Anarchy Reigns en test, le menu spécial baston et testostérone de PlatinumGames

Il y a des jours comme ça, on a du mal à se lever, il n’y a plus de sucre pour le café, on se tape le petit orteil dans le coin d’un meuble quelconque, et PAF ! La bête se réveille, avec une envie toute particulière de fracasser tout et n’importe quoi (il ne faut pas oublier le hurlement qui va avec). Et bien qu’à cela ne tienne, PlatinumGames nous a sorti un soft justement dans ce but. Anarchy Reigns fait l’apologie du bourrinage, des gros muscles boostés aux nanorobots et aux mutations sans oublier un brin de testostérone saupoudré sur tout cela. Plongeons dans cet univers futuriste où nous attendent Jack, Leo, Baron, Mathilda et Bayonneta (téléchargeable) pour ne citer qu’eux.

Dans le mode campagne vous avez le choix entre deux camps : Noir ou Blanc, Noir vous jouez Jack, Blanc vous jouez Leo. Quel que soit le camp que vous choisissez, vous êtes propulsé après une cinématique très peu explicite dans une zone où des ennemis, des mutants au sang bleu pour être précis, vous sautent dessus avec pour seul but de se faire exploser joyeusement.

La zone en question n’est qu’une partie de la carte où vous pouvez vous déplacer en utilisant des éléments du décor (ascenseur, téléporteur, ventilateur surpuissant, rampe), le but est de réunir assez de points pour avoir accès à une nouvelle mission. Celles-ci sont divisées en deux catégories : des missions principales, qui permettent d’avancer dans l’histoire du héros que vous avez choisi et de débloquer des personnages pour le jeu en ligne, et les missions libres, qui permettent d’engranger assez de points pour arriver plus rapidement aux missions principales.

Le gameplay change quelque peu durant celles-ci d’ailleurs, souvent il s’agit de mini-jeux comme par exemple prendre possession d’une tourelle anti-aérienne pour détruire de vilains robots volants surpuissants, détruire cinquante méchantes sangsues mutantes, mener d’énormes boules colorées vers un but et tuer les mutants présents au passage, il ne faut pas oublier l’essentiel tout de même. Pour se sortir de situations périlleuses, votre avatar utilise un panel étoffé de coups plus ou moins puissants que vous pouvez enchaîner, ainsi qu’un mode de combat (ravage) où vous causez d’énormes dégâts tout en étant invincible.

Sur certains combats vous pouvez aussi compter sur des alliés, d’ailleurs si vous souhaitez changer de gameplay, vous pourrez les jouer. Et n’oublions pas les différents objets que vous pouvez obtenir tels que le fusil, les grenades, le bouclier ou tout simplement de quoi vous soigner. Le scénario quant à lui est bien ficelé, on finit par s’attacher à Jack par exemple, le jeu est agrémenté de scènes cinématiques de qualité et une bande son assez riche mais son intérêt n’est pas là et ça se sent.

En effet ce jeu est surtout multijoueur et proposes plusieurs modes de jeu en ligne : la battle royale à 16, le match à mort en équipe, baston en duo, match à mort en duo, match à mort, match en cage, capture de drapeau, capture du drapeau à 3 équipes, baston en équipe, deathball, survie, survie de fou et combat aérien. Le nombre de modes online est assez éloquent. Sur chacun des plateaux de combat il peut y avoir des évènements comme l’arrivée d’un camion fou, le passage d’un train, ou encore le largage de bombes qui rendront le combat plus intéressant.

Durant votre avancée dans le mode campagne, faisable en une vingtaine d’heures, vous débloquerez certains pouvoirs utilisables en ligne, ainsi que des nouveaux personnages jouables ayant chacun des styles de combats différents tel qu’un ninja nanoboosté, une tueuse chinoise, un homme-taureau cybernétique, etc. Que dire au sujet des modes de jeu présents ? Pour le moment il n’y a pas encore assez de monde pour essayer le mode battle royale à 16, et tester un autre mode de jeu online est aussi difficile puisque l’attente est grande, souvent un membre perd patience et se déconnecte, dommage quand on sait que ce jeu a surtout été développé pour le mode multi, et le mode solo ne bénéficie pas de qualités assez grandes pour être un argument de vente, surtout qu’il devient très vite répétitif malgré des cartes variées.

Conclusion

Si vous souhaitez un bon défouloir, et si la communauté se développe dans le bon sens, Anarchy Reigns peut très vite devenir une référence du jeu multijoueur car les différents modes de jeu sont un très bon exutoire. Pourtant aujourd’hui ce n’est pas encore le cas et on se retrouve avec un jeu fini en vingt heure et des personnages débloqués mais qui restent au placard.

Note globale

Eclipse, Rédacteur