Nosgoth en preview, nos premières impressions

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Le studio Psyonix, édité par Square Enix, nous présente Nosgoth le dernier né de la licence Legacy of Kain. Pour ceux qui ne connaissent pas, Legacy of Kain est une série de jeux qui débuta dans les années 90 mettant en scène successivement Kain et Raziel deux anges devenus vampires qui défendent le royaume de Nosgoth contre les Hyldens. Ceux-ci étant une race plus que violente bannie du royaume et à l’origine de leur transformation en vampire. Cette licence devait compter sept jeux, mais deux ont été annulés, Nosgoth sera donc le sixième jeu de la licence Legacy of Kain. Pour les fans de la série, avant de vous réjouir, Nosgoth n’est pas un jeu d’aventure, mais un free to play de bataille en arène. Je vous propose donc de découvrir ce que nous réserve ce jeu dans la suite de cette preview.

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Dans Nosgoth, humains et vampires s’affrontent à mort dans différents modes de jeu. Dans la béta fermée sur laquelle j’ai pu jouer, seuls deux modes étaient actifs. Le mode nouvelle recrue et le mode match à mort en équipe. En fait, ces deux modes sont exactement les mêmes à l’exception prêt que le 1er est réservé aux débutants (inférieur au niveau 10). De ce que j’ai pu voir un mode supplémentaire, le mode siège, est toujours en cours de développement, mais je ne pourrai rien vous en dire même si selon moi, ça sera un mode de capture de point enfin ça avait l’air d’y ressembler. L’action se déroule donc dans le royaume de Nosgoth, plus précisément dans des villes de l’époque moyenâgeuse avec une direction artistique plutôt sombre et aussi plus mature comparée aux souvenirs que j’ai de Legacy of Kain.

Le moteur étant l’Unreal Engine, le rendu des différentes cartes est plutôt soigné avec des effets au niveau des différentes sources de lumières (lampes,torches) vraiment sympathiques. L’effet ressenti, lorsqu’on se balade dans la carte, est vraiment que l’on ne se sent pas en sécurité et que le danger peut survenir de toutes les directions possibles. Ce sentiment est aussi accentué par l’architecture de la ville étant composée de beaucoup de ruelles étroites, de maisons avec le toit percé, ce qui laisse toujours une entrée possible à un ennemi si personne ne couvre vos arrières. L’action se déroule à la troisième personne avec un HUD vraiment simplifié pas d’information superflue, juste votre vie, vos 2 ou 3 sorts différents et les scores de chaque équipe. Ce qui est pour moi un point fort du jeu est la coopération constante qu’une équipe doit avoir.

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Si vous faites n’importe quoi et que vous vous isolez, vous devenez vite une cible facile aussi bien en humains qu’en vampire. Cette coopération est différente selon chaque camp. Chez les vampires, il faudra fondre en masse sur les humains et non y aller un par un sous peine de vous faire exploser (au sens propre du terme lorsque vous mourrez). Ce n’est pas parce que vous êtes un vampire que vous êtes immortel. Vous aurez le choix, comme pour humains à trois classes différentes. Le Tyran qui est le tank capable de charger, de faire des sauts comme Hulk pour atterrir au milieu des humains. Celui-ci est naturellement plus résistant et est capable d’ignorer les dommages qu’on lui inflige pendant un certain temps. Le reaver est quand à lui un peu comme le hunter de Left 4 Dead. Il est capable de sauter sur les ennemis pour les immobiliser au sol, et est équipé de grenades capables d’altérer la vision des humains ou de les empoisonner ainsi que d’un sort qui lui permet d’augmenter son esquive pendant un court laps de temps.

Pour finir, les vampires peuvent compter sur la sentinelle, le seul capable de voler et ainsi avoir une vue d’ensemble du champ de bataille. Il est capable de fondre sur un ennemi afin de le transporter dans les airs et le lâcher au milieu de ses amis, de foncer droit sur le sol et atterrir en faisant une onde de choc ou de donner un coup d’aile pour repousser ses ennemis. A noter que tous les vampires sont capables de grimper au mur facilement afin d’atteindre les hauteurs et surprendre les humains. Lorsqu’un vampire tue un ennemi, il a la possibilité de boire son sang afin de se régénérer si celui-ci n’est pas interrompu par un tir ennemi. Afin d’éviter de finir comme boisson vivante, les humains sont tous équipés d’arme à distance selon la classe choisie. L’alchimiste est équipé d’une sorte de lance-grenade de moyenne portée (qui a un peu le feeling du lance-grenade de Quake 3) et est capable de faire un mur de feu, ou de lancer une grenade flash afin d’aveugler ses ennemis pour fuir.

Le scout est celui qui est capable de tirer le plus loin et le plus fort avec son arc et ses flèches enflammées lors qu’il maintient la visée. Il est aussi capable de faire des dégâts de zone lorsqu’il demande une nuée de flèches ainsi que des dégâts directs lorsqu’il lance ses couteaux. Pour finir, les humains peuvent compter sur le chasseur. Équipé de son arbalète, c’est lui qui a la cadence de tir la plus rapide et est capable de lâcher un tir explosif puissant et peut entraver les vampires grâce à des chaines. Le feeling des armes est plutôt pas mal réussi, c’est très “arcade” dans le sens ou on ne sent pas trop la gravité agir sur les flèches. Quant aux différents sorts disponibles, il vous faudra plusieurs parties afin de les maitriser, car actuellement il n’y a aucun tutoriel disponible.

Vous allez donc lors de vos premières parties envoyer beaucoup de couteaux dans le mur, ou alors en vampire rater littéralement vos cibles et atterrir face première dans le mur derrière celles-ci. Certes il n’y a aucune explication, mais ici rien de bien compliqué la prise en main étant assez rapide. On s’amuse beaucoup après quelques parties de mise en jambe. Lors d’un déroulement de partie, et ce que je trouve dommage, ce sont toujours les humains qui sont sur la défensive. Les vampires étant beaucoup plus mobiles et rapides, les mortels doivent constamment être groupés afin de veiller les un sur les autres. Pourtant ce n’est pas une question de dommage brut, mais une fois un humain mit au sol, ou séparé des siens par une sentinelle il ne fait généralement pas long feu sauf si ses coéquipiers réagissent au quart de tour. C’est aussi le cas ou les vampires, mais ceux-ci étant plus mobiles, c’est beaucoup plus simple pour eux de s’enfuir. Le prochain mode de jeu corrigera peut-être le problème grâce à la capture de points qui obligera chaque équipe à ne pas rester tout le temps groupée.

Qui dit free to play, dit forcement boutique. Dans celle-ci vous pourrez acheter tout un tas de skins ou autres choses cosmétiques avec de l’argent réel et des d’autres compétences ou armes avec de l’argent du jeu. Ce qui est une bonne chose donc, Nosgoth ne s’oriente pas vers un pay to win car les seules choses que l’ont peut acheter uniquement avec de l’argent réel ne sont que d’ordre cosmétique. Chose “surprenante”, lorsque vous achetez une arme ou un skill selon le camp choisit, celui-ci n’est pas infini, mais est limité dans le temps. Cela dépend de l’objet acheté mais par exemple j’ai été étonné de voir qu’un de mes skills avait disparu quelques jours après son achat. Etant donné que cela peut être acheté avec l’argent du jeu, ceci n’est pas contraignant, car après quelques parties, on est capable de racheter l’élément lorsque le timer arrive à expiration.

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Au moment ou j’écris ces lignes, Nosgoth est toujours en beta privé et est franchement bien parti pour être un bon petit jeu multi à apprécier entre amis de préférence vu qu’une équipe bien coordonnée aura un net avantage sur ses opposants. Aucune date de sortie n’est annoncée pour le moment, mais vous pouvez vous inscrire à la beta privée sur le site officiel du jeu.

Nyu, Rédacteur

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