Metal Gear Solid HD Collection Vita en test, maxi best-of Snake
En 1998, sortait Metal Gear Solid sur Playstation première génération et pour ceux comme moi qui n’ont jamais été plus loin dans la série des consoles de salon de Sony, la sortie de MGS HD Collection allait nous permettre de rattraper ce vilain retard sur les aventures de Snake. Ce pack rassemble donc deux titres Metal Gear Solid 2 : Sons of liberty et Metal Gear Solid 3 : Snake Eater.
Déjà ici on peut repérer deux gros hics, pourquoi ne pas avoir inclut le premier du nom, qui est personnellement le titre que j’aurai aimé refaire plus que les autres titres, et surtout pourquoi ne pas avoir inclut Peace Walker qui était présent dans le HD Collection sortit sur Xbox 360 ?
Des HD Collections, c’est à la mode, il en sort une tonne mais dans HD Collection il y a haute-définition et on ne doit pas avoir la même définition de ce terme. Certes les graphismes des deux opus ont été retravaillé mais vraiment de manière légère sachant que la puissance de la Vita est capable de sortir des graphismes bien plus dignes de ce nom. On a un peu l’impression de se faire avoir sur la marchandise, la seule grosse différence se fait sur certaines cinématiques. Au final, on sent quand même le manque de travail de ce coté là mais nous avons un jeu fluide sans ralentissement.
Une de mes plus grandes craintes était l’appréhension d’une adaptation d’un jeu de console de salon sur une console portable dotée évidemment de moins de touches sachant que Metal Gear Solid possède un bon nombre de mouvement. Je me suis dit que les fonctionnalités tactiles de la Vita aussi bien à l’arrière qu’à l’avant pourraient être utilisées afin de pallier à ce manque de bouton.
J’ai été un poil trop naïf sur le coup car seul l’écran frontal est utilisé et de manière minime car il ne sert juste qu’a équiper/déséquiper Raiden pour le deuxième opus, et la même chose ainsi que pour le (peu de) combat rapproché (close quarter combat : CGS) du troisième. Le reste étant géré dans des menus, surtout valable pour Metal Gear Solid 3, assez épurés et brouillons. Quand à la face tactile arrière? Elle ne sert strictement à rien. Le gyroscope ? Pareil.
La maniabilité dans les deux opus reste assez correcte après un petit temps d’adaptation même si parfois, dans certains angles de vue, le personnage a du mal à rester collé contre le mur afin de pouvoir jeter un coup d’œil sur le côté afin de savoir si un soldat ennemi ne serait pas dans les parages. C’est quand même un poil gênant dans un jeu qui est surtout basé sur l’infiltration, je me suis donc retrouvé une paire de fois à découvert car ma couverture m’a lâché sans prévenir.
Il aurait été sympa d’avoir un ajout d’auto-sauvegarde aussi, je sais que MGS n’était pas ce genre de jeu mais on est en 2012 avec une majorité de jeu comprenant ce système et perdre sa progression par inattention m’a value quelques crises de nerfs (je tiens à préciser qu’aucune Vita n’a été blessée durant ce test).
Je préfère préciser que ces petits défauts n’enlèvent rien à la qualité scénaristique de ces deux opus et des personnes comme moi qui n’avaient pas fait ceux-ci n’ont qu’une envie c’est de savoir de quoi il en retourne. De plus, comme dans la version Playstation 2, les jeux originaux Metal Gear et Metal Gear 2 : Solid Snake (ordinateur MSX2) sont présents cela rajoute un effet de nostalgie lorsque l’on les relance. Certes ils étaient déjà présents dans la version Playstation 2, mais les retirer aurait été une preuve de plus que peu d’effort ont été fait pour cette version portable.
Conclusion
Ces deux opus sortis sur Playstation Vita restent deux bons jeux malgré un manque d’effort fait afin de les améliorer graphiquement couplé à un gameplay sans vraie prise en compte des fonctionnalités offertes par la Vita… Tout cela laisse un doute sur l’utilité d’acheter cette version Vita surtout quand la version Xbox 360 à un prix réduit dispose en plus de l’excellent jeu de la série sortie sur PSP. Je pense que seul les gros fans de la série seront intéressés d’emporter partout avec eux Snake.
Note globale
Nyu, Rédacteur
