Borderlands 2 en test, recette du Skag à la sauce au Slag

Salut les chasseurs de l’arche, les malades du loot intensif, les désaxés du pruneau dans la tronche, c’est moi, Marcus ! Non, pas le gros doigtiste avéré incapable de terminer un jeu 3+. Non on parle de l’autre, le seul et l’unique vendeur d’armes de Pandora. Bon, en même temps, je les ai un peu forcés à la cessation d’activité immédiate si tu vois ce que je veux dire… mais revenons à nos moutons. Ça fait plaisir de vous revoir en tout cas. Trois ans… ça fait trois ans que les petits gars de Gearbox Software ne nous avaient pas envoyé un bon gros charter de pigeons acheteurs compulsifs pour nourrir les Skags, enfin, je veux dire, d’aventuriers fiers et courageux, prêts à ouvrir l’arche.
En même temps, depuis l’ouverture de la première arche et la déception de son contenu, faut dire que Pandora n’était plus vraiment la destination la plus sexy de la galaxie… Mais bon, depuis que le Beau Jack s’est mis en tête de trouver cette nouvelle arche ainsi que son gardien et que l’Eridium, la nouvelle ressource énergétique, se met à pousser comme des foutus champignons atomiques sur la tronche d’un frère Bogdanov, c’est sure que ça redonne de l’intérêt à ce bon vieux cailloux. Même si cette fois, vous ne passerez pas votre temps au beau milieu d’un désert aride, mais dans tout ce que cette planète a de plus beau à offrir et croyez-moi les amis, y en aura pour tous les goûts : toundra hivernale, désert brûlants, bases high-tech, villes magnifiques et peuplées d’autochtones accueillants… du vrai tourisme pour bobos parisiens avides de sensations fortes !
Je me souviens, lors de notre première rencontre, ton étonnement devant les magnifiques plaines en Cell Shading qui contrastaient fortement avec l’univers pompé honteusement sur Mad Max et autre Fallout, ce qui, entre nous, sont quand même d’excellentes références. Et bien dis-toi que c’est exactement pareil que lors de ton premier voyage, mais en beaucoup mieux ! Graphiquement, le moteur est beaucoup plus fin et permet toujours d’obtenir une vitesse constante de 60 images par seconde sur des machines de moyenne gamme. Alors bien sûr, sur console, c’est un peu moins impressionnant mais ça reste largement dans les standards du moment. Tu verras, c’est une planète magnifique qui te sera offerte en terrain de jeu ! Et vu que c’est probablement ta dernière demeure, autant que ce soit agréable non ?
Enfin, sauf si tu arrêtes de jouer les radins et que tu m’achètes de quoi survivre… tu verras je te ferais des prix… d’ami. Dès les premiers pas sur Pandora, tel un Neil Armstrong, on se sent tout de suite en territoire connu. Un peu comme ce vieux pote d’enfance qu’on ne voit pas souvent mais dont on apprécie toujours la compagnie. Les commandes sont toujours les mêmes et on sourit devant l’aisance à aligner un magnifique headshot, pour peu qu’on ait une arme correcte. Seuls les déplacements en voiture risqueront de poser quelques soucis une fois la clef de contact plantée, mais rien de grave car on finit par rapidement s’y faire au bout d’une dizaine de minutes.
L’inventaire reste également inchangé, on retrouvera donc nos quatre encarts destinés aux armes qui se débloqueront au fil des niveaux, le bouclier, le module de classe, le module de grenade… Au niveau des armes, leur nombre est toujours aussi impressionnant mais il sera cette fois nécessaire de lutter dans des endroits difficiles pour les obtenir. Inutile donc de rêver trouver un lance-roquette of the dead, à faire pâlir d’envie un des papys d’Expendables au détour d’un tas d’immondice. En règle générale, les items sont beaucoup moins craqués qu’auparavant, ce qui rend le jeu plus fluide dans sa progression, tout comme les missions disponibles qui auront toujours la bonne idée d’être faisable.
En effet, fini d’être bloqué entre dix quêtes de niveaux bien trop faible pour être intéressante et une quête de niveau tellement supérieur au votre que la tenter pourrait se comparer à allumer sa clope dans une chambre à gaz. Gearbox semble avoir réellement pris note des doléances des joueurs du premier épisode et met tout en œuvre pour nous faire plaisir à nous les fans. Les dialogues sont hilarants à en faire dans sa couche et recèle de phrases qui ne tarderons sans doute pas à devenir culte à l’instar du beau Jack, méchant charismatique, toujours friand d’une bonne grosse vanne bien sentie. Tout au long de votre périple vous aurez le bonheur de rencontrer toute une colonie de personnages haut en couleurs, qu’ils soient issus tout droit du premier épisode, comme Scooter ou Roland qui sera votre mentor vers la gloire ou bien de tout nouveau, comme une gamine de treize ans psychopathe à l’extrême.
Chacun possède son caractère et donne au monde de Pandora une crédibilité qui faisait cruellement défaut à son illustre aïeul. Au chapitre des bonnes nouvelles, les missions principales sont bien plus captivantes de par l’ajout d’un véritable scénario et, bien qu’au bout de longues heures, les quêtes annexes finissent par être mises de côté, la faute à une certaine redondance dans leurs objectifs, on se surprend à regarder le nombre des dizaines d’heures de temps de jeu sans s’ennuyer une seule minute. Si cet état de fait est valide pour le mode solo, dites-vous que si par chance, il vous reste deux ou trois amis gamer, alors l’extase est à votre porte. Un peu comme si Karine Le Marchand frappait à la mienne… euh je m’égare là…
Tout ce qui a été dit sera donc transcendé lorsque partagé entre amis consentants. Plus d’ennemis vous ferons face, ce qui induira logiquement plus de loot et donc plus de prise de gueule avec le malotru qui aura chouré le super sniper de la mort juste sous votre nez alors que vous défendiez sa peau. Jouer à Borderlands 2 c‘est un peu jouer à Hippo-Glouton. C’est à qui tirera la couverture à lui en premier. J’ai pu en faire la douloureuse expérience et comprendre pourquoi c’est BiLLOU95 le chef… Heureusement, tout se terminera inexorablement dans d’intenses éclats de rire et, si vous êtes diplomate, par le menu d’échange de butin.
La différence de niveau entre les personnages ne posera pas non plus de grand problème, tant le système de montée en compétence est intelligent. En effet, en plus des niveaux accessibles en remplissant une barre d’expérience à force de génocides localisés, il sera possible de remplir des défis brutasse comme exploser 200 ennemis au lance-roquette ou tuer 50 Skags, ce qui vous octroiera un jeton. Pour chaque jeton il sera possible d’améliorer une compétence, comme raccourcir le temps de recharge des boucliers, augmenter les dégâts au corps à corps comme ceux des armes ou bien réduire le recul… j’en passe et peut être même des meilleures.
Les bonnes idées étant que l’acquisition de ces bonus de compétence n’a pas de fin et peux donc se prolonger indéfiniment jusqu’à ce que vous en aillez ras le bol ainsi que la possibilité d’augmenter vos capacité de port en ramassant de l’Eridium. Cette précieuse ressource s’échangera donc, en ville, contre une augmentation de votre sac, de votre cartouchière à fusil à pompe, à mitrailleuse, lance-roquette, bref, la panoplie complète du petit boucher en herbe.
Conclusion
Trois ans après sa création, Gearbox confirme l’intérêt de sa remarquable série en livrant un épisode qui, certes, ne révolutionnera pas le genre, mais apporte de nombreux éléments et comble les lacunes que pouvait recéler Borderlands. Tout ici est pareil mais en mieux. Le jeu est plus intéressant, plus travaillé, plus beau, plus drôle. Que dire de plus, surtout lorsque l’on sait qu’en multi, il est probablement le jeu le plus agréable et addictif sorti cette année ? Rien si ce n’est de vous conseiller de courir vous le procurer d’urgence, quel que soit votre plateforme de prédilection. Et n’oubliez pas : si vous pensez meurtre, pensez munitions Marcus !
Note globale
Commentaires
3 réponses à “Borderlands 2 en test, recette du Skag à la sauce au Slag”Trackbacks
Regardez ce que les autres en pensent...[...] Disponible depuis peu en téléchargement, la Mécromancienne est le cinquième personnage jouable de Borderlands 2. Sa caractéristique principale ? Oh rien de bien méchant, juste la possibilité d’invoquer un robot immense appelé Deathtrap. De plus, la petite à de nouveaux arbres de talent. En bonus dans le DLC, une clé en or, un flingue en or et une relique de chasseur de l’arche qui booste vos recherches d’équipement rare. Ce pack est proposé à 9.99eur sur toutes les plateformes de téléchargement PC, Xbox 360 et Playstation 3 (gratuit pour ceux qui ont pré-commandé le jeu). Pour en savoir plus sur Borderlands 2, veuillez consulter notre test. [...]
[...] Alors qu’il n’était pas prévu avant le 26 octobre, le premier gros DLC de Borderlands est maintenant disponible sur PC et consoles. Dans Le Capitaine Scarlett et son butin de pirate, les joueurs devront parcourir les dangereuses dunes de sable et les terres désertiques de La Baie des Pirates à la recherches d’anciens trésors. En plus de nouveaux environnements et armes, retrouvez de nouveaux NPCs, une nouvelle ville et des ennemis inédits comme les Sand Pirates et Anchormen. Si vous n’avez pas encore craqué pour Borderlands 2, on vous invite à lire l’avis de Shyn dans notre test. [...]
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