Shadow Warrior en test, NIIIIIINJAAAAA!!!

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Quand la copie de Shadow Warrior est arrivée à la rédac, personne n’a été émoustillé par le jeu, alors qu’on est tous des vieux cons. Parce que oui, Shadow Warrior est le remake du jeu du même nom sorti en 1997 par 3D realms, le studio derrière le grand et mythique Duke Nukem. Il faut dire que Shadow Warrior était presque un copier-coller du Duke, le côté misogyne en moins et surtout un sabre à la place de votre arme. Vous trouverez d’ailleurs le jeu gratuitement sur Steam. Finalement, plus presque 20 ans après, les Polonais de Flying Wild Hog ont décidé de faire revivre cette licence, avec succès.

Il faut déjà savoir que derrière Flying Wild Hog se trouve des anciens de City Interactive (les erreurs de parcours, ça arrive à tout le monde), CD Projekt et surtout People Can Fly à qui l’on doit Painkiller, l’un des gros derniers Fast FPS. En 2011, le studio nous a déjà proposé Hard Reset, un FPS qui se veut old-school, c’est-à-dire avec un scénario minime et surtout des maps ouvertes sans limitation du nombre d’armes que l’on peut porter. Même s’il n’a pas été un énorme succès, on a quand même eu droit à un jeu plus que correct avec un moteur graphique qui tenait la route.

Cette fois-ci, il s’attaque à plus gros puisque la licence est connue. Tout comme dans le jeu d’origine, vous incarnez un ninja des temps modernes. Contrairement à son ainé, vous incarnez un Lo Wang jeune, prétentieux comme pas possible, expert assassin et collectionneur de manga. Un parfait petit con, mais un petit con rigolo. Assez rapidement dans l’histoire, dont je ne vous parlerai pas puisque je n’ai absolument rien compris à la trame principale (mais on s’en fout), vous serez lié à un esprit/démon tout aussi stupide que Lo Wang. Du coup on a le droit à des dialogues relativement marrant où les deux protagonistes se lancent vanne sur vanne.

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Le jeu se découpe en 17 chapitres, relativement long puisqu’il vous faudra quasiment une heure pour venir à bout de chacun, offrant globalement une très bonne durée de vie. Dans chacun des chapitres, vous allez devoir découper du démon à la pelle, et de temps en temps quelques humains. Si au fur et à mesure des chapitres vous obtenez de nouvelles armes, c’est bien votre épée qui fera le plus de dégât. Si au début vous n’affronterez que des groupes d’ennemis de trois ou quatre démons, rapidement ces derniers seront de plusieurs dizaines. Du coup, vous allez devoir utiliser tout votre arsenal pour survivre à chaque vague d’ennemi. Heureusement, votre panel de coup s’étoffera au fil de vos combats grâce au point de karma que vous gagnerez à chaque mort d’un démon. Et on peut dire que le système de coup d’épée, ainsi que celui de magie est assez original. Un peu comme dans un versus-fighther, il faudra réaliser une combinaison de touches pour faire un super coup ou déclencher un de vos 4 pouvoirs.

Rassurez-vous, les combinaisons sont ultra simple puisqu’il suffira d’appuyer deux fois de suite vers une des quatre directions suivit soit de votre attaque principale pour un coup spécial d’épée ou votre attaque secondaire pour déclencher la magie. Les coups spéciaux à l’épée sont un coup ultra puissant en avant, un 360° épée tendue dans l’un des deux sens et une vague d’énergie pour une attaque à distance. Coté pouvoirs magiques, vous aurez un sort pour regagner de la vie, un pour avoir une armure supplémentaire, une onde de choc et un piège qui mettra en lévitation vos ennemis. Si les coups d’épée et l’amélioration de ceux-ci s’obtient via le karma gagné au combat, les pouvoirs magiques eux s’augmentent grâce à des cailloux (!) que vous trouverez au fil des chapitres, dont certains bien cachés. Tout comme vos skills et pouvoirs magiques, vos armes aussi peuvent être upgradées via l’argent que vous ramasserez.

Si vous voulez optimiser vos capacités et vos armes, il vous faudra visiter à fond les maps. Hérité comme il se doit des FPS de la première moitié des années 90, le jeu est truffé d’endroits secrets, dont une zone « old school », comprenez par là avec les graphismes de l’époque, servant d’hommage / clien d’œil au Shadow warrior d’origine. Si le moteur graphique ne fait pas des étincelles, il reste tout de même un jeu ultra coloré, agréable avec une direction artistique sublime qui donne une réelle ambiance au jeu. Nous noterons notamment les forêts de bambou ou le chapitre du cimetière absolument magnifique.

On se retrouve donc un très bon jeu. Hélas, le budget limité vient quelque peu tacher l’ensemble. Le jeu est un peu trop répétitif et c’est principalement dû au nombre d’ennemis différents bien trop faible (moins d’une dizaine). La principale différence entre les chapitres viendra du nombre d’ennemi par groupe de monstre. De temps en temps, pour casser le rythme du jeu, vous aurez un affrontement contre un boss, géant, directement copié d’Hard Reset. Dommage que ceux-ci ne soient pas des plus intéressants.

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Conclusion

Au final le reboot de Shadow Warrior est une agréable surprise. Rapide, bourrin, le sabre, avec ces techniques, est surement l’une des meilleures armes de corps à corps dans un FPS depuis très longtemps. Si l’histoire n’est pas forcement compréhensible, les dialogues entre les deux protagonistes donnent une bonne ambiance au jeu. Ambiance renforcée par le nombre incroyable de clins d’œil, aussi bien au Shadow Warrior originel, qu’aux autres jeux édités par Devolver Digital. Par son budget un peu limité, le jeu est quelque peu répétitif. Il ne faudra donc pas faire plus de 2 missions d’affilée sous peine de se lasser rapidement. Vendu un peu plus de 30eur, le prix est très honnête au vu de la durée de vie que propose le jeu.

Note globale

★★★★☆

le_crim, Rédacteur et animateur

Commentaires
Une réponse à “Shadow Warrior en test, NIIIIIINJAAAAA!!!”
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Regardez ce que les autres en pensent...
  1. […] bonnes réponses pour désigner les grands gagnants qui remporteront chacun leur jeu. Pour rappel, Shadow Warrior est déjà disponible dans toutes les bonnes crèmeries digitales sur […]



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