Batman Arkham Knight en preview, nos premières impressions

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Hier après-midi nous avions rendez-vous avec le Batman. Enfin quand j’évoque la chauve-souris, je ne parle ni de Christian Bale, ni de Michael Keaton, mais bien du Batman viril, sombre et sans pitié qui a fait la renommée des Londoniens de Rocksteady Studios. Si le dernier jeu Batman en date était développé par Warner Bros Montréal, les Anglais n’ont pas dit leur dernier mot et préparent le « Grand finale » de leur saga Arkham entamée il y a maintenant plus de 5 ans. Si comme moi vous avez été déçus par Batman Arkham Origins, ne partez pas tout de suite, car ce jeu pourrait bien vous réserve quelques surprises agréables. Tout d’abord, plantons le décor funeste d’Arkham Knight. Un an après les événements d’Arkham City et la mort du célèbre Joker, la métropole de Gotham est en proie à sa plus grande menace : la veille d’Halloween, Jonathan Crane alias L’Epouvantail menace de gazer la ville entière à l’aide d’une énième substance toxique dont lui seul à le secret.

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La Police de Gotham décide par précaution d’évacuer les 6 millions d’habitants et laisse donc la cité déserte qui sera, vous l’avez déjà compris, votre nouveau terrain de jeu. Après un travelling arrière qui nous présente l’immensité de la ville (qu’on annonce comme 5 fois plus grande que la prison d’Arkham, tout de même) le tout par une pluie battante, nous nous retrouvons face à Batman perché comme à l’accoutumée sur une tour radio. Sa première mission sera de rejoindre le Commissaire Gordon en haut de l’immeuble du GCPD. Première petite claque, le présentateur de cette démonstration fait une plongée fulgurante vers le sol et l’impression de verticalité et de profondeur de champ est encore plus saisissante que dans les précédents opus. Notre héros peut donc à nouveau planer, plonger, se rattraper et profiter de l’aspiration pour rejoindre les toits des immeubles.

Les développeurs semblent avoir encore accentué la sensation de liberté toute caractéristique des Batman Arkham dans ce nouvel épisode et nous remarquons rapidement que le grappin n’est pas utilisé à outrance pour reprendre de la vitesse comme nous avions habitude de le faire auparavant. Après nous avoir montré de quoi était capable la chauve-souris en plein vol, retour sur le plancher des vaches et place à la technique. Car si Rocksteady nous avaient habitués à une certaine maitrise de l’Unreal Engine 3 avec leurs précédentes productions, il faut croire qu’ils ont mis à profit leur expérience sur le moteur d’Epic et ont profité de la puissance des dernières machines de Sony et Microsoft pour pondre un titre plus que léché. Dans la version PC qui nous était montrée, les effets, les animations, les éclairages et particules, tout était parfaitement calibré pour s’immerger complètement dans l’histoire de ce Batman Arkham Knight.

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Bon alors certes, c’est beau, mais ça ne suffira pas à nous faire revêtir une nouvelle fois le costume du superhéros. Pas de panique, le jeu reprendra le gameplay déjà parfait d’Arkham City : a priori et de ce que nous avons pu voir, il n’y aura pas de points d’ancrage spécifiques pour le grappin comme dans Origins (ouf !). Les combats eux conservent le dynamisme du jeu de 2011 avec deux ajouts mineurs, la possibilité de ramasser les armes des bad-guys (battes, barres de fer, etc.) pour varier les plaisirs du pif paf à la sauce Batman et un nouveau combo : le fear-takedown qui mettra à terre trois ennemis équipés d’armes à feu en un coup. Enfin et c’est la l’un des principaux atouts du titre : vous pourrez piloter la fameuse Batmobile du chevalier noir. D’ailleurs, on nous en a fait démonstration pendant une vingtaine de minutes et franchement, ça donne envie de se mettre au volant du bolide.

D’une simple pression de touche, vous designez sur le sol l’endroit ou faire apparaître l’engin puis le pilote automatique s’occupe de l’amener jusqu’à vous et ceci à n’importe quel instant. Vous pouvez ensuite vous mettre au volant et déchaîner la fureur mécanique de la Batmobile dans tout Gotham. A vous les joies de l’écrasement d’ennemis, du défonçage de murs et de carcasses de voitures. Le moteur hurlant, vous déambulez à toute blinde dans la ville en proie au crime organisé et défouraillez vos ennemis à l’aide des nombreux gadgets du véhicule (qu’on nous promet upgradables…). Non seulement, le modèle 3D regorge de petits détails, mais l’ambiance sonore est elle aussi soignée : le moteur rugit lorsque vous enclenchez le turbo, l’impression de surpuissance offerte par ce véritable tank urbain qui semble inarrêtable est bien là.

A noter deux petites mécaniques de gameplay associées : la possibilité de tourner sur soi-même à l’arrêt ou à pleine vitesse en positionnant les roues du monstre en angle droit (pratique pour changer de direction rapidement) et un mode éjection accessible à tout moment qui vous propulse hors de la Batmobile pour finir votre course dans les airs. Les développeurs se sont même amusés et proposeront des challenges que vous devrez effectuer intégralement à l’aide du véhicule. On nous a par exemple montré un des nouveaux défis de l’Homme-mystère. Ici, le Sphinx demandait de participer à un parcours d’obstacles confortablement installés dans le châssis de notre amas de métal. C’est dans ce cadre que nous avons pu découvrir qu’il était tout à fait possible de s’élancer et conduire sur des pans de murs entiers à l’aide du réacteur arrière. On imagine déjà que de nombreuses zones de la ville ne seront accessibles qu’en faisant des pirouettes avec ce bolide. Intéressant.

Pour terminer, si le studio n’a pas voulu nous en dévoiler trop sur le scénario du jeu, il semblerait qu’Oracle tienne une place importante dans l’histoire. En effet, la demoiselle n’a pas écouté les conseils de son père (James « ‘stache » Gordon) et est restée aux côtés de Batman au lieu de fuir la ville de Gotham. D’ailleurs, elle sera toujours d’une aide précieuse lors de votre quête en vous donnant de précieux indices depuis la Tour de l’horloge, où elle a élu résidence pour le bien de cet épisode. Comme vous avez pu le voir dans la première bande-annonce du jeu, de nombreux vilains seront de retour, on pourra citer pêle-mêle le Pingouin, Double Face, Harley Quinn ou bien évidemment l’Epouvantail mais un petit nouveau fera son apparition pour la première fois dans un jeu Batman. Ce Chevalier d’Arkham comme il est décrit ici et là conclut la présentation in-game à laquelle nous avons assisté et ne nous sera malheureusement pas révélé plus en détail. Sachez toutefois qu’il donnera lui aussi sa dose de fil à retordre à notre héros masqué.

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Bref, ce Batman Arkham Knight a tout du chant du cygne Batman-ien de Rocksteady, sorte d’ultime hommage à leur amour de jeunesse : une ville gigantesque complètement ouverte dès le début de l’aventure, une Batmobile nerveuse rugissant à chaque accélération, une chauve-souris habile, mais pas handicapée comme l’était celle d’Origins, des performances graphiques encore revues à la hausse… Que demander de plus ? Une histoire épique ? Nous avons encore de longs mois pour en savoir plus sur celle-ci d’ici la sortie du titre plus tard cette année sur PC, Playstation 4 et Xbox One. En tout cas, ce premier contact avec l’ultime volet de la saga Arkham nous a rassuré et on à hâte de s’élancer à nouveau dans la nuit noire la cape au vent et le batarang à la ceinture.

BiLLOU95, Rédacteur en chef

Commentaires
Une réponse à “Batman Arkham Knight en preview, nos premières impressions”
  1. Batou dit :

    Fap fap fap, bon terminez l’optimisation de la version PC avant de le sortir les gars.

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