Dungeon Of The Endless en preview, nos premières impressions

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Le problème avec les versions en alpha/beta d’un jeu, lorsque l’on doit écrire un papier dessus, est qu’elles sont en constante évolution (si le studio fait bien son job). Disponible depuis le mois de décembre en early-access sur Steam, ce n’est qu’avec la dernière mise à jour que j’ai trouvé légitime de vous parler du nouveau jeu d’Amplitude Studios : Dungeon of the Endless. Après l’énorme succès d’Endless Space, un 4X dans l’espace, le studio parisien s’attaque au rogue-like. Enfin à un rogue-like un peu bâtard. Le speech est très rapide. Vous êtes dans votre vaisseau spatial tout tranquille, jusqu’à ce qu’il s’écrase sur une planète, ne laissant que 2 survivants et le noyau énergétique intact. Le but du jeu sera de parcourir un donjon, mais aussi de protéger votre noyau que vous devrez trimballer avec vous de niveau en niveau. Comme vous pouvez vous en douter, il va y avoir du méchant, du loot et plein d’autres surprises.

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Si Dungeon of the Endless est bien un rogue-like, la première chose qui marque est son gameplay assez éloigné du genre, tout du moins en partie. Vous commencez dans une première salle, avec vos deux survivants et votre noyau. A l’ouverture de la première porte, vous gagnez des ressources (hop première nouveauté) et vous vous rendez compte que vous n’avez aucun contrôle sur vos personnages hors le déplacement de celui-ci. Le reste (combat, ramassage des ressources et des loots, etc.) se fait automatiquement. Les ressources, au nombre de quatre, sont utilisables de deux manières : la poussière permet de donner plus d’énergie à votre noyau, énergie qui sert à alimenter électriquement une salle du donjon. Les trois autres ressources quant à elles servent à acheter des générateurs de ressource et des tourelles avec « la mécanique », faire des recherches pour améliorer/découvrir des nouveaux modules/tourelles avec « la science ».

Enfin, la nourriture sert à vous soigner et augmenter le niveau de vos personnages. Du coup, avec la construction des modules et tourelles, Dungeon of the Endless utilise les mécaniques des jeux de stratégie voir du tower-defense. Dans chaque salle, l’emplacement pour les modules (maximum un par salle) et tourelles est prédéfini. Il vous faudra bien choisir les tourelles à poser pour vous assurer la meilleure défense. Parmi les tourelles disponibles, on trouve des choses assez classique : tourelles offensives, celle qui vont ralentir les ennemis, celles qui vont vous soigner, etc. Les deux contraintes pour qu’une tourelle fonctionne sont que la salle doit être alimentée et les monstres doivent être dans la salle où se trouvent les tourelles. Évidemment, les monstres n’apparaissent pas qu’aux ouvertures de porte, de temps en temps, des vagues de monstre arriveront des salles non alimentées (il est impossible d’alimenter toutes les salles d’un même niveau).

Côté personnage, vous démarrez la partie avec 2 survivants parmi une dizaine disponible. Evidemment, vous ne pourrez pas choisir vos personnages. Pour le moment, trois grands axes de « classe » de personnage existent : ceux qui frappent fort, ceux qui courent vite et ceux qui sont capables de booster vos modules de production. Comme dans un RPG (et même rogue-like), vos personnages ont des stats (vie, force, vitesse, astuce, etc.), une compétence passive, par exemple, réparer les tourelles, et une active, qui se débloque après le gain du premier niveau, et enfin 3 emplacements d’inventaire pour le loot. Si vous commencez le jeu avec deux personnages, vous aurez la possibilité, selon le hasard de la génération du niveau, de recruter d’autre héros.

Le jeu fonctionne sur deux axes de temps. Le premier est l’ouverture de porte. A chaque ouverture, on gagne des ressources (produites par les modules), mais aussi un tour de recharge pour les compétences actives de nos personnages. En effet, entre deux utilisations, il va falloir ouvrir un certain nombre de portes avant de pouvoir les réutiliser. On retrouve ce même principe avec les monolithes de recherche où il vous faudra ouvrir 3 portes pour finaliser votre recherche. Le deuxième axe de temps, la présence de monstres, n’impacte que vos personnages. A chaque fin de combat, c’est-à-dire, dès qu’il n’y a plus de monstres dans les salles ouvertes du niveau, vos personnages sont totalement guéris. Là vous vous demandez à quoi sert la nourriture pour la guérison ? Vous aurez beau être malin, un moment ou un autre, comme lorsque vous fuirez, votre noyau entre les bras pour l’amener au niveau suivant avec un troupeau de vilains monstres qui vous suit, là, le soin vous sera très utile.

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Conclusion

Dungeon of the Endless est bien parti pour devenir le rogue-like de cette année. Avec ses pixels hauts en couleur, on se trouve avec un jeu totalement charmeur par son ambiance. Si le jeu nous en fait baver, car oui, Dungeon of the Endless est dur, cela ne nous empêche pas de faire « une petite dernière avant d’aller dormir » pour continuer à apprendre et maitriser le jeu pour aller toujours un peu plus loin. S’il reste encore beaucoup de choses non accessibles, mais présentes dans l’interface du jeu, le gros du gameplay est déjà présent.SSi vous aimez les rogues-like, je ne peux que vous conseillez de vous jeter sur cet early-access, sachant que le jeu est régulièrement mise à jour.

le_crim, Rédacteur et animateur

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