Syndicate en preview coopérative, I need a reboot !!

Ah les jeudis.. Certains connaissent peut-être il y a le salon de recrutement “Les Jeudis” destinés à ceux qui cherchent un boulot dans l’informatique, allant du Bac+2 à Bac+10000. C’est donc après une longue cession de dépôt de CV et d’entretiens que je me rendais à la présentation d’Electronic Arts sur trois de ses prochains jeux à gros budget: Mass Effect 3, Kingdoms of Amalur Reckoning et Syndicate, tous trois destinés à sortir dans les semaines qui suivent. Pendant cette présentation, je n’aurais malheureusement eu le temps que de jouer à Syndicate le temps de plusieurs parties coop, les portes étant en train de se fermer pendant que j’incarnais le Commandant Shepard dans Mass Effect 3.

Quant à Reckoning, je n’y aurais pas touché du tout, ayant juste eu le temps de voir qu’il était disponible d’incarner un personnage de niveau 20 pendant une petite heure en plein milieu de l’aventure. C’est donc parti pour cette présentation de Syndicate. Déjà ça commence mal, on me tend un gamepad de 360, je cherche un clavier caché à tout hasard, c’est donc légèrement déboussolé et faisant légèrement n’importe quoi que je commence cette partie. Dans le lobby j’ai le choix entre quatre personnages, qui n’ont aucune capacité différentes les uns des autres si ça peut en rassurer, et qui sont tout les quatre aussi inexpressif l’un que l’autre.

La mission commence dans un van où j’ai le temps de tourner la tête quelques secondes pour vérifier cette affirmation et me voici sur le terrain avec mes trois autres équipiers on tire sur tout ce qui bouge, et comme 95% des FPS contemporains, la santé se régénère d’elle-même. Cependant, je finis rapidement par tomber sur le terrain, la faute à une tourelle protégée par un champs de force, il me reste la possibilité de me déplacer lentement avant d’être “réactivé” par un coéquipier, gagner un peu de vitesse en spammant le bouton A; je verrais plus tard que si on continue à me tirer dessus ça m’enlèvera également cette possibilité, me condamnant à attendre une réanimation tout en ayant l’occasion de voir à travers la vue de mes coéquipiers.

Nous zigouillâmes cette infâme tourelle, et avançâmes dans la mission. Après quelques ennemis tués, nous fûmes confrontés à d’autres tourelles, mais également des ennemis spéciaux (que je nommerais agents par la suite), arrivant par un ou par deux en plus des ennemis ordinaires. Ces agents, plus forts donc, sont la plupart du temps équipés d’une arme spéciale (qu’il sera possible d’utiliser une fois celui-ci abattu mais sans pouvoir la recharger), et ont soit une forte régénération (comme les personnages principaux de pratiquement tout les FPS modernes), soit un bouclier de protection les rendant insensible à nos balles.

C’est à ce moment là qu’il faudra “hacker” l’ennemi pour faire sauter cette protection, et s’arranger pour qu’il y en ait toujours un pour réactiver les autres. Une fois cet agent tué, il fut aussi possible de récupérer sa puce contenant soit disant un tas de données stratégiques mais surtout quelques points en plus. A ce sujet, c’est probablement anecdotique, mais oui il sera possible d’engranger des points pendant les missions: réanimer un coéquipier, tuer des ennemis, leur voler leur puces, tuer un deuxième ennemi dans la foulée, remplir un objectif secondaire, ou tout simplement finir la mission; tout sera prétexte à glaner quelques points supplémentaires, ceux-ci faisant grimper le rang du joueur entre deux missions.

Au bout du compte et après 45 minutes de jeu pour environ 3 missions, il m’est resté une impression mitigée sur ce mode de jeu. Il se laisse jouer c’est pas un problème, il devrait rencontrer un certain succès auprès des possesseurs du jeu, mais suffira-t-il à justifier à lui-seul l’investissement ? C’est encore à prouver. On aura vite la réponse puisque le titre de Starbreeze pour Electronic Arts sortira le 23 février prochain sur PC, Xbox 360 et Playstation 3.

Jibece,