Gamescom 2011 – Canapés, climatiseurs et Xbox 360 chez Microsoft

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En ce jeudi midi nous étions conviés sur le stand Microsoft pour voir le dernier opus de la série des Gears of War d’Epic (qui nous rappelle qu’ils fêtent leurs 20 ans aujourd’hui). Cet épisode définitif est censé terminer l’histoire introduite il y a déjà 5 ans de la lutte (ou.. plutôt la survie) de l’humanité contre les locustes qui ont envahi la Terre et comptent bien en devenir les propriétaires exclusifs. La démonstration de 30 minutes à laquelle nous avons assisté prend place au début de l’aventure (Acte 1, chapitre 3 sous-titré Homecoming) et nos héros qui se sont crashés dans l’océan doivent explorer les environs de la côte germanique pour récupérer eau et nourriture.

Le producteur du jeu introduit le principe du Squad 4, pendant tout le jeu vous serez à la tête d’une petite escouade dont les membres changeront régulièrement, histoire d’en apprendre plus sur le background des COGS. On nous parle également d’une présence féminine récurrente dans l’équipe qui saura surement adoucir les moeurs virils des bad boys auquel on est habitué à avoir à faire dans la série. On se doute aussi bien que ces éléments (quatre protagonistes, une femme) sont autant de raisons de partager le nouveau mode coopératif qui vous permet de faire la campagne avec vos amis en drop-in drop-out et, pourquoi pas, avec votre chère et tendre !

Revenons à l’histoire, cette band of brothers avec Cole à sa tête va donc commencer par explorer les environs du crashpoint à Hanovre et rapidement tomber contre un groupe de survivants qui ont clairement une dent contre les COGS qui, selon eux, les ont laissé tomber pendant la guerre contre les locustes. Ils ne manqueront pas de vous signaler que tout se monnaye et qu’à moins de payer des charmes de la demoiselle, ils vont devoir aller chercher leur nourriture dans une échoppe en plein milieu de la zone ennemie. Le groupe décide donc de partir à la recherche de leur repas du soir et déambule dans une ville en ruine jusqu’à un petit parc où malheureusement pour eux, tout ne va pas être de tout repos. La séquence de combat débute par la présentation de nouveaux ennemis plutôt coriaces : les glowies. Ces bestioles aux teintes jaunes ont la possibilité de muter, et ainsi d’être plus résistants à vos attaques. Vous allez donc devoir varier les plaisirs, entre mitrailleuse, grenades et tronçonneuse pour arriver au bout de cette aventure vivant. Après avoir à faire à un tentacule géant, nos quatre compères poursuivront leur mission jusqu’à l’échoppe (fin de la démonstration).

Finalement on a été assez impressionnés par cette nouvelle mouture GOW, plus fluide (on est à 60fps en quasi-constant), moins aliasé et comportant des textures haute résolution, on atteint un niveau de qualité vraiment impressionnant grâce aux modèles high poly, aux animations et blur retravaillés qui pousse la Xbox 360 dans ses retranchements. Les équipes de développement nous assurent qu’elles utilisent les toutes dernières versions du moteur maison et qu’ils continuent à optimiser le jeu qui est déjà bluffant. Pour conclure, ils nous précisent qu’un mode multijoueurs en coopération arcade sans cinématiques sera présent dans la galette, que la campagne est jouable à quatre en ligne, comme en splitscreen (avis aux possesseurs de grosses TV). Cette dernière sera d’ailleurs plus longue que celle du précédent Gears of War 2 et contiendra plus de 2h de cinématiques. Bref ce troisième Gears of War est, de ce qu’on a vu, encore une fois une vitrine pour la console de Microsoft et qui plus est prend la voie du tout coop, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Sortie toujours prévue le 20 septembre 2011.

Après cette petite session de TPS « épique », on passe à du FPS, toujours sur Xbox avec le dernier né de 343 Industries : Halo Anniversary. Pour fêter les dix ans de la longue saga Halo qui a signé l’émergence du gameplay FPS orienté console, le studio prépare un ré-édit du tout premier jeu sorti sur le premier hardware de Microsoft. La démonstration de 30 minutes présentait un des niveaux (343 Guilty Sparks), à la fois dans son expérience 2001 comme dans cette nouvelle mouture haute définition. L’aventure commence et on se trouve devant les textures fades (bien que correctes pour l’époque) et les environnements sombres d’Halo, le producteur du jeu dézingue quelques Grunts et tout d’un coup, appuie sur le bouton « back » de la manette. Et là, devant nos yeux c’est un tout nouveau jeu qu’on découvre !

En effet la particularité principale de ce Halo Anniversary est la possibilité de switcher en (vrai) temps réel de la build originale de la Xbox à une version entièrement retravaillée. On découvre vraiment un nouveau jeu, l’environnement est bumpmappé, les éclairages sont.. présents (presque un peu trop, c’est très flashy) ! Et la végétation est omniprésente. Les gens de 343 nous affirment que pour conserver le feeling du jeu et ce qui a fait son succès (son accessibilité entre autres) ils ont conservé une partie du code original et ont redesigné toute la partie graphique et sonore (musique réorchestrée au Skywalker Sound). Le switch d’une version à l’autre est instantanée, pour preuve, lors d’un combat il passe régulièrement d’un mode à l’autre.

Mais leur rafraichissement ne s’arrête pas là : Les terminaux originaux qui vous donnaient des informations sur l’univers et l’histoire ont été refaits. Exit les lignes de texte barbantes, bonjour les séquences cinématiques en Full HD. Enfin, la présentation se termine par un petit bonus qui nécessite de nous équiper de lunettes 3D actives. Une fois les verres synchronisés, on aperçoit à l’écran les armes et certains éléments du décor en relief. Ce n’est pas transcendant, certes, mais c’est un petit cadeau supplémentaire que l’équipe de développement à incrusté dans le jeu.

Au sortir de cette présentation on a un avis mitigé : oui cette version 2011 du premier gros FPS console est assurément un titre intéressant pour les fans de l’univers qui vomissent devant le moteur du jeu original, mais d’un autre côté n’avait-il pas son charme ? Ce remake (bien qu’on veuille nous faire comprendre que ce n’est pas que ça) dénature peut-être le titre par ses images trop chatoyantes et au final on a presque du mal à retrouver le plaisir qu’on a eu avec le premier épisode. Le jeu sort le 15 novembre et sera proposé à petit prix dès sa sortie, c’est surement le plus beau cadeau qu’ils pouvaient nous faire.

Pour terminer ce début d’après-midi de jeudi chez Microsoft, Delva et moi-même avons profité d’une salle vide pour s’installer confortablement devant canapé et climatiseur et assister à une démonstration de plusieurs nouveautés à venir sur Xbox Live. Tout d’abord l’intégration récente des fournisseurs de télévision dans le dashboard. Ici expliqué autour du network anglais SKY et son player, les designers ont souligné le fait que ce lecteur était un hub à lui tout seul et vous permettait de regarder les programmes tout seul devant votre écran comme à plusieurs via un système combinant avatars Xbox et environnements virtuels. Assez sympathique pour par exemple suivre un match de foot à la TV en compagnie d’amis sur Internet, vous pouvez commenter via le chat audio privé tout en regardant une image de qualité HD. Cette fonctionnalité est déjà disponible en France en partenariat avec Canal+.

Puis on a dû gesticuler devant l’écran puisqu’on a parlé du Kinect HUB. Ce service complémentaire au dashboard original vous permet de contrôler une bonne partie des éléments de l’interface de la console avec le détecteur de mouvement. Un bon moyen d’introduire le nouveau dashboard Twist Control qui fera son apparition cette fin d’année. Ce qui frappe dès le lancement, c’est son look. Pour faire clair, Microsoft a décidé d’unifier les interfaces de ses différentes plateformes et systèmes d’exploitation. Le parti-pris minimaliste et carré de Windows Phone 7 est donc ici appliqué à la console de salon (avant de faire son apparition sur Windows 8 dans deux ans). Ici, plus question de blades ou de panneaux coulissants vers le fon de l’écran, on se trouve face à des.. fenêtres, des cases ayant chacune son utilité et remplissant plus ou moins d’espace sur l’écran. Sur la page principale (home) on retrouvera un lien rapide vers son profil, le marché, les messages, quelques publicités, etc. En haut de l’écran se trouvent des noms représentant diverses catégories (search, games, social, music, movies..).

Attardons-nous sur une des grosses nouveautés de ce dashboard : la fonction recherche via Bing. Le moteur de recherche de Microsoft est utilisé ici pour rechercher n’importe quel contenu sur le Xbox Live (jeux, films, musique). Une fois nos mots-clés trouvés, l’écran affiche dans l’ordre les différents objets disponibles. Vous pouvez à partir de là affiner votre recherche préliminaire en choisissant le type de media. Le tout peut également être piloté sans toucher à la manette via Kinect en parlant simplement à votre détecteur de mouvement et lui indiquant « xbox search .. ». D’ailleurs Kinect est désormais intégré à tout le dashboard, plus besoin d’aller dans un espace dédié. Des petites flèches sur le côté du dashboard permettent « d’attraper » l’écran à l’aide de sa main et de faire glisser jusqu’au panneau suivant.

D’autres fonctionnalités débarqueront avec l’arrivée du dashboard comme par exemple Beacon. Cet outil vous permet de créer des alertes entre amis et ainsi de planifier par exemple une partie de jeux en ligne. Ainsi plus personne ne trouvera d’excuse pour avoir « zappé » la soirée. Les beacons peuvent également être balancés sur Facebook (lui aussi implémenté plus profondément dans cette mise à jour). Enfin la technologie cloud fera son apparition. Les joueurs attendaient depuis longtemps la réplique de Microsoft à Steam et Sony, ça sera chose faite cet automne avec une sauvegarde automatique de votre profil et vos sauvegardes de jeux en ligne sur les serveurs du géant américain. Apparemment pas de limites de capacité, du moins ils n’ont pas réfléchi à une telle limite et assurent qu’aucun joueur ne sera frustré par un manque de place.

Comme d’habitude Microsoft change la donne avec son dashboard, une opération qu’il renouvelle de plus en plus souvent, comme si la plateforme Xbox était sans le vouloir le cobaye des designers de la firme de Redmond. Force est de constater qu’une nouvelle fois, ils rajoutent du contenu supplémentaire et le tout à l’air de fonctionner encore plus rapidement qu’aujourd’hui. Après côté design, chacun se fera son avis sur la bestiole à sa sortie (prévue pour noël 2011) car les goûts et les couleurs..

BiLLOU95, Rédacteur en chef

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