The Incredible Adventures of Van Helsing en test, tel père tel fils

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The Incredible Adventures of Van Helsing narre les aventures pittoresques du fils du célèbre chasseur de vampires qui marche sur les traces de son père, rejoignant le Royaume de Borgovia en compagnie d’une amie spectre (qui, purement par hasard, vient de là-bas), et ce afin de répondre à l’appel au secours des indigènes. Sans trop vouloir vous en dévoiler (bon, de toutes façons, le scénario ne brille pas par son grand suspens), ce n’est pas à des vampires que vous allez avoir à faire particulièrement, mais à… un peu tout le reste. Loups-garous, robots, monstres en tous genres, le jeu va vous permettre de massacrer des tas de saletés. A croire que toutes les forces du mal se sont données rendez-vous à Borgovia. J’imagine qu’après que la porte des enfers de Sunnydale ait été fermée, ils devaient bien aller quelque part (comprenne qui pourra, mais en bons geeks que vous êtes, je suis certaine que vous aurez saisis).

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Tout d’abord, vous vous devez de savoir que ce jeu est un hack’n'slash. Il emprunte de nombreux mécanismes de gameplay à la série des Torchlight, au passage. Votre compagnon, une spectre dénommée Lady Katarina, est particulièrement utile, puisqu’elle permet, outre de porter des objets (vous pourrez d’ailleurs l’équiper avec certains, comme un talisman, ou des armes), d’aller les vendre pour vous pendant que vous continuez l’aventure, mais également d’acheter des potions (de vie ou de mana), d’attaquer vos adversaires, ou de vous renforcer tout en restant dans un mode « éthéré » empêchant les ennemis de s’attaquer à elle (elle ne pourra alors pas attaquer non plus). Principale interlocutrice de Van Helsing junior, Katarina a toujours le mot pour rire, et dans l’ensemble, sa personnalité est une réussite, m’ayant arrachée pas mal de sourires et de « tsss ! ».

Le jeune chasseur de monstres n’est pas en reste côté action, puisque vous allez pouvoir l’équiper d’une arme à distance (fusil / pistolets) et d’une arme de corps-à-corps (épées, soit une à deux mains, soit deux à une main). Comme dans tout hack’n'slash ou presque, des « talents » vous permettront de personnaliser quelque peu Van Helsing, en lui permettant de devenir beaucoup plus efficace au corps-à-corps ou à distance, ou encore en lançant des sortilèges (comme des boules de feu ou un « rayon de la mort »). Certains points acquis en progressant pourront être dépensés également dans des compétences passives, ou quelques sorts spéciaux, comme le « soin », donné dès le départ, et de loin le plus utile durant la totalité du jeu. Là où le jeu se fait original quelque peu, c’est que votre compagnon fantomatique n’est pas en reste côté « Talents », puisqu’elle pourra elle aussi gagner des niveaux, et obtenir des points de talents. Néanmoins, la plupart d’entre eux auront pour principal objectif de booster le chasseur de monstres de manière passive.

Le gameplay de combat en lui-même n’a rien de particulier : il suffira de cliquer sur les adversaires pour leur tirer dessus, et de se déplacer à la manière d’un FPS ou TPS en utilisant les touches du clavier. Pour résumé, The Incredible Adventures of Van Helsing ne propose rien de neuf sous le soleil, mais attirera les joueurs (et pas que les fanas de hack’n'slash) avant tout par la diversité de ses environnements, son ambiance, ses traits d’humour, et son histoire qui, bien que très standard, est rondement menée d’un bout à l’autre par l’intermédiaire de quêtes qui s’enchaînent efficacement. Ah, on trouve également les classiques possibilités offertes par le genre : armes améliorables via des sortes de runes, possibilité de « crafter » des objets magiques en en mixant plusieurs autres, etc. C’est donc clairement du côté de l’ambiance et de l’univers (très proche d’un film que je cite plus loin) que l’on trouvera le grand intérêt du jeu.

Du côté des défauts, on peut citer le pathfinding parfois hésitant, pour commencer, le moteur étant un peu rigide. Les ennemis sont également très visiblement « posés » sous forme de packs, que l’on peut « aggro » à distance et faire un pack après l’autre, une certaine lassitude pouvant en découler. On aurait également aimer plus de types d’armes différents : si on résume les armes utilisées en terme de « classes de personnage », ça nous fait donc d’un côté le tireur et de l’autre l’épéiste, ce qui fait bien peu. Comme vous le comprendrez plus loin dans cet article, j’ai également été assez déçue par la sous-exploitation d’idées qui auraient pourtant méritées d’être plus travaillée (peut-être pour une suite !).

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Les graphismes sont corrects, sans être réellement exceptionnels (une mention spéciale pour Lady Katarina, très bien représentée, et qui possède une « forme de combat » vraiment sympa), de même que les bruitages, qui concourent à l’ambiance générale. Les voix comme les textes sont en anglais, ce qui pourra en rebuter plus d’un. Le style des graphismes et le design des environnements, des équipements et des personnages est à mi-chemin entre le sombre gothisme auquel on pourrait d’abord s’attendre lorsqu’on entend le nom de Van Helsing (ce qui rappelle immédiatement Bram Stocker) et le côté un peu plus steampunk développé déjà dans le film « Van Helsing » avec Hugh Jackman et la sculpturale Kate Beckinsale.

Notons enfin qu’au fur et à mesure de votre progression dans l’intrigue principale, vous aurez l’opportunité de récupérer un QG, et de l’améliorer et de le défendre contre des adversaires. Si l’idée est vraiment chouette, son utilisation est exotique, anecdotique même. On aurait réellement aimer votre cette idée entièrement développée, et prendre une place centrale dans les mécaniques de jeu, par exemple en ayant la possibilité de recruter des PNJ qui viendraient renforcer le QG, ou en ayant plus d’améliorations à faire dedans. Dommage !

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Conclusion

The Incredible Adventures of Van Helsing est un hack’n'slash très correct, mais ne sortant pas particulièrement des rangs. Il est néanmoins suffisamment sympathique et bien conçu pour vous offrir de nombreuses heures de jeu (comptez 10 / 12h de jeu en moyenne, incluant les classiques quêtes annexes, malheureusement assez rares). Si vous n’êtes déjà pas fana du genre ou de l’univers, ce jeu ne vous apportera pas grand chose. Une bonne référence est encore une fois Torchlight : si vous l’avez apprécié, vous devriez également apprécié « TIAVH » – mais avec une finition légèrement inférieure au 2e volet de Torchlight. Je lui aurais mis 3 seulement si l’ambiance n’était pas aussi réussie, donnant au jeu une vraie personnalité, au-delà du gameplay. De très nombreuses références cultes sont également à découvrir tout au long du jeu, et l’humour donne vraiment le ton à ce jeu qui ne se prend pas réellement au sérieux, pour notre plus grand plaisir.

Note globale

★★★☆☆

Catz, Rédactrice

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