A Golden Wake en preview, nos premières impressions

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A chaque fois que Wadjet Eye Game annonce un jeu, que ce soit en développement interne (la série Blackwell) ou en édition (Gemini rue, Resonance, Primordia), je suis tout de suite fortement curieux au vu de la qualité des titres. Toujours dans le registre point & click à l’ancienne avec des gros pixels qui tachent et développé par Francisco Gonzalez de Grundislav Games, A Golden Wake vous propose de traverser l’âge d’or après la Grande Guerre. Vous y incarnez Alfred Banks, un jeune entrepreneur new-yorkais qui n’a qu’un seul but dans la vie : réussir. Et par réussir il faut comprendre : mieux réussir que son père pour faire honneur à la famille. Et tout va plutôt bien pour lui, meilleur employé de son entreprise, il ne fait que multiplier les succès. Sauf que voilà, la concurrence se développe de plus en plus vite et le patron d’Alfie doit virer quelqu’un. Ses collègues lui font un sale coup, il est viré.

Tristesse et monde tragique, enfin pas vraiment. Il suffit d’une annonce dans un journal pour relancer notre petit entrepreneur. Pour cela, direction la Californie et plus précisément à Coral Gable, à côté de Miami, ville en plein développement. Vous devrez rapidement faire vos preuves face à votre futur employeur George Merrick qui vous confiera la tâche de promouvoir son projet pour la ville (immeuble, tramway, etc.). Enfin une bonne opportunité pour vous de réussir. Rapidement vous gagnez la confiance de l’homme et devrez faire face à des projets toujours plus importants. Evidemment tout ne sera pas forcement rose, puisque l’action se déroule pendant une période sombre de l’Amérique : la prohibition, mais aussi l’une des plus grosses crises financières du pays. Se déroulant de 1920 à 1935, le jeu reprend les principaux faits historiques, que ce soit au niveau du casting que des événements historiques.

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Coté gameplay, on reste dans du classique des points & clicks. On parle à des gens, on récupère des objets qui nous serviront à débloquer la situation. Histoire de se démarquer un peu quand même, A Golden Wake apporte quand même une mécanique de dialogue bien particulière. Lorsque vous devrez négocier / convaincre certaines personnes. Dans ces cas-là, votre interlocuteur passe en premier plan, afin de voir la réaction sur son visage suite à vos arguments. Afin de vous aider, vous allez pouvoir utiliser votre sur instinct de vendeur afin de savoir quel est le trait de caractère principal de votre interlocuteur. Si vous avez fait Deus Ex : Human Revolution, le système de dialogue / persuasion est très semblable. Afin de ne pas rendre cette phase pénible, il n’est pas obligatoire de réussir la persuasion pour continuer l’histoire, il vous faudra juste trouver un moyen alternatif de vous débloquer.

Il vous sera aussi possible de donner un semblant de personnalité à Alfie Banks, puisque vous aurez parfois le choix, principalement entre être un connard fini ou un bon gars. Si cela n’a pas d’effet traumatisant, comme dans les productions Telltale, elle donne au moins un peu de personnalité au titre, surtout dans ce monde vidéoludique où la restriction est de mise. Globalement, cette version preview est le jeu complet, à quelques bugs et pistes audio manquantes prêts. Si dans l’ensemble le tout est très correct, on regrette quand même un manque de finition du jeu, particulièrement flagrant au début du jeu : en plein hiver, la porte de votre cabinet qui reste grande ouverte, votre patron qui sort sans manteau dehors, certaines animations qui demandent à être retravaillées. Si certains points ne seront surement pas retouchés d’ici la sortie du jeu, on peut espérer qu’au minimum les animations soient plus fluides.

Quoi qu’il en soit, si vous êtes amateur de point & click et que les gros pixels ne vous dérangent pas, A Golden Wake pourra vous plaire. Dans une Amérique en pleine expansion et pourtant restreinte au plus haut point, guidé par la gloire et l’argent, vous aurez la possibilité de gouter toutes les phases qu’a traversé ce pays.

le_crim, Rédacteur et animateur

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