Splinter Cell Blacklist en preview, nos premières impressions solo et multi

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Vous avez râlé, vous l’avez demandé et le soleil est enfin là. Pourtant, il se pourrait bien que vous passiez tout l’été dans la pénombre manette en main. En tout cas c’est ce qu’Ubisoft espère avec son Splinter Cell Blacklist qu’on a pu tester en long, en large et en travers plus d’un petit mois avant sa sortie lors d’une longue session preview qui nous a permis de tâter le terrain pendant quelques heures en solo et également en multijoueur. Le nouveau Sam Fisher mérite t’il qu’on délaisse la plage et ses plaisirs pour bronzer artificiellement sous les LEds de nos écrans ? Début de réponse ci-dessous.

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Annoncé lors de l’E3 2012, le jeu d’Ubisoft Toronto reprendra le scénario là où il s’était arrêté dans Splinter Cell Conviction. L’actuel président des Etats-Unis, Patricia Caldwell a démantelé ce qui restait de l’agence Third Echelon et a placé Sam Fisher en tant que chef du Fourth Echelon, une nouvelle unité antiterroriste dépendant directement du chef de l’état, pratique. On va éviter de vous spoiler l’histoire, mais sachez simplement que le jeu commence alors qu’une mystérieuse organisation dénommée « Les Ingénieurs » fait sauter la base de l’Air Force d’Andersen à Guam et promet une attaque contre le peuple américain tous les sept jours. Ni une ni deux, Sam Fisher file rejoindre les nouveaux membres de Fourth Echelon (Anna Grímsdóttir, l’ex-agent de la CIA Isaac Briggs et le petit génie du hacking Charlie Cole). Tout ce petit groupe se trouve à bord du Paladin, un avion-cargo réaménagé qui fait office de base mobile d’opérations et qui justifie des missions de par le monde entier.

Et c’est là que votre aventure commence véritablement, car le Paladin vous propose le Strategic Mission Interface : un HUB général entre campagne solo, missions en coopératif et multijoueur compétitif. Le SMI prend la forme d’une carte du monde sur laquelle vous sélectionnez vos missions dans l’ordre que vous souhaitez, mais ce n’est pas tout.

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En déambulant dans le Paladin, vous pourrez parler avec vos coéquipiers, consulter vos statistiques et celles de vos amis, acheter ou upgrader vos armes et gadgets et même débloquer des outils en améliorant des zones particulières du zinc comme par exemple l’infirmerie qui vous permettra de gagner en vitalité, le poste de pilotage qui vous donnera un avantage tactique lors de vos missions au sol, etc.

D’ailleurs l’argent récolté en récompense de vos actions est le nerf de la guerre dans Splinter Cell Blacklist et on comprend vite qu’il faudra faire des choix dans votre équipement, chaque amélioration coutant plusieurs milliers de dollars. Ce qui nous amène aux missions en elle-même, le coeur du jeu. De Tokyo à Benghazi en passant par Chicago ou Londres, Sam Fisher se verra offrir de nombreux objectifs, de la capture d’un asset sensible à la destruction d’une base des Ingénieurs, en gardant à l’esprit que l’heure tourne et que les terroristes prévoient de lancer une attaque par semaines. Il va donc falloir crapahuter dans des niveaux étudiés pour l’infiltration. Sam peut grimper à peu près partout et le level-design ouvert nous incite à chaque instant à prendre des chemins insolites pour atteindre notre objectif. On prend rapidement plaisir à se balader sur les rebords des fenêtres et à assommer en silence les ennemis plutôt que les tuer.

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C’est là la force de ce nouvel épisode de Splinter Cell et si le jeu offre une très grande variété de gadgets, on préférera la plupart du temps utiliser le système de couverture de Conviction pour se glisser d’une caisse à l’autre et passer dans le dos des terroristes. Pour vous donner une idée, sur les 4 heures de jeu, je n’ai utilisé que 3 ou 4 fois le fameux système Mark & Execute et quelques gadgets. Le plus utilisé étant encore le drone permettant de repérer les méchants et de le taser si besoin est. Bon il est toujours possible de foncer tête baissée, mais une fois de plus, le level design et le nombre d’ennemis au mètre carré conséquent sont comme un appel à l’infiltration. D’ailleurs, le jeu saura vous récompenser en fonction de vos actions, le débriefing de mission vous octroyant des points dans 3 catégories Fantôme (infiltration), Panthère (assassinat) et Assault (heu.. bourrinage ?).

Les perfect-players pourront même tenter de chopper une médaille d’or dans leur catégorie favorite pour chaque mission, bon courage à eux. Les missions coopératives inviteront vos amis à endosser le rôle de Briggs ou autres personnages secondaires qui assisteront Sam dans ses tours de force, mais c’est surtout le multi compétitif Spies VS Mercs que nous avons pu tester en fin de session.

Disponible en deux modes Classique 2VS2 ou Blacklist 4VS4, le jeu reprend les bases de Pandora Tomorrow c’est-à-dire un jeu du chat et de la souris, les espions devant aller hacker les 3 points d’intérêt sur la carte en TPS pendant que les mercenaires tentent de les débusquer en vue FPS. Une fois le temps écoulé, on change d’équipe et c’est reparti pour un tour. Chaque clan à ses propres gadgets et compétences : invisibilité temporaire, de tuer en un coup et autres joyeuseté pour les espions, mines et détecteurs de proximité pour les autres.

Les parties sont le plus souvent tendues, les mercs ne repérant généralement les espions qu’au moment où ils tentent de hacker un objectif. Les premières heures sur ce mode de jeu sont donc plus éducatives qu’autre chose, on découvre les contrôles qu’offre chaque camp, on apprend des techniques de l’ennemi pour les perfectionner à notre tour et ainsi de suite. La tension en multi est généralement palpable et les joueurs les plus nerveux risquent fort de perdre leur sang-froid après s’être fait one-shooter par un espion un peu trop discret. Notez qu’ici aussi on customise sa classe de personnage avec des dizaines de gadgets différents débloquables à l’aide de l’argent récolté en solo comme en multi (plus 500 combinaisons de gadgets au total).

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Bref, ce premier contact avec Splinter Cell Blacklist nous a rassurés. On se retrouve donc devant un véritable 24-like dans lequel on court après un ennemi qui a toujours une longueur d’avance et trouve toujours un moyen de se faufiler hors des mailles du filet. Si l’on attendra avant de juger de la qualité finale du rendu graphique et de se prononcer sur un scénario qui semble tout de même assez classique, on peut déjà dire que le doublage anglais est d’excellente qualité avec un Eric Johnson dans le rôle de Sam Fisher et même la présence au casting d’un certain Carlo Rota (Morris O’Brian dans 24) ! Avec une durée de vie qu’on nous annonce plutôt conséquente, des niveaux qu’on prend plaisir à parcourir et une mise en avant du côté infiltration, le nouveau Splinter Cell a de quoi nous séduire. Vivement la fin août !

BiLLOU95, Rédacteur en chef

Commentaires
3 réponses à “Splinter Cell Blacklist en preview, nos premières impressions solo et multi”
  1. Rhyscard dit :

    version PC à choisir de préférence, surtout pour les contrôles, n’est-ce-pas mon Billou^^?

Trackbacks
Regardez ce que les autres en pensent...
  1. [...] on vous l’avait expliqué dans notre preview du jeu, vous aurez la possibilité de choisir votre style de jeu dans le prochain Splinter Cell Blacklist. [...]



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