Baldurs Gate Enhanced Edition en test, à nouveau sur les routes, c’est de la Baal !

Créé par Gary Gigax et Dave Arneson en 1973, l’univers de Donjons et Dragons a connu plusieurs supports : le jeu de rôle en premier lieu bien entendu, le film, et le jeu vidéo. Baldur’s Gate, sorti en 1999 en France par Bioware et Black Isle utilise la 2e édition du jeu de rôle mythique comme base et fût un des hits qui marqua l’esprit des gamers. Aujourd’hui en 2012 ce légendaire jeu nous revient grâce à Overhaul Games.

Actuellement on peut ressentir une vague de nostalgie sur lesquelles surfent les producteurs de cinéma comme les développeurs de jeux vidéos. Forts d’anciens succès, ceux-ci n’hésitent pas à réutiliser un ancien hit comme Total Recall au cinéma ou Final Fantasy 7 pour les jeux vidéos, maintenant c’est au tour de Baldur’s Gate de passer à la casserole.

Lors de sa première sortie en France en 1999, Baldur’s Gate fût un succès du fait d’un gameplay en vue du dessus ainsi que pour les détails de l’environnement. Son histoire est loin d’être en reste, vous voilà lancé dans une quête épique, pauvre hère qui ne demandait rien à personne poursuivi par un grand mal.

Elle tient en haleine et on souhaite en connaître toujours plus sur son personnage, car son passé fourmille de zones d’ombres dont on déchire le voile alors que l’aventure avance. Que dire des nombreuses créatures existantes ? Goules, grouilleux, dragons, beholder, rien ne manque au tableau et l’on se fait une joie de les écharper avec effusions d’ichors, hurlements et effets de lumières des sorts.

Sans compter qu’au fur et à mesure de l’aventure, votre héros peut accueillir de nouveaux personnages au sein d’un groupe de six avec qui, selon son alignement, il peut avoir une solide amitié ou au contraire avec qui il sera toujours en conflit. Qu’apporte aujourd’hui cette « Enhanced Edition » ?

Les hautes résolutions actuelles sont prises en charge ainsi que le 16:9, ce qui rend l’interface moins lourde pour le joueur bien que celle-ci soit la même qu’en 1999. Aussi cette version permet de jouer trois nouveaux personnages : une mage entropiste, un chevalier noir et un moine. Ceux-ci ont des quêtes propres et deux d’entre eux permettent de découvrir de nouvelles zones.

De nouvelles images de personnages sont disponible moyennant paiement. Un mode multijoueur et multiplateforme (PC/iOS/Mac/Android), celui-ci permettant a un joueur PC, un joueur Mac, et un joueur Android de se rejoindre sur une même partie, ainsi que des améliorations de l’ancien code évitant ainsi de nombreux bugs. Il ne faut surtout pas oublier les magnifiques vidéos animés qui sont malheureusement bien trop rares au cours du jeu.

Avant le début de l’aventure, le joueur créé un personnage et peut lancer un didacticiel qui permet de se familiariser avec les différentes options de jeu, comme la magie, le vol, la découvertes puis le désarmement des pièges. Le gameplay est toujours le même : vous avancez dans une zone cachée par un système de fog of war qui n’a plus lieu d’être.

Le clic dans une zone non découverte ne permet pas aux personnages de s’y rendre, il vous faut vous armer de patience pour vous rendre au point voulu après moult clics, sur votre route npc ou monstres peuvent apparaître. Dans le cas d’un monstre, la pause est toujours votre meilleur atout afin de lancer vos sorts ou capacités spéciales sur une victime pour venir à bout de groupes de monstres.

D’ailleurs parlons des sorts, ceux-ci sont appris et limités en nombre par le niveau de personnage, que vous soyez prêtre ou mage, après une certaine utilisation vos sorts ne sont plus utilisables jusqu’au prochain repos. De ce fait l’enregistrement rapide et le repos seront les boutons les plus utilisés, en effet, si votre groupe dort en extérieur il a des chances de se faire attaquer, rendant le repos caduc pour la régénération des sorts.

A tout moment vous pouvez changer de sortilèges appris via le livre de sorts divins pour les clercs et paladins, ou le livre de sorts néfastes pour les mages de toute sorte, à nouveau l faudra voir son groupe se reposer pour que ces capacités soient utilisables. La difficulté est omniprésente, car les dégâts d’armes ou encore de sorts dépendent de jet de dés pouvant avoir des effets critiques ou non, en gros un personnage peut tuer très rapidement un ennemi ou au contraire mourir tout aussi vite c’est pourquoi dans ce jeu, il ne faut pas hésiter à avancer avec circonscription car le prochain groupe d’ennemi, ou un boss invoquant un grand nombre d’ennemi, peut être fatal.

Conclusion

Pour les fans de la première heure, mis à part retrouver d’anciens alliés (Imoen haha), de nouvelles vidéos de qualité et « The Black Pit », une arène ou vous pouvez affronter des monstres sous le regard de Baeloth, rien de nouveau, on retrouve même le pathfinding approximatif de la première version et des personnages qui ont oubliés d’apprendre à courir.

Pour les curieux, de belles heures d’aventures les attendent puisque l’histoire est riche et les quêtes secondaires nombreuses, il leur faudra passer outre les graphismes « à l’ancienne » ce qui peut en rebuter plus d’un, mais la création de personnage tributaire de statistiques (système AD&D deuxième édition oblige) ainsi qu’un bon nombre de classe différentes, de plusieurs races, permettent d’avoir un avatar qui nous est propre.

Note globale

Eclipse, Rédacteur