Endless Legend en preview, nos premières impressions

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Une expérience avec un « early access » est assez spéciale. Ce que je trouve sympa, c’est de savoir que le produit fini ne sera pas forcément celui que j’ai testé à cet instant. Ce que je trouve frustrant, c’est qu’il manque forcément une fonctionnalité. Cela dit, j’ai été prévenu. Pour resituer un peu le cadre du jeu, Endless Legend se déroule bien après Dungeon of the Endless. Des prisonniers, envoyés il y a fort longtemps sur la planète Auriga pour la coloniser et qui ont vécu des événements bien animés, ont eu des descendants. Ces derniers, qui ont logiquement oublié leurs origines au fil du temps, vont devoir coloniser la planète pour leur survie, mais ils ne sont pas seuls… L’objectif est simple et vous le devinerez facilement : il faut s’imposer comme LA civilisation dominante d’Auriga avec l’une des 8 factions majeures de votre choix (à ce jour 4) qui ont leurs propres spécificités.

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De par mon emploi des termes « factions majeures », il est aisé de deviner qu’Endless Legend en propose d’autres qui, elles, sont considérées comme « mineures ». Ces tribus, organisées en mini « villages », dispersées sur toute la carte sont, à l’heure actuelle, au nombre de 8. Au cours de vos péripéties sur la surface d’Auriga, vous en croiserez forcément puisqu’ils sont disséminés dans toutes les régions de votre carte. Personnellement, j’aime bien les comparer aux Indiens d’Amérique. Le monde, dans lequel vous évoluerez, est assez sympa, la topographie sera variée et les régions qui composent Auriga seront plus ou moins accueillantes. Cela dit, le joueur décide bien évidemment en début de partie la manière dont il veut que le terrain soit créé. Rassurez-vous, chaque nouvelle partie d’Endless Legend sera différente de la précédente, car le monde et sa répartition des ressources, les villages et tribus auxquels ils sont affiliés ainsi que les ruines à visiter seront générés aléatoirement.

Vous démarrez avec un héros, sa garde rapprochée (4 unités maximum) et un colon au milieu de nulle part. Après une phase de reconnaissance, votre colon va former votre première colonie. Premier constat, l’interface peut vite dérouter au vu de son exhaustivité. Chaque tuile hexagonale autour de votre cité indique les ressources accessibles et les différents bonus possibles (fonction des bâtiments, « anomalies », villages ou ruines présentes sur cette tuile). Pour assurer l’ascension de votre civilisation, vous devrez surveiller sa production agricole (l’épi de blé), industrielle (les roues dentées), scientifique (l’atome), de dust (monnaie du jeu) et d’influence (l’étoile). Les ressources vitales citées précédemment sont complétées par des ressources dites de « luxe » qui vous permettront d’acheter des bonus ponctuels pour votre civilisation ou servir au craft (épices, titane, glass steel ou grappes de raisin entre autres).

En parallèle du développement de votre population, vous devrez explorer avec vos troupes le reste d’Antiga et il y a pas mal de choses à faire. Vous pourrez par exemple explorer des ruines ou engager des relations avec les villages avec 3 choix possibles : les détruire, les soudoyer ou les aider (avec une quête à la clé pour vos héros). Les interactions avec les factions mineures ont un but. Si vous décidez d’un intégrer une à votre civilisation, vous disposerez d’une unité propre à cette tribu que vous pourrez produire. La gestion de votre empire s’organise autour de plans politiques à déployer (en dépensant les points d’influence) et l’évolution dans votre arbre technologique sur 4 axes (militaire, scientifique, économique et politique). Chaque recherche menée vous rapproche d’une ère plus avancée (4/6 pour le moment) et l’entrée dans un nouvel âge vous permettra de bénéficier d’avantages tactiques sur vos concurrents.

Il m’est difficile de parler des autres civilisations majeures que vous rencontrerez, car à l’heure actuelle, la notion de diplomatie n’a pas encore été totalement intégrée. On peut juste les engager militairement dans une guerre sans merci. Pour cette preview, j’ai été jusqu’au bout des 200 tours où le jeu déclare automatiquement la faction dominante. Graphiquement, le jeu ne me parait pas excessivement gourmand. A titre d’exemple, ma configuration commence à dater (2009), mais elle arrive à bien encaisser les sollicitations d’Endless Legend avec les paramètres maximaux. Bien que le concept « d’early access » me soit encore difficile à appréhender, je suis très curieux de tester les différentes évolutions qu’apporteront Amplitude Studio. J’espère pouvoir évaluer la version finale puisque je disposerai de cette preview pour mesurer le chemin parcouru avec le recul suffisant et pourrai compléter mes propos qui resteront probablement élogieux si les développeurs continuent ainsi.

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En définitive, Endless Legend se trouve être un savant mélange de Civilization, StarCraft (pour ses clins d’oeil) et Greed Corp (rien que pour le côté hexagonal des « tuiles ») avec en plus un soupçon de RPG pour agrémenter votre visite d’Auriga de quelques quêtes variées. Au vu de ces éléments, il m’est difficile d’émettre autre chose qu’un avis positif sur ce jeu.

Yamaneko, Rédacteur occasionnel

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