Dead Space 2, quelle horreur !

Dans l’espace, personne ne vous entend crier… sauf les nécromorphes !

Dead Space. Le dernier jeu qui avait réussi à me filer des sueurs froides. Super bien réalisé, avec des graphismes impressionnants et un gameplay aux petits oignons, la suite est enfin arrivée !

Le joueur incarne Isaac Clarke, un ingénieur qui a le chic pour se retrouver dans les pires galères. A l’image de Ripley dans la série de films « Alien », Clarke débute une carrière où son destin est d’être le pire cauchemar d’une espèce de créatures nommée Nécromorphes, dont la particularité est d’animer les cadavres, de les faire muter, et de les contrôler pour massacrer l’humanité.

Dans le second épisode, Clarke, qui a survécu aux horreurs de l’USG Ishimura, se réveille nauséaux au sein d’une cellule d’asile. Dès l’introduction, le ton est donné : le jeu va être gore, prenant, stressant, flippant, et sombre…

Encore une fois, le scénario tout autant que la réalisation sont impeccables. Les situations critiques s’enchaînent alors que Clarke et ses alliés (ils sont peu, et ont tendance à mourir à un moment donné ou un autre…) tentent de s’en sortir vivant, tout en combattant la menace Nécromorphe. Rien à dire de ce côté. Tout autant que dans le premier opus, Dead Space 2 sait jouer avec nos peurs les plus primales : bruits soudains, ombres inquiétantes, obscurité, etc.

La bande son est à l’image des graphismes : fabuleuse. A de nombreux moments, je me suis surprise à flâner dans les sombres corridors de la Méduse, une station spatiale tentaculaire, dont le jeu nous fait explorer une bonne partie. Il faut ne serait-ce que voir la lumière filtrée du casque d’Isaac, la fumée sortir d’un conduit de refroidissement, ou les mouvements désordonnés d’une créature que l’on achève d’un coup de botte pour comprendre à quel point Dead Space dispose d’un moteur 3D réellement « next gen ».

Là encore, Clarke dispose d’un sacré arsenal, dont une partie est reprise du précédent volet. Le tir alternatif a néanmoins été modifié sur la mitrailleuse, au profit d’une grenade plutôt que d’un tir de zone. Les armures sont également nouvelles, et leur design est du plus bel effet. On retrouve également le système d’inventaire, de modification des armes, équipement et armure, le tout basé sur un système holographique somptueux, digne de n’importe quelle saga de Science Fiction.

Les ennemis aussi se voient améliorés. Outre les nouvelles entités, qu’elles soient basées sur le combat à distance ou corps à corps, celles que l’on connaissait déjà ont vu leur IA légèrement améliorée. Chaque catégorie de Nécromorphe a sa propre façon d’attaquer. Certains se cachent derrière des obstacles puis foncent sur le héros, d’autres sautent de mur en mur puis bombardent celui-ci de projectiles meurtriers… mais, monstruosités oblige, la plupart se contentent de foncer sur le personnage pour tenter de le mettre en morceau.

Citons également un système d’impesanteur amélioré, Clarke disposant désormais de propulseurs, un « mini-jeu » de « piratage de consoles » qui fait son apparition (et qui a le bon goût de ne pas être trop utilisé, ce qui aurait tout gâché), de nouvelles façons de mourir (et certaines méritent tout simplement d’être vécues / vues !), et de nouveaux environnements variés.

Enfin, cerise sur le gâteau, Dead Space 2 dispose d’un mode multijoueurs, où deux équipes pourront s’affronter. L’une joue les humains, l’autre les nécromorphes, sur des maps tortueuses. Le multijoueur est bien moins « survival horror », bien plus orienté action et bourrinage, mais on y trouve de toutes façons du plaisir.

Ce jeu dispose d’une édition collector, qui inclue une armure et une arme spéciale utilisables en mode solo (l’armure étant utilisable en mode multijoueurs), un CD avec la BO (rappelons le, fabuleuse), et une réplique de l’arme emblématique de Dead Space : le cutter plasma, dotée de LED que deux piles viendront animer. L’arme est rigolote, est du plus bel effet sur une étagère, et peut servir de lampe de poche, du coup ! :p

Conclusion

Dead Space 2 est un « must have », si vous aimez les jeux d’action, de survival horror ou la science fiction. Digne successeur du premier, on ne peut plus faire qu’une chose après l’avoir fini (comptez huit heures environ en mode de difficulté « normale ») : attendre le troisième volet !

Note globale

Catz, Rédactrice