Dungeonland en test, attractions mortelles à tous les niveaux

Roulement de tambours ! Mesdames et Messieurs merci d’accueillir sous un tonnerre d’applaudissements le premier bébé de Critical Studio, voici venir à présent : Dungeonland. Bon, blagues à part (mais pas sans rapport) Dungeonland est un hack & slash coopératif se déroulant dans un parc d’attraction maléfique. Le but du jeu est simple : trois héros veulent s’en mettre plein les poches et débarrasser le parc de son horrible propriétaire « Le maître du donjon ». Mais bon comme souvent c’est plus facile à dire qu’à faire, le jeu se compose de trois mondes (et un quatrième prochainement) chacun possédant trois niveaux de difficultés et trois niveaux de défis par difficulté.
Dans chacun de ces mondes, nos vaillants et cupides héros vont devoir traverser deux niveaux et battre un big boss. Ces niveaux sont des espaces ouverts divisés en sections qu’il faudra nettoyer un minimum pour pouvoir progresser. Sur le papier ça à l’air simple, mais en vrai le nombre de monstres et les dégâts qu’ils infligent font de votre parcours une épreuve de force.
Le bestiaire du jeu est vraiment sympa et adapté au thème du parc d’attraction, on trouve de tout : des lapins magiciens faisant apparaître de mini lapin suicidaire, des tourelles lanceuses de bière, des canards géant un peu catcheur (ils font un bruit à la Donald Duck en mourant !!!), des singes ninjas etc. Et surtout chaque ennemi a des qualités et des défauts différents, ce qui fait que foncer dans le tas et un peu suicidaire sans vous organisez avec vos coéquipiers. Les niveaux de leurs côté sont plutôt biens faits et variés, on trouve de tout dans les décors, de la savane, des terrasses de restaurant, des grandes rues façon Disney Land.
Il y a souvent plusieurs chemins possibles pour parvenir à la fin, et si certains sont plus longs que d’autres, on trouve souvent des trésors en fouillant un peu dedans. Certains niveaux font même preuve de beaucoup de fun, comme celui de la course où une rangée de scie sauteuse vous poursuit tout au long d’un circuit, en gros « run or die », très bien fait. Chaque joueur aura le droit de choisir entre trois classes, un guerrier qui fait office de tank, un voleur plutôt orienté dégât et enfin un magicien qui fera le soin et les dégâts de zone.
Chaque héros possède trois capacités, un attaque normale (au corps-à-corps ou a distance), une attaque spécial propre à sa classe (un mur de feu pour le mage par exemple) et enfin une capacité spécial vraiment utile que si elle est utilisé en groupe. Le guerrier réduit les dégâts qu’il prend mais ne peut plus attaquer, le mage rend invincible quelqu’un et le voleur inflige de gros dégâts dans le dos des ennemis. Avec cela, chaque personnage démarre avec trois potions aux effets variés. Il y a des potions grenades, des potions qui soignent, des potions qui rendent invincibles etc.
Il faut comprendre que les héros sont préparés mais le problème est : il n’y a que trois vies pour finir un monde, et elles sont partagées. Si un héros meurt le groupe perd une vie, il est donc très important de jouer en équipe car en partant de son côté on risque de mourir bêtement et de faire perdre une vi au groupe. Dans le jeu, on peut personnaliser de nombreuses choses grâce aux sous gagnées, les potions, des costumes, débloquer des sous-classes de héros, et même obtenir des passifs pouvant grandement aider. On ne peut pas espérer réussir dans les difficultés élevées sans s’être équipé un minimum.
Et enfin, il existe un mode de jeu où on joue le méchant. Il s’agit donc de tuer les héros en faisant apparaître des pièges, des monstres et des boss. Un mode vraiment sympathique, on choisit au départ un deck de cartes où on sélectionne ses monstres, ses pièges, notre avatar big boss et toutes nos capacités. En jeu, des cartes seront tirés régulièrement jusqu’à 6 dans votre main et à nous de tendre des pièges fourbes aux héros pour les tuer le plus vite possible. On possède 6 points de mana, et chaque carte coûte entre 1 et 3 points de mana, ce système permet d’empêcher le méchant de poser d’un coup trop de choses. Ensuite, en blessant les héros, le maître du donjon remplie une jauge à trois niveaux, et au niveaux trois il peut libérer un super-monstre ou une grosse vague de monstres normaux.
Et surtout, il y a un bouton « Rire diabolique » pour faire retentir votre plaisir à travers tout le parc (il y a même une statistique rires/minute à la fin). Maintenant, il faut savoir que ce jeu est surtout fait pour le multijoueur, car si les bots sont pas trop mal fait, il est souvent frustrant de perdre une partie car on est sur le point de mourir et le bot nous regarde agoniser à côté en esquivant des attaques ennemis et en courant tout autour de notre sur-le-point-d’être cadavre.
Conclusion
Pour 10 euros, Dungeonland est vraiment un hack & slash orienté multijoueur très sympa, il y a pas mal de contenu à débloquer, de la difficulté au rendez-vous et beaucoup de fun. C’est le genre de jeu qu’on lance pour une petite partie sans prise de tête, on passe son moment de fun et de rage (si on perd) et voilà on repart serein.
Note globale