Evolve en preview, nos premières impressions

evolve-83

Fin 2008 et toujours dans l’attente d’un hypothétique Half-Life 3, nous découvrions avec surprise un certain Left 4 Dead. Et il a fait un bout de chemin, le FPS coopératif de Turtle Rock Studios. Tant et si bien qu’il passe aujourd’hui pour référence en la matière tant il a apporté au genre. C’est bien simple, de mémoire de joueur, je n’ai jamais autant ri avec des amis que devant ce titre. Il faut dire qu’on a littéralement retourné les deux épisodes, jusqu’à l’écoeurement. Alors quand presque 4 ans plus tard Turtle Rock annonce son nouveau bébé, on est tout de même un peu excités. Et c’est par une journée ensoleillée de mars que nous sommes allés nous enfermer pendant quelques heures pour tester une version pré-alpha d’Evolve, à 4 contre 1 évidemment. Car oui, le principe d’Evolve est de faire s’affronter une équipe de quatre chasseurs à un monstre dans une carte assez gigantesque. Les uns devront se débrouiller pour annihiler la bête, l’autre devra au choix tuer tous les chasseurs ou mener un objectif à bien.

Le studio californien reprend donc la recette de ce qui a fait son succès : un savant mélange de coopératif et de compétitif. Toutefois, il serait bien trop facile de comparer le mode Versus de Left 4 Dead à Evolve tant les titres diffèrent. Tout d’abord, dans Evolve, vous ne choisissez pas qu’un simple avatar, vous allez devoir vous spécialiser dans une classe particulière avant de partir en chasse. Si le jeu comptera plus de classes jouables au final, nous avons pu en tester quatre : Assaut, Trappeur, Soigneur et Support. Et seconde nouveauté par rapport aux FPS coopératifs classiques, ces classes ne sont pas polyvalentes. En effet, inutile de vouloir foncer dans le tas et espérer faire des dégâts avec par exemple Val, le toubib du groupe. Son arme principale servira à percer l’armure du monstre pour laisser l’Assaut faire son boulot. Il en va de même pour toutes les classes. Val toujours, pourra soigner son équipe à l’aide d’un fusil de soin ou d’une vague de guérison et aura également la capacité de ralentir la bestiole à l’aide d’un fusil à cartouches hypodermiques.

evolve-87

De son côté, Hank le Support sera un atout majeur du groupe lorsque la bête prendra du galon à l’aide de son barrage orbital (une tonne de missiles qui viendront s’abattre sur le monstre), un fusil bouclier pour protéger ses alliés et un dispositif de camouflage furieusement utile pour aller ranimer ses coéquipiers au nez et à la barbe de l’ennemi. Enfin il dispose aussi d’un fusil pour faire des dommages limités au monstre. L’Assaut lui est le bourrin de la bande. Fusil électrique, fusil d’assaut, mines électriques, vous l’aurez compris, la puissance de feu de Markov est impressionnante. Le petit diable dispose également d’un bouclier personnel pratique lorsque le Support est occupé ailleurs. Enfin, la classe qui nous parait la plus intéressante à jouer est le Trappeur. Ce personnage moustachu dénommé Griffin n’a rien à envier à son British de confrère Bear Grylls et saura débusquer le monstre même dans les environnements les plus hostiles à l’aide de ses détecteurs sonores à planter dans le sol partout sur la map et un fusil harpon qui retiendra la bête alors que ses coéquipiers l’assèneront de coups.

Enfin, son arène mobile sera un véritable atout, car elle créera un dôme infranchissable pour la bête, idéal pour concentrer massivement le feu sur lui ou en finir une bonne fois pour toutes. D’ailleurs puisqu’on parle du méchant de l’histoire, il répond au doux nom de Goliath et n’est pas en reste, car lui aussi à droit à des petits joujoux pour déchiqueter les chasseurs. Goliath peut cracher du feu, jeter des blocs de roche à la tête de ses ennemis, sauter et griffer les humains, etc. De plus, il a la possibilité de grimper pratiquement sur n’importe quelle structure de la map et ainsi tendre des embuscades. Si la coopération est de mise pour nos chasseurs, du côté du monstre, le gameplay change radicalement et ce à cause de trois facteurs primordiaux. Tout d’abord, le Trappeur aura toujours un coup d’avance sur le monstre. Rien ne sert de courir bêtement, car l’humain pourra vous suivre à la trace. Il faudra plutôt avancer en marchant pour ne pas laisser de traces de pas ou au besoin leurrer le groupe de joueurs adverses en laissant des traces dans une direction avant de dévier en toute discrétion pour les prendre à revers.

Vous aurez également la possibilité de « sentir » la présence des ennemis sur la map, mais j’en oublierai presque ce qui donne son nom au jeu : l’évolution du monstre. Lorsque vous jouez la bête, vous commencerez la partie avec 25 secondes d’avance qui vous serviront à aller grignoter quelques-uns des animaux qui parsèment la map ouverte à vous. Ne négligez surtout pas ce pan de gameplay, car vous démarrez assez faiblard et c’est en mangeant vos congénères que vous gagnerez en défense et que vous pourrez au final évoluer (deux évolutions maximum). En passant, ces animaux pourront octroyer aux deux parties en présence différents buffs non négligeables (puissance ou vitesse accrue pour le monstre, temps de vol en jetpack amélioré pour les chasseurs, etc.). Mais prenez garde, la faune locale ne se laissera pas faire et si vous ne faites pas attention, vous pourrez finir en menu complet salade tomate oignon avant la fin de la partie. Bref, revenons à Goliath. Lorsque vous êtes prêt à évoluer, il faudra tout d’abord semer vos poursuivants puis vous planquer, car vous resterez une dizaine de secondes vulnérable dans un cocon.

Cette balance continuellement entre force brute et faiblesse fait l’essence même du jeu. Que l’on soit chasseur ou monstre, on est vraiment sous pression et comme dans Left 4 Dead, chaque partie sera différente. Turtle Rock Studios nous avait habitués à un level design soigné avec ses précédents jeux, il en va de même pour Evolve. La seule carte que nous avons pu tester était la jungle de la planète Shear avec en son centre une immense bâtisse sur plusieurs niveaux. Libre à vous d’emprunter les routes prédéfinies, de vous enfoncer dans la jungle ou bien pourquoi pas d’utiliser votre jetpack pour vous poser sur un flanc de colline et arroser tout ce qui passe. Le studio Turtle Rock met un point d’orgue à jouer énormément en interne à ses jeux pour affiner leurs gameplays. Et cela se remarque immédiatement avec cette pré-version d’Evolve. Lors de nos parties, nous pouvions élaborer de multiples stratégies de groupe pour arriver à mettre la bestiole à terre. De son côté, le Goliath avait une sensation de domination de la map et s’amusait à leurrer les humains pour mieux les déchiqueter au détour d’un bush.

evolve-82

Evolve a donc tout d’un grand FPS coopératif. Avec des environnements vastes, peuplés de créatures et très orientés sur la verticalité, des classes bien définies qui forcent à la coopération entre les joueurs et une bête aux multiples talents, la mayonnaise du FPS versatile façon Turtle Rock fonctionne instantanément. On nous promet de nouvelles classes, de nombreuses perks et améliorations pour les armes, de nouveaux monstres, des maps qui bouleverseront le gameplay et s’il faudra encore patienter jusqu’à l’automne pour pouvoir jouer à Evolve sur PC, Playstation 4 ou Xbox One, il y a fort à parier que le titre deviendra une nouvelle référence dans le genre.

BiLLOU95, Rédacteur en chef

Commentaires
5 réponses à “Evolve en preview, nos premières impressions”
  1. warlock dit :

    tu m’as donné envie tien!

  2. Greg dit :

    Idem, ça a l’aire bien sympas :)

  3. Galen dit :

    Sympa cette preview ;)
    Pour un titre que j’attends avec intérêt.

  4. foudelou dit :

    NeeeeeeeeeeeeeeeeeeeEEEEEEEEEEdeEeeeeEeeEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEeeeeeeeeeeeeeeeEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeEEEEEEEEEEEEEEeEeeeeeEEEEEEEeeEeEEeeeeEeeDDDDDDDDDDDDD !

  5. alybaal dit :

    Bonjour pourra t-on grouper un joueur qui joue sur pc avec des joueurs qui jouent sur la Xbox one ?

Laisser un commentaire

Ce site ne sera plus mis à jour à partir du 30 septembre 2014. Plus d'informations