Gravity Rush en test, la théorie de Newton revisitée

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C’est justement avec l’histoire de la pomme tombant sur la tête de Newton que nous somme plongés dans le monde de Gravity Rush sauf que cette fois-ci la pomme s’arrête à coté de notre héroïne qui se réveille amnésique dans une ville dont elle ne connait rien : Hekseville. Elle remarque, assez vite, un chat noir un peu spécial qui la suit partout et l’adopte aussitôt lui donnant le nom de Poussière. Cherchant à savoir où elle est, notre héroïne va se retrouver à devoir aider des habitants et c’est pendant qu’elle leur apporte son aide qu’elle découvre qu’elle est capable de contrôler la gravité et de jouer avec elle comme bon lui semble.

Ce pouvoir très peu discret en sa possession, elle se retrouve à devoir aider la police et surtout un agent en particulier. Celui-ci trouvant bizarre qu’elle n’ait pas de nom la baptise Kat ! Si elle se retrouve donc à devoir défendre la ville, c’est parce que celle-ci est attaquée par des créatures que l’on appelle les Nevis qui proviennent d’étranges tempêtes gravitationnelles. Ces tempêtes peuvent être violentes au point de faire disparaître une partie de la ville !

On sait tous que l’histoire du héros amnésique a souvent été très mal utilisée dans le monde du jeu vidéo, nous offrant une fin médiocre ou une chute aussi prévisible qu’une défaite de BiLLOU95 dans un FPS. Certes nous allons avoir à sauver la ville mais l’histoire n’est pas cataloguée et on passe de découverte en découverte en douceur, le tout saupoudré d’un humour inspiré de mangas.

D’ailleurs vous êtes prévenus, il faut suivre les dialogues sinon vous allez vite être perdus car plusieurs mondes réels (ou non) vous attendent et on peut ne plus rien comprendre si on a raté un épisode. Oui le monde de Gravity Rush est grand car Hekseville n’est pas un village perdu mais une mégapole flottante composée de plusieurs parties que vous pouvez visiter librement si vous n’avez pas envie de continuer l’histoire principale.

Libre à vous donc parcourir les rues en flottant dans l’air ou de relever un des nombreux défis présents dans le jeu. Les défis se débloquent au fur et à mesure de vos actions / découvertes et vous permettent de récupérer les gemmes d’énergies. Ces gemmes, qui sont aussi disséminées un peu partout dans la ville, permettent d’améliorer vos pouvoirs, santé et compétences spéciales.

Kat a donc le pouvoir contrôler la gravité mais qu’est elle capable de faire ? Une simple pression sur la gâchette droite et Kat ignore la gravité flottant ainsi dans les airs. Une autre pression sur le même bouton et Kat volera dans la direction ou vous aurez placé le réticule au centre de l’écran. Si en cours de chemin, vous rencontrer un mur celui-ci deviendra votre sol et vous pourrez y marcher librement.

Amusant hein ? Mais il ne faut pas rêver, lorsque la petite jauge en haut à gauche de votre écran est vide, la gravité reprend ses droits ! Cette jauge, il faudra y faire attention car lors de vos combats si vous tombez à sec votre mobilité s’en retrouvera réduite. En plus d’être vulnérable, sans contrôle de gravité, vous ne serez pas capable de faire un des coups les plus utilisés du jeu : le coup de pied gravitationnel.

Imaginez-le comme un coup de pied sauté mais dans l’espace. Une pression sur le bouton et Kat file à toute vitesse pied en avant vers la cible que vous aurez aligné dans le viseur. Pratique pour viser le point faible des Nevis et de les achever d’une manière plutôt élégante pour les plus fort d’entre eux. Pratique certes, mais parfois compliqué à gérer.

Comme vous avez pu le comprendre Gravity Rush a un gameplay assez simple à prendre en main. Le souci est qu’à force de jouer avec la gravité, de donner des coups de pieds dans tous les sens, de tourner la caméra on perd vite la notion du haut et du bas. On est tellement perdu par moment, que retrouver un ennemi que l’ont vient de rater avec un coup de pied devient pénible car on est vraiment désorienté. Je pense que l’incrustation d’un système de ciblage persistent nous aurait bien aidé.

Un autre point délicat est l’utilisation combinée du gyroscope et du pouvoir de glissade lorsque l’on presse l’écran de chaque coté avec deux doigts. L’axe de rotation horizontal contrôle l’inclinaison de la caméra, et l’autre axe la direction où vous allez. Je vous laisse imaginez si comme moi vous jouez dans les transports. On se retrouve aussi assez fréquemment à chercher un endroit où pouvoir récupérer son énergie, puis au final on laisse tomber car on s’aperçoit qu’en passant en chute libre quelques secondes en pressant la gâchette gauche, on en récupère l’intégralité de sa barre d’énergie.

On pourrait penser qu’on s’écraserait comme une crêpe sur le sol et bien non, Kat semble résister à ça et même de très très haut. Facile non ? Oui un peu trop et même pour les boss qui sont expédiés assez facilement une fois qu’on a compris comment faire. Toujours au registre des regrets, certains personnages charismatiques disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus. On a beau cherché dans les options, on ne peut pas régler la difficulté, je trouve ça un peu dommage.

Graphiquement parlant, Gravity Rush est un jeu qui met en valeur la Vita, le cell-shading est bien utilisé, le jeu reste fluide et dynamique même en étant entouré d’ennemis qui tirent à tout va. Rien à redire la dessus c’est beau et on en prend plein les yeux, les animations sont belles, la villes grouillent d’habitants qui se baladent ou prennent peur lorsqu’on utilise nos pouvoirs.

Le système de dialogues est basé sur un modèle de bande dessinée interactive, on fait défiler les cases et les dialogues en touchant l’écran, bonne idée je trouve cela permet de ne pas perdre le fil de l’histoire, si on est dérangé il suffit de ne pas toucher l’écran.

On en prend plein les yeux donc mais aussi plein des oreilles, la bande son est vraiment bien réalisée et selon le monde ou situation dans laquelle on se trouve, celle-ci est parfaitement choisie. Quant au différents bruitages, je vous ai parlé plus haut de l’esprit manga présent dans ce jeu et bien nous en avons la confirmation lorsque par exemple nous achevons un boss, Kat pousse un cri tout le long de son attaque comme beaucoup de héros de manga !

Conclusion

Gravity Rush est à posséder absolument si vous avez acheté la Vita. Des graphismes propres et soignés, un gameplay facile à prendre en main et une héroïne attachante, vous procureront un plaisir du jouer dès le lancement du jeu. Certains points du gameplay auraient put être améliorés et un choix de difficulté aurait été le bienvenu mais ça ne gâche en rien le plaisir de jouer.

Note globale

★★★★½

Nyu, Rédacteur

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