F1 Online The Game en preview, pilotes rejoignez vos navigateurs web

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Il y a quelques jours, les gentils développeurs de chez Codemasters étaient en visite à Paris pour nous présenter F1 Online The Game, un jeu de « tutures » donc, mais cette fois-ci en free2play et sur navigateur web. N’étant pas un grand fan de cette discipline, c’est donc en trainant un peu les talons que je me rends dans l’une des salles de réunion d’un coquet hôtel parisien pour vibrer au son des crissements de pneu et des moteurs en furie. En effet, au risque d’en décevoir certains, je ne suis pas un grand amateur des simulations automobiles à grand renfort de volant et de pédalier. Tout juste capable d’aligner quelques circuit sur Gran Tourismo et à mille lieu de comprendre parfaitement tous les tenants et les aboutissants de la télémétrie. C’est donc avec un regard de novice que j’appréhendais cette petite heure passée dans un monde qui sent bon le métal et l’essence.

Avant de prendre le volant, il faudra choisir l’une des 12 écuries qui aura l’immense joie (sic…) de vous compter parmi ses meilleurs pilotes. Toutes officielles, vous pourrez donc choisir de rouler pour des noms prestigieux comme Ferrari, Mc Laren ou encore Renault (euh oui j’avais dit prestigieux… ah… désolé). Il sera également possible et beaucoup plus intéressant de créer sa propre écurie de A à Z, en commençant par la charte graphique, jusqu’aux chaines d’assemblage de votre bolide. La customisation ne concernera que les couleurs et différents calque apposables sur la carrosserie. Il ne sera pas possible de créer votre propre logo à partir du si joli portrait de votre tante Irma que vous aimez tant même si elle a tendance à piquer quand vous elle vous fait la bise.

Qu’à cela ne tienne vous choisirez donc un joli calque et une jolie couleur, à la fois pour votre voiture, mais aussi pour le casque de votre pilote, tout en sachant que si la charte graphique de vos rêves n’est pas dans le panel proposé il sera possible de l’agrandir, free2play oblige, par quelques micro paiements. Côté mécanique, vous aurez à disposition un grand nombre de pièces différentes pour customiser intégralement la voiture. Chaque pièce possédant une notation allant de U jusqu’à S1 permettant de caractériser son efficacité. Bien évidement, les meilleures améliorations ne s’obtiendront qu’au prix de très bons résultats et de saisons intenses en podiums. Mais la gestion d’écurie ne s’arrête pas là, bien au contraire. En effet, Codemasters à eu l’idée originale de proposer une simulation de gestion des chaines de montage.

L’ensemble se présente un peu à la manière d’un Theme Park ou d’un Sim City allégé, dans lequel vous ferez appel à votre sens inné de la maçonnerie pour ériger divers bâtiments vous permettant d’engranger des bénéfices afin de construire de nouveaux bâtiments qui permettrons un meilleurs pôle recherche et développement se traduisant par des pièces de meilleures facture pour vôtre bolide. Il faudra aussi embaucher du personnel compétent et l’orienter correctement selon vos désirs, sachant que chaque amélioration nécessitera de la main d’œuvre et du temps, il faudra alors choisir entre concentrer ses forces sur un upgrade ou bien les répartir dans différentes voies. L’amateur de Theme Hospital en moi aurais, bien évidement, apprécié que cet aspect du jeu soit plus poussé, avec une gestion des budgets, des salaires, des frites à la cantine, voir même de l’espionnage industriel, mais c’est en tout cas une bonne idée que d’avoir pensé à intégrer quelques chose de réellement différent de ce qui se fait généralement dans un jeu de course automobile.

Bon, vous me direz: « tout ça c’est bien beau, mais quand est-il de la course ? » et peut être même dans des termes moins édulcorés que ça. Eh bien parlons-en ! Alors que, me basant sur les produits habituels de l’éditeur, je m’attendais à une vrai grosse simulation allant de la répartition du freinage au nettoyage de caleçon du type qui file à 300km/h dans un joli cercueil métallique, le parti prix est ici plus accessible avec une vue du dessus rappelant Super Sprint pour les plus vieux d’entre vous, ou bien encore Micro Machines pour les autres. Graphiquement, c’est plutôt agréable à l’œil. Evidemment c’est sans aucune comparaison avec un Dirt Showdown, mais le moteur Unity utilisé est joliment exploité pour proposer quelque chose d’agréable, ne gênant jamais l’expérience de jeu. Le son des moteurs est étourdissant.

Avec une légère odeur de pneus brûlés, on se croirait presque dans le paddock, mais déjà les lumières passent au vert et il est temps de maltraiter la pédale d’accélération. Enfin, en guise de pédale, ce sera plutôt le bouton gauche de la souris qu’il faudra écraser car vôtre bolide de plusieurs millions de dollars ne se contrôlera qu’avec ce périphérique. S’il est normal de craindre le pire en termes de gameplay, il faut bien avouer qu’au bout de dix secondes, tous les doutes s’envolent et on commence à vraiment se concentrer sur le pilotage. C’est fou, finalement, ce qu’on peut faire avec deux boutons de souris et trois touches de clavier… Si le bouton gauche accélère, le droit lui fera freiner la voiture. En plus de cela il sera possible balancer la sauce en provoquant un apport de kérosène via la touche espace et d’activer le DRS, un système qui oriente l’aileron arrière pour donner plus de vitesse, avec D.

Ca parait très simple et pourtant c’est réellement efficace. On apprend vite à gérer ses trajectoires, ses freinages et ses accélérations au centimètre près et on prend vite un vrai plaisir à dépasser ses concurrents en sortie de virage en leur faisant, comme le code de la route le précise, un joli doigt d’honneur. Nous avons eu le loisir de tester la chose à six dans une petite pièce et c’est juste du bonheur.

Les vannes fusaient comme dans un bon vieux Bomberman, et c’est triomphant que je franchissais la ligne d’arrivé en vainqueur, lâchant mon éternel et international « C’est qui le patron ! », seule réplique à même de vous mettre à dos l’ensemble des rédactions de la presse vidéo ludique en moins de quinze secondes. En championnat, le joueur sera limité à une course par jour, permettant d’améliorer son classement. Sachant que, par exemple, la dernière compétition comprendra quinze courses, il faudra donc plus de deux semaines pour la terminer. C’est un parti pris qui peut sembler restrictif, mais qui créera, à n’en pas douter, de vraies rencontres à l’enjeu important. Il n’en faudra certainement pas plus pour voir apparaître une communauté assidue et motivée. Bien entendu il sera toujours possible de jouer des heures durant en exhibition, et ce, jusqu’à 24 pilotes en même temps.

Alors oui, le jeu est sans doute moins « sérieux » que beaucoup l’aurait souhaité. Bien sur, il n’est pas exempt de défauts, notamment les collisions qui n’occasionneront rien d’autre qu’un ralentissement des véhicules concernés, sans gestion des dégâts qu’ils soient fonctionnels ou apparents. Mais F1 Online The Game possède un vrai charme, souris en main et c’est ce qui importe. Les aficionados de Formule 1, tout comme les nouveaux venus se sentiront vite à leur aise et les grandes journées de championnat promettent des luttes acharnées, le tout dans un joli enrobage technique. Quand on sait, en plus, qu’aucun brouzouf ne sera à sortir de sa besace pour en profiter, puisque l’intégralité du jeu sera faisable gratuitement, je ne vois pas ce qui pourrait vous pousser à bouder ce jeu qui s’annonce comme réellement fun. Pour vous inscrire à la beta de F1 Online The Game, rendez-vous sur sur le site officiel.

Shyn, Rédacteur

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Regardez ce que les autres en pensent...
  1. [...] vous avez accroché au titre après notre preview du mois dernier, sachez que F1 Online The Game vient de passer en beta ouverte. Vous pouvez donc [...]



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