GC 12 / Dead Space 3, nos premières impressions

Pour cette presentation de Dead Space 3, nous avons eu droit à la présence de membres du studio Visceral Games tout spécialement détachés en Allemagne pour nous décrire quelques-unes des nouveautés qui n’avaient pas été encore montrées à l’E3. Depuis la présentation du jeu au salon de Los Angeles et les vidéos de gameplay diffusées, les développeurs ont voulu rassurer l’audience : on reste bien dans une ambiance de survival-horror. Après un briefing global sur les nouvelles features du jeu, on nous place devant une séquence à bord d’un vaisseau qui tombe en ruines en plein milieu de l’espace. A croire que la scoumoune poursuit notre héros depuis le début de la saga et moi aussi par la même occasion du fait que je ne suis pas du tout habitué à jouer au pad.

Mais passons, après une séquence cinématique réalisée avec le moteur du jeu où le héros a juste eu le temps de mettre sa combinaison et de se prendre pour Michael Phelps pour essayer de rattraper son casque alors qu’il est en apesanteur, on découvre avec stupeur que le vaisseau ou tout du moins ce qu’il en reste est parti sans nous, tout en laissant quelques morceaux épars derrière lui. On nous demande donc de détacher un caisson pour qu’il puisse s’arrimer sur ce qui reste de viable de la structure du vaisseau.

Imaginez la difficulté de se repérer dans l’espace en apensateur avec mon agilité légendaire au pad et vous aurez compris combien il m’a été difficile d’actionner deux simples verrous pour libérer le caisson et actionner l’auto-pilote de ce dernier dans le but qu’il puisse partir au loin. Menfin, je ne vais pas le laisser dériver comme ça ce caisson ! S’il peut se diriger dans l’espace, c’est que je peux aussi le faire. Je décide donc de me lancer à sa poursuite et la j’arrive dans une partie très typée shooter à la différence qu’ici le but n’est pas de tirer sur ce qui vient à moi mais plutôt d’éviter les débris et les mines qui foncent sur mon personnage.

Tant bien que mal, j’arrive à slalommer et à détruire quelques mines en visant correctement. Une fois le caisson arrimé, je revois certains des membres d’équipages affairés et on me demande d’aller regarder ce qui peut clocher dans une zone du vaisseau. Après avoir tatillonné quelque peu, j’ai réussi à pouvoir diriger le héros sans trop de difficulté. J’arrive dans un local technique où il me faudra remettre une batterie en place afin d’ouvrir l’accès à la zone qui semble anormale. Avec stupeur, je découvre une chose accrochée au plafond qui semble avoir été humaine autrefois. Rien qu’a la façon qu’elle a de se mouvoir et aux bruits de ses déplacements, cela me donne des frissons et je comprends immédiatement qu’elle n’est pas la pour me faire un câlin amical.

Pris de panique, j’ai à peine le temps d’aligner mon tir que je sens son haleine fétide au travers du masque respiratoire. Après l’avoir repoussé en vidant mon chargeur et en faisant en sorte qu’aucun de ses membres ne bougent plus, je prends le temps de souffler un instant. Voilà, je peux maintenant poser le pad pour me diriger vers une autre console où je vais pouvoir tester ce qui sera un des nerfs de ce nouvel opus : la Forge. Vous vous demandez ce que peut bien faire une forge dans ce type de jeu, n’est il pas ? Tout simplement, parce que vous allez être dans un environnement hostile où la présence humaine n’est plus depuis un moment.

Il vous faudra donc modifier votre équipement et votre armement en récupérant des plans, des matériaux tout au long de votre aventure ; que vous jouiez seul ou avec un ami. Votre simple pistolet de soudeur est donc modifiable à souhait et vous allez pouvoir changer tous les éléments à votre gré selon les modules que vous aurez en votre possession. Par exemple, vous pourrez faire un mix entre un fusil de précision et un fusil à pompe à plasma rongeant vos cibles à l’acide. Ou bien encore fabriquer une gatling couplée à une bayonette multi lames pour faire face aussi bien à une horde qu’à une petite bestiole au corps à corps.

Le tout est visible directement en jeu, la forme de votre arme correspondra à ce que vous avez monté (WYSWYG). En coopération, il ne faudra pas oublier que les deux joueurs n’auront pas toujours les plans ou les éléments qu’ils veulent et qu’ils pourront s’échanger les matériaux nécessaires pour fabriquer leurs jouets aux consoles de forge. Les deux joueurs pourront aussi forger en même temps leurs armements, évitant une certaine attente alors que les hordes d’ennemis fourbissent eux aussi leurs armes. Pour finir, contrairement à ce que les trailers avant la GamesCom auraient pu nous faire croire, l’ambiance du survival horror est toujours présente et il va falloir jouer d’astuces et d’ingéniosité pour ne finir comme dessert pour les nombreux ennemis auxquels nous auront à faire face.

Payday, Rédacteur occasionnel