Primal Carnage en test express, minimal carnage

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Quand j’étais mioche, comme beaucoup, j’aimais les dinosaures. J’avais ces petites figurines en plastique, vous savez, représentant ces impressionnants sauriens appartenant au lointain passé de notre Terre. Développé par Lukewarm Media, dont c’est le premier jeu sur Steam, Primal Carnage propose de faire s’affronter en matchs à mort dans des sortes d’arènes, deux équipes : d’un côté des chasseurs et paramilitaires humains, et de l’autre, donc, nos amis les dinos. Autant dire que ça part d’un concept sympathique. Les dinosaures ont toujours joui d’un intérêt correct de la part du public (Jurassic Park, Dino Crisis, etc.), et ayant été adaptés au sein des jeux vidéo à des degrés plus que divers (j’avais personnellement beaucoup aimé Trespasser à l’époque, malgré quelques bugs, basé sur la licence Jurassic Park).

Bon là, soyons brefs et clairs : c’est raté. Même si l’idée de base est intéressante, on regrette le grand manque de moyens du jeu, qui « bénéficie » de nombreux défauts inhérents aux jeux sans envergure. Mais nous y reviendrons. Une fois connecté au jeu, vous pourrez vous lancer immédiatement sur un serveur multijoueurs, vous permettant de choisir votre équipe (qui alterne, vous jouerez donc une fois dino, puis une fois humain, puis une fois dino, puis une fois humain, puis… bon ok). Du côté des humains donc, plusieurs classes sont disponibles.

Le Commando est un spécialiste du fusil d’assaut avec lance-grenades sous le canon, le Pyromaniaque possède des grenades et un lance-flammes (étonnant non ?), le Guide est un natif américain doté d’un fusil à pompe et de « flares » capables d’aveugler les dinosaures (et ça marche plutôt bien), le Traqueur est équipé d’une arme lance-filet capables de ralentir les dinosaures et de museler les plus gros, ainsi que de deux pistolets pour massacrer du lézard, et enfin la scientifique possède un pistolet tranquillisant capable de « débuff » les ennemis, ainsi que d’un fusil de précision doté de deux niveaux de zoom.

Du côté des reptiles, vous pourrez jouer au départ le ptérodactyle, capable de voler donc (si vous vous rappelez bien de votre enfance) et de fondre sur ses proies pour les emmener dans les airs, du dilophosaure spécialisé dans l’envoi d’une substance toxique qui aveugle les adversaires, du classique mais néanmoins redoutable Velociraptor (surnommé « Novaraptor »…), qui, outre une agilité et une vitesse surprenante, est capable de bondir sur une cible pour la mettre au sol et la dévorer en quelques secondes si aucun de ses petits camarades ne le délivre de votre chaleureuse étreinte, et du Carnotaurus, à mi-chemin entre le Raptor et le Tyrannosaurus Rex.

Le T-Rex justement est également disponible, mais seulement au bout de « X » joueurs ayant déjà choisis d’autres dinosaures. Voilà pour le tour d’horizon des pseudos « classes » de personnages disponibles. Bien que chacun semble avoir forces et faiblesses, il faut reconnaître que le jeu ne les exploite presque pas. Le jeu est un poil lent (à moins d’utiliser un Raptor, par exemple), le moteur Unreal mal exploité, les armes des humains n’ont aucun feeling réaliste et sont molles comme pas permis, viser est particulièrement rébarbatif, le T-Rex meurt en 2 coups de cuillère à pot, et la map sur laquelle j’ai pu jouer manquait cruellement d’intérêt dans son level design.

Alors que reste-t-il au jeu ? Hé bien pas grand-chose. Pour à peine plus d’une dizaine d’euros, le jeu est honnête et peut procurer quelques heures de fun, surtout entre amis (après tout, les jeux multijoueurs sont fait pour jouer entre amis si possible), mais basta. Le principal défaut, que je me permets d’évoquer en dernier, vient du manque navrant de mécaniques de jeu. En dehors de viser et tirer (ou mordre), il n’y a presque rien à faire… et c’est bien là le problème.

On aurait aimé pouvoir mieux préparer ses sauts en tant que Velociraptor, voir des bonus si « X » Raptors sont présents dans une zone relativement proche (effet « meute »), un Tyrannosaure déblocable via des objectifs à accomplir ou en dépensant des points acquis en tuant des humains (un peu comme pour les Aliens de Natural Selection pour ceux qui connaissent), et réellement terrifiant plutôt que si rapidement mis à terre… côté humains, des gadgets et des armes supplémentaires déblocables auraient pu s’avérer sympathiques (un peu comme dans Battlefield 3), etc. Mais là, nenni, rien, que dalle. Il n’y a qu’à se connecter, choisir un personnage, et bourriner. Et c’est bien dommage.

Conclusion

Certes, un peu de fun peut être trouvé en jouant à plusieurs, notamment avec des amis, mais Primal Carnage manque de saveur et de profondeur. Ce qui aurait pu être plus proche d’un « Left 4 Dead » à la sauce dino n’est finalement rien de plus qu’un Counter-Strike en plus bourrin et avec un peu moins d’identité.

Note globale

★★☆☆☆

Catz, Rédactrice

Commentaires
Une réponse à “Primal Carnage en test express, minimal carnage”
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