Panzar en test, de la baston boostée au Cry Engine 3

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A mi-chemin entre MMORPG et MOBA et en provenance directe de Russie, Panzar développé par Panzar Studio nous met au milieu de grandes batailles joueurs contre joueurs. Nous allons voir dans ce test les points forts et faibles de celui-ci afin de vous faire une idée de ce qui vous attend. Tout d’abord, Panzar est un free2play ce qui est un des gros points positifs du jeu. Comme dit précédemment, le jeu reprend juste la composante PVP d’un MMORPG, il en résulte des affrontements en ligne à 10 contre 10 sur différentes cartes. Comme dans tout bon jeu de ce style, vous allez donc passer par la case “créer votre personnage” et ici vous ne choisirez pas une race puis une classe, mais directement une classe qui va déterminer votre race.

Les différentes classes disponibles sont : le Tank et le Berserker, les bourrins de service représentés par nos amis les orcs, les Soeurs de Feu et de Froid dans le domaine magique du coté des elfes. Viennent ensuite le Sapeur et l’Artilleur, les nains bricoleurs du dimanche capable de déployer téléporteurs, pièges et tourelles en tout genre et enfin le Paladin et l’Inquisiteur du coté des humains pour les soins et les assassinats dans l’ombre. Une fois votre classe choisie , il suffit de vous trouver un nom pour commencer à jouer, pas de choix de coiffure ou de morphologie, dans Panzar tout le monde à la même tronche. Les seuls éléments cosmétiques modifiables sont les couleurs des différentes parties de l’armure que vous portez. Vous commencerez donc au niveau 1 et au fur et à mesure des batailles vous gagnerez de l’expérience et des composants. Le niveau maximum de chaque classe est de 20 et croyez-moi, la progression “normale” est lente… très lente. On reviendra sur ça un peu plus bas en parlant de la boutique. L’expérience, vous l’aurez compris, vous fera monter en niveau et vous gagnerez donc un point de compétence que vous allez distribuer dans l’arbre de compétence ici appelé “Autel”.

Chaque classe à son arbre sauf pour une partie spécifique de celui-ci qui concerne l’artisanat qui est commun à toutes les classes. Concernant les composants, ils servent à fabriquer armes, armures et potion en tout genre. Attention toutefois, car certaines recettes ne sont pas sures à 100%, donc il se peut que la fabrication échoue. Les zones de batailles sont bien pensées et seront de deux types différents. On trouvera du match face à face ou le but est de contrôler un point central de la map. Lorsqu’on le contrôle les tickets de l’adversaire baissent automatiquement et on faire perdre des points supplémentaires à l’ennemi en l’éliminant. Mais pour moi, les cartes les plus intéressantes sont celles à objectifs. Dans celles-ci, vous allez devoir prendre un à un des points de contrôle dans un système d’attaque défense ou alors allez devoir récupérer un objectif et le transporter vers un autre point afin de le défendre. Petite subtilité, sur le terrain sont déposés des objets que vous pouvez utiliser pour attaquer ou défendre comme par exemple des palissades, des échelles, des canons et j’en passe. Le déroulement des parties est au début un peu déroulant dans le sens où l’on a du mal à savoir qui est ami et qui ne l’est pas.

Petit conseil pour vous repérer bien vite, tout ce qui à un drapeau dans le dos : tirez à vue ! Vos alliés n’en portent pas. Les mécaniques de jeu sont elles bien pensées. Vous allez apprendre dans un petit tutoriel scénarisé à vous déplacer, viser , attaquer et contrer, car le système de combat nous rappellera des titres comme Tera, Chivalry ou autre, il faut viser pour toucher la cible, car il n’y a pas de visée automatique. Il vous faudra donc un peu d’entrainement avant de pouvoir marcher dans le sang de vos ennemis, au début vous risquez même de vous faire ouvrir en deux et passer votre temps à faire des aller-retour entre la zone de spawn et le champ de bataille. Il est assez important de noter que pour jouer à Panzar je vous conseille fortement de vous trouver des amis pour vous lancer dans l’aventure, car lors des différentes parties que j’ai pu faire, une équipe qui est fortement organisée va toujours avoir l’avantage. Par exemple, si vous jouez Artilleur et que personne ne vous couvre, vous allez passer votre partie à construire votre tourelle, tirer une demi-seconde, et mourir, car un ennemi va arriver, la détruire en un coup et le plus souvent vous achever en suivant.

Graphiquement parlant, le Cry Engine 3 est bien utilisé, le jeu est magnifique. Je ne parle pas uniquement du décor, les animations de courses (mention spéciale pour la course du Berserker) , les effets des sorts, tout est réussi, vous allez en prendre plein des yeux. Passons pour fini à la petite chose qui fâche, car oui pour moi ça fâche, mais pour d’autre ça fera leur bonheur. Tout dans Panzar et j’ai bien dit TOUT est achetable en passant par la boutique. Vous pourrez donc vous offrir aussi bien des niveaux (!) que les différents sets d’armures du jeu. Ce qui veut dire que si vous avez lutté pour avoir votre niveau maximum et votre équipement qui va bien en jouant de manière intensive, une personne qui sort sa carte bleue pourra avoir la même chose en moins de 5 minutes. La différence qu’il y aura entre vous et lui ? L’expérience de jeu qui fera juste la différence et la personne qui aura grillé les étapes se retrouvera perdue au milieu des niveaux 20 alors que vous l’avez été au niveau 1, il y a quand même une justice dans ce jeu.

Conclusion

Beau avec un système de combat bien pensé, Panzar est un free2play qui a su se faire sa place, malgré une lenteur de progression et un peu de répétitivité, on s’y amuse quand mêmesurtout si on joue entre amis. De plus, le jeu est entièrement traduit en français pour les anglophobes alors pourquoi ne pas y jeter un oeil et distribuer quelques baffes !

Note globale

★★★☆☆

Nyu, Rédacteur

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