Book Of Spells.

Au déballage, une petite déception pointe le bout de son nez à la vue du plastique utilisé. Pourtant, le Wonderbook est plutôt chatoyant avec ses logos étranges recouvrant ses douze pages et sa taille imposante. Nul doute néanmoins que l’objet soit joli même si nous aurions toutefois préféré quelque chose de plus métallique, de plus noble dans les matériaux utilisés.

Une petite phase de configuration des plus simple plus tard et j’insère la galette estampillé du nom de J.K. Rowling, haute figure du racket chez les moins de dix ans. Je lance une partie, persuadé que les prochaines heures vont être d’un ennui mortel digne de meilleures performances de Léa, quand, devant mes yeux écarquillés par l’étonnement et le manque de sommeil, le miracle se produit. La réalité augmentée est, tout bonnement, hallucinante et rend l’expérience extrêmement immersive. Nul doute ne persiste sur la qualité du nouveau périphérique de Sony, c’est vraiment impressionnant.

Par contre, pour ce qui est du « jeu » en lui-même… disons que l’ensemble restera limité… Vous êtes donc transporté à l’académie de Poudlard où vous aurez pour rude tâche d’apprendre la magie. Autant le dire tout de suite, si pour vous le mot magie signifie boule de feu énorme et autre joyeusetés que ne renierais pas un joueur de Morrowind, vous allez être déçu. Ici on fait dans la magie pour enfant…

Le jeu se compose de cinq chapitres qui seront accessibles indépendamment, dès lors que vous aurez choisi la maison qui vous accueillera, représenté sous la forme, non d’une bonne grosse bière comme dans n’importe quelle université Américaine, mais d’une baguette magique. Vous aurez donc à loisir d’appartenir au Griffondor, Serpentard, Poufsouffle ou bien encore Serdaigle. A partir de là, les épreuves se suivront et se ressembleront au fil des quatre ou cinq heures de jeu que durera l’aventure.

Ceci explique d’ailleurs la petite taille du test que vous avez sous les yeux et non un accès de flemme de ma part, ce qui, pourtant aurait été crédible en ces périodes de fête où l’alcool coule à flots. A chaque nouveau sort appris vous passerez par la case exercice d’apprentissage avant de partir pour remplir quelques objectifs plus ou moins amusant comme éteindre un feu, placer des objets en lévitation ou bien encore vous fritter à mort contre d’effrayants sorciers adverses… brrrrrrrr j’en ai encore le sang glacé… bon ok je déconne, c’est un produit avant tout destiné aux enfants et nul doute que leur yeux brillerons pendant de longues après-midi d’hiver à se prendre pour des apprentis Oudini.

Conclusion

Ceux qui auront fait le minuscule effort de lire ce minuscule test ce demanderons probablement pourquoi Book of Spells obtiens une bonne note. Eh bien, c’est simple… Premièrement, le livre en lui-même est impressionnant et la réalité augmentée fonctionne parfaitement. De ce côté-là, Sony ne s’est pas foutu de nous. Ensuite, bien que le jeu en lui-même ne soit pas des plus transcendants, il est néanmoins clair que nous ne nous situons probablement pas dans la classe d’âge visée. Le jeu est destiné, bien que non exclusivement, avant tout aux enfants et il y a fort à parier que, s’il ne remplacera pas une petite sœur, il occupe vos petits rejetons le temps pour vous d’abuser du champagne.

Note globale

Shyn, Rédacteur