Bulletstorm, un fps bien burné

Si je sors aujourd’hui ma plume numérique, c’est pour vous parler d’un nouveau titre. Non pas sur Wii. Non pas nouveau, tout fraichement sorti en 1995. Mais bel et bien d’un ludiciel fraichement moulu tout droit sorti de chez nos amis de People Can Fly. Je n’ai pas encore fini le jeu, mais je compte bien m’y atteler. Cependant, il se dégage très rapidement de ce titre un je ne sais quoi de « meilleur fps 2011″ …
Impression de nouveauté
Non pas qu’un N-ième Call Of Duty, Battlefield, ou autre Medal Of Honor, n’ait aucun attrait. Mais il faut avouer que la multiplication de pixels a remplacé ces dernières années la recherche du déferlement de fun dans les FPS. Or, c’est bien de cela qu’il est question ici. Du fun. Encore du fun. Toujours du fun. People Can Fly nous offre une aventure rythmée, bourrée d’action et d’humour. Le tout servi à la sauce gigantisme.A mi-chemin entre Serious Sam et Mad World, Bulletstorm nous propose de liquider une ribambelle d’ennemis sur le thème « kill with skills ». On enchainera donc les combinaisons d’effets d’armes pour déclencher les plus belles morts possible.
L’armement à votre disposition est étudié pour ca. Un lasso vous permettra d’attirer les ennemis, le coup de pied de les repousser, et la glissade de les faire decoller. Chacune de ces actions active un léger bullet time autorisant les plus violents combos. Plus vous ferez de combos, plus vous gagnerez des skill points. Points qui vous permettront d’upgrader vos armes, acheter des munitions, etc. Coté esthétique, Bulletstorm, sans être une revolution, est vraiment beau. Les décors sont gigantesques, colorés, lumineux, et plutôt variés. Le look des armes et vaisseaux donne un petit coté steam-punk très agréable. Les personnages sont bien animés, bien texturés. Non, de ce coté là, rien à redire. L’ambiance est soutenue par une BO adaptée et des dialogues judicieusement placés.
Dialogues, Scenario, et scripting à gogo
A propos des dialogues. Ils sont omniprésents et viennent contribuer grandement au fun de ce jeu. Le scenario en lui-même est porteur d’un potentiel d’humour et d’action fabuleux. Imaginez : une bande de mercenaires complétements bourrés, dans un vieux vaisseau, retrouvant leur ennemi juré pour un face à face suicidaire se terminant par un lamentable écrasement mutuel sur une planète hostile. Je ne vous cache pas que tout cela est assez vite résumé dans le jeu, plein de clichés, et surjoué à souhait. Mais c’est tellement drôle et dopé à l’action brute qu’on se laisse accrocher à ces héros qui vont tout faire pour essayer de s’extirper de cette situation désespérée. Et bien évidemment déclencher une cascade ininterrompue de catastrophes de plus en plus gigantesques. L’immersion est au rendez-vous grâce à une gestion efficace de la vue subjective. A l’instar d’un Mirors Edge, pendant les scenes intermediaires, le HUD disparait et il n’est pas rare de voir les différents membres du heros amortir sa chute. Ces scènes intermédiaires sont très répandues dans les chapitres et permettent de maintenir un rythme scènaristique soutenu.
Du rythme, c’est là la clé de ce titre. Le scenar est linéaire, les scènes scriptées à souhait, l’IA quasi-inexistante pour ce que j’ai pu en juger (les ennemis semblent suivre des waypoints). Mais, et c’est là un point qui m’est cher, on s’en fout. Ce jeu donne simplement l’impression d’être dans une superproduction ultra bourrine. On n’a peut-être pas la liberté d’action d’un openworld, mais on se fait poursuivre par une roue de 300m de haut au cours d’une course de trains. Et on en redemande… C’est linéaire et scripté, oui, mais bon sang que c’est bon.
Conclusion
Bulletstorm me donne envie d’en reprendre une part. Et c’est devenu rare. Un gameplay simple a prendre en main, super immersif, de l’action démesurée, des combos par centaines. Que demander de plus.
Note globale