GC 2013 : Enemy Front en preview, nos premières impressions

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Après plus d’un an de silence radio total, CI Games revient à cette Gamescom pour nous présenter Enemy Front. Tout commence par une cinématique d’intro, où on peut apercevoir deux journalistes qui tentent de passer la frontière pour se réfugier en Suisse et fuir les Nazis de la Seconde Guerre mondiale. Mais pendant leurs déplacements dans la campagne, ils découvrent un convoi nazi de prisonniers. Sous les yeux de nos deux reporters, tout le monde se fait aligner devant un mur en ruine puis froidement exécuter. Notre héros, qui ressemble en passant à Jean Dujardin, se rapproche pour prendre en photo les corps des pauvres malheureux. Et là, quelqu’un agonisant lui confie une arme et lui dit « Fight » !

Bon clairement le scénario n’a pas grand-chose d’original, mais bon sur le thème de la Seconde Guerre mondiale on en a fait plus que le tour. Ici vous allez donc jouer une recrue de la résistance qui va monter petit à petit les échelons en réalisant différentes missions. La mission présentée, la première suite à cette cinématique, consiste à un peu près tuer tous les nazis du village voisin. Pour cela, et ce qui fait l’originalité (en théorie) du jeu est qu’on peut s’y prendre de deux façons. Tout d’abord en fonçant dans le tas et en arrosant dans tous les sens. Dès les premiers corps tombés au sol, l’alarme retentit et tout devient un peu confus. On semble jouer à un Doom où la loi est : bourriner ou mourir, et effectivement on finit surtout par mourir. L’I.A des soldats est dans la moyenne, pas stupide au point de venir un par un, mais pas vraiment remarquable.

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Sinon on peut se la jouer discrétion, enfin « discrétion », on tue toujours tous les soldats, mais sans alarmer toute la carte dès le départ. Ici les jumelles de l’inventaire sont très utiles, car tout ennemi vu reste apparent sur la mini-map, pratique pour tenter de s’infiltrer dans des endroits clés. Comme le thème du jeu est le sabotage, on pourra régulièrement déclencher des actions de saboteurs, dans cette zone de démonstration on pouvait pousser un camion dans une pente pour faire exploser un mirador et quelques nazis autour, cela faisait partie du côté discret de l’exemple… Le plus dérangeant est la qualité du graphisme du jeu, je l’ai trouvé assez inférieur aux autres jeux actuels et je trouve cela vraiment dommage, car ça gâche un peu l’expérience du joueur.

Pour conclure, pas forcément original, Enemy Front pourra tout de même être un FPS décent suivant la suite du jeu et la diversité des maps.

Ever, Rédacteur et correcteur

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