GC 12 / ARMA 3, nos premières impressions

Ahh les jeux de simulation militaire et Bohemia Interactive, c’est une vraie petite histoire d’amour depuis le premier opus d’ARMA. Il nous aura fallu attendre plusieurs années avant de voir arriver le troisième volet de cette licence mythique et la Gamescom 2012 était l’occasion d’en apprendre plus sur cette suite qui arrive très prochainement.
Pour nous mettre dans l’ambiance, nous avons droit à une plongée dans la nouvelle île du jeu où différentes forces armées vont s’affronter dans les années 2030 : l’île d’Agea en Grèce. L’armée Iranienne a pris possession de cette île et à déployer ses troupes afin d’éviter toute reprise par les grecs ,les forces de l’Otan ou encore les autochtones qui ne veulent la présence d’aucun camps sur leurs terres.
Quand on parlait de plongée, ce n’était pas une image et nous commençons cette démonstration sous l’eau, notre soldat-plongeur fouillant les fonds à la recherche d’un équipement perdu il y a peu. On ressent le roulis des vagues au-dessus de nous, on aperçoit des plongeurs ennemis et il nous faut du temps pour bien prendre en compte le fait que nos tirs sont ralentis par l’eau, ce qui change drastiquement la balistique. Après, notre homme grenouille remonte à la surface et on remarque que les vagues ont elles aussi une physique comme tous les objets du jeu et pas seulement les personnages. Le ragdoll (animation) des morts est bien détaillé et reste proche de la réalité, c’est à dire que l’on n’a pas un bras qui se croise avec une jambe dans le dos du personnage. Nous faisons un tour sur la plage et retirons notre équipement de plongée et nous retournons profiter de la mer. Nous sommes saisis du détail apporté à la vision car sans notre masque, nous ne voyons que de manière floue dans l’eau.
Après avoir fait quelques brasses, nous retournons sur la terre ferme. On se dirige vers un camp d’entraînement où on s’exerce au tir, tout en changeant les différentes parties de l’arme. La qualité des effets sonores est encore améliorée. On fait un parcours d’entraînement pour apprécier la fluidité dans le mouvement, la précision de la visée et toujours le fait de pouvoir se pencher derrière un coin de mur ou d’une planche. Suite à quelques tirs sur de véritables cibles sur un chemin escarpé, on prend notre envol à bord d’un hélicoptère de type Littlebird (ou hélicoptère de reconnaissance). On découvre l’immensité du terrain de jeu qui va être le lieu de nos sauteries. On s’essaie à quelques tirs de mitrailleuse et de lance-roquettes. Le son est toujours bien rendu avec l’écho des explosions et des tirs au travers de la vallée. Le contrôle de l’hélicoptère ne vous changera pas de vos habitudes par rapport aux précédents opus de la série mais il a été amélioré pour encore plus de plaisir.
On se souvient des jeux de lumières présentés en vidéo précédemment ; alors on s’essaie à l’attaque nocturne d’une base aérienne avec l’appui d’artillerie lourde pour vérifier tout ça en jeu. Les phares des véhicules de patrouilles se voient correctement malgré la distance et il nous est possible de deviner quel trajet ils vont effectuer. Comme nous devons prendre la base aérienne avec l’appui des hélicoptères, il nous faut détruire les batteries antiaériennes présentes. Nous demandons un tir de mortier lourd sur la première batterie et un barrage de missiles sur la seconde. Entre le moment où les tirs partent de la position éloignée de la base aérienne, il va se passer plusieurs secondes qui vont être mises à profit pour demander aux hélicoptères de prendre leur envol, déposer les hommes et annihiler toute résistance.
Nous sommes rapidement découverts par l’infanterie ennemie qui essaie de grimper la colline où nous sommes positionnés. Ayant l’avantage du terrain, on en profite pour les abattre tout en profitant des effets de lumières qui ont été implémentés lorsque l’on tire. A peine a-t-on eu le temps de nous débarrasser des quelques ruffians que l’on entend les tirs de mortiers et des missiles arriver. Nous avons droit à un petit effet pyrotechnique à chaque emplacement où se trouvaient quelques instants plus tôt un véhicule. Les hélicoptères arrivent en fanfare appuyés par un apache qui a pu pulvériser, grâce à ses missiles, les véhicules de patrouilles et hélas ça s’arrête là.
Vous l’aurez compris, encore une fois Bohemia Interactive a fait un excellent travail pour ce nouvel opus qui devrait sortir d’ici la fin de l’année ; mais il faudra s’attendre à plusieurs patchs comme à l’accoutumée avant de voir ARMA 3 tourner parfaitement sur la plupart des postes actuels sans pour autant qu’ils ne soient des machines de guerre.