Prototype 2 en preview, New York ! New Yooorrrk !

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Après avoir laissé les joueurs dans l’expectative à la fin du premier épisode sorti en 2009, les fans de Prototype vont très bientôt pouvoir mettre la main sur une suite plus mature répondant à certaines de leurs questions tout en faisant apparaître un nouveau héros. En effet, si le premier épisode nous propulsait dans le corps d’Alex Mercer, ce deuxième opus nous plonge dans l’âme sombre de James Heller, un ex-flic ayant tout perdu à cause de Mercer. On pouvait reprocher au Prototype premier du nom sa relative répétitivité et ses graphismes parfois discutables, alors le studio Radical Entertainement a t’il écouté ses fans ? Découvrez ci-dessous nos premières impressions sur Prototype 2.

Premier constat de la bouche même de David Fracchia (vice-président de Radical), le scénario du premier n’était pas à la hauteur des espérances des joueurs, les développeurs ont donc travaillé d’arrache-pied pour fournir une histoire bien plus profonde et ça se remarque dès les premières minutes de jeu. Comme vous le savez déjà, le titre vous propose de jouer James Heller, un personnage torturé puisque sa femme et sa fille lui ont été enlevés par le virus et il va tout faire pour rattraper Alex Mercer qu’il croit responsable de cette perte. Nous démarrons donc l’aventure via une séquence d’introduction qui sert de tutorial et de petit « previously on » où l’on voit les deux héros courir l’un après l’autre jusqu’à ce que James Heller, impuissant face à la force destructrice de son némésis, se fasse attraper par les militaires.

Quelques minutes plus tard, nous nous retrouvons dans le coeur du jeu : le monde ouvert. Comme l’histoire se passe plus d’un an après le premier épisode, vous vous doutez bien que la ville de New York a subi quelques changements. Face à un virus qui se répand comme la peste, les militaires de Blackwatch ont du découper la ville en trois zones distinctes. La zone verte peut-être considérée comme sans risque. Les habitants vivent leur petite vie tranquille, même si les soldats veillent au grain. Dans la zone jaune, Blackwatch a instauré la quarantaine et rappatrie continuellement les humains ayant réussi à survivre au virus pour les examiner. Il y règne une ambiance oppressante, les gens se sentent épiés par les scientifiques et sont continuellement au bord du désespoir. Enfin la zone rouge est entièrement contaminée par le virus et entre monstres difformes et combats incessants, il ne fait pas bon y vivre.

Notre héros va donc devoir arpenter ces zones l’une après l’autre au gré des missions qui lui seront proposées. On note vraiment un effort de la part de Radical à ce sujet car les développeurs ont bien compris qu’un titre répétitif ne resterait pas longtemps installé sur le PC ou la console des joueurs. Ils nous proposent donc de nouvelles expériences de jeu grâce notamment au système d’infiltration. Ce « stealth-consume » comme ils aiment l’appeler vous demandera de consumer les gens dans un ordre précis avant de vous attaquer à votre cible. Ainsi fini l’action intensive pendant des heures, vous devrez apprendre à étudier l’environnement, les forces en présence pour préparer votre attaque tel un assassin. Pour vous aider, votre sonar vous indiquera où est votre cible, même à des kilomètres de distance. On se retrouve donc à courir et planer de toit en toit, un peu comme dans un Batman et attendre le bon moment pour plonger sur le pauvre quidam de Blackwatch qui a eu le malheur de partir en ronde tout seul.

Côté armes et pouvoirs on est servi. Que ce soient les coups de poing marteau, fouet, les vrilles qui emprisonnent vos ennemis dans de gigantesques toiles d’araignées faites de matière organique, etc. vous avez l’embarras du choix. Petite nouveauté, nous pouvons maintenant assigner deux pouvoirs aux boutons action de la manette, histoire de switcher en plein combat sans avoir à ouvrir la roue de sélection. De plus notre héros verra son niveau augmenter après chaque mission exécutée avec succès et pourra gagner en puissance, vie, régénération, défense et ainsi devenir à la fin du jeu une véritable arme de destruction massive. Et en parlant de destruction massive, si nous faisions un petit tour dans la zone rouge ? En effet, après avoir effectué une petite mission, les développeurs nous placent pour quelques minutes dans la zone chaotique du centre de Manhattan. Ici les règles sont simples, tuer ou être tué. Entre les militaires surarmés et les monstruosités créés par le virus, vous aurez fort à faire pour vous en sortir vivant.

Du chaos née la jouissance. La sensation de puissance est assez bluffante grâce aux pouvoirs de Heller. Un tank nous tire dessus ? Il suffit de grimper dessus et choisir l’une des quatre manière de le détruire ou de prendre les commandes pour retourner sa puissance de feu contre l’ennemi. Idem avec les hélicoptères que l’on peut découper en deux d’un simple saut suivi d’un coup de lame bien placé. Et que dire des trous noirs qui vont attirer tous les humains (ennemis ou simples passants) vers votre cible désignée, le tout résultant en une explosion propulsant des bouts de chair humain et des gerbes de sang sur les murs et le sol. Nous avons même eu pu parcourir la carte à bord d’un hélicoptère pour admirer les effets du virus sur les immeubles en ruine et bien sûr dégommer quelques soldats au passage à l’aide de nos missiles avant de sauter sur un autre véhicule, arracher son arme et s’en servir pour nettoyer la zone.

Bon c’est bien beau mais l’aspect technique dans tout ça ? On peut déjà constater que le coloris rouge ambiant du premier épisode fait place à différents environnements et même un peu de verdure (!). Le travail effectué sur le moteur maison de Radical est indéniable, le titre affiche des textures bien plus fines et un gameplay fluide (même lorsque le moteur affiche de nombreux personnages et débris à l’écran). Juger le jeu sur une version en cours de développement serait un peu présomptueux de notre part, il reste encore du travail aux équipes de Radical (on note pas mal d’aliasing) mais le boulot est jusqu’à présent tout à fait satisfaisant. Une question nous titille cependant, Prototype 2 étant repoussé à juillet dans sa version PC, nous nous demandons si le portage PC sera de bonne qualité.

De cette petite heure passée sur le jeu, nous gardons de très bonnes impressions. Radical Entertainment a su renouveler son gameplay et combattre la répétitivité en offrant des missions variées qui vous enverront d’une zone à l’autre en alternant chaos maîtrisé et infiltration posée sans vous laisser vous ennuyer après deux heures de massacre intensif. Au delà de ça Prototype 2 est un vaste défouloir qu’on s’imagine bien lancer après une journée harassante au boulot histoire de se détendre. Si le scénario est à la hauteur, nous pourrions nous retrouver devant un titre plaisant qui nous ferait oublier un premier Prototype bien trop fade. Réponse le 24 avril prochain puisque le titre édité par Activision sortira à cette date sur les consoles Xbox 360 et Playstation 3.

BiLLOU95, Rédacteur en chef

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4 réponses à “Prototype 2 en preview, New York ! New Yooorrrk !”
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