Hitman Absolution en test, une balle pour chaque homme

hitman-absolution-89

« 47, ici Diana… » Malheureusement pour vous les connaisseurs, vous n’entendrez plus cette mythique réplique dans le nouveau Hitman. En effet, notre agent favori à la cravate rouge a pour mission première de liquider celle-ci sur ordre de l’agence pour cause de trahison. Tâche difficile à mener pour celui-ci, qui décidera de se retourner contre l’agence en question. Après 6 ans d’absence depuis le dernier volet, IO interactive et Square Enix nous offrent un nouveau Hitman.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas cet Agent 47 légendaire, Hitman est à l’origine un jeu d’infiltration où planque, déguisement et furtivité sont les maîtres mots. 47, dans les précédentes éditions, ainsi que dans le film qu’on préfère oublier, recevait ses ordres de Diana, sa coordinatrice de mission de l’ICA, l’International Contract Agency. Le jeu est sorti sur PC et consoles et pour information, c’est la première fois qu’un Hitman est disponible sur Playstation 3. Les précédents opus étaient édités via Eidos interactive, racheté par Square Enix en 2009 qui édite ce Hitman Absolution. Après une semaine de soldes Steam qui a rendu vaine toute tentative de téléchargement du jeu, serveurs saturés oblige, il est enfin temps pour moi d’enfiler mes gants de cuir et de prendre en main l’Agent 47 !

Hitman Absolution est bâti sur le moteur Glacier 2.0, mis au point par IO interactive. Ce moteur puissant nous offre des graphismes magnifiques, les lieux sont détaillés avec une précision chirurgicale, les décors sont tout simplement réalistes, les foules de gens nous donnent une sensation de jamais vu et côté cinématique, on est pratiquement au niveau de ce qui se fait chez Blizzard Entertainment. Pour la bande son, on est carrément dans l’ambiance suivant les missions. Allez, détaillons un peu plus cette merveille ! Tout d’abord les deux modes de jeu : le premier, Absolution, est la campagne principale du jeu, le deuxième, Contracts, est un mode de missions d’assassinat créées par vos amis ou bien d’autres joueurs à travers le monde.

Le mode de jeu Absolution vous permet donc de faire la campagne à travers 5 niveaux de difficulté, de facile à puriste. Bien évidemment, n’attendez pas grand-chose au niveau facile, les missions se font en mode détente et l’IA a le quotient intellectuel d’une huître. Dans les modes facile et normal, vous avez accès a plusieurs checkpoints, un HUD, et une nouveauté appelée l’instinct. Celle-ci vous donne les principales indications d’aide de vos missions. En mode puriste, vous y allez sans rien de tout ça et l’IA est bien plus intelligente. Les objectifs de mission sont simples : exécuter la plupart du temps une cible, mais aussi récupérer des documents, fuir, etc… atteindre votre but se révèle plus ou moins compliqué selon le niveau et le mode joué.

Vous avez plusieurs possibilité pour vos missions, soit vous y allez en mode furtif, « hein, quoi ? non non, ce n’est pas moi, je n’y étais pas ! » Ou alors en mode bourrin, passant par la porte d’entrée et mettant un headshot au premier venu ou alors descendre un mec au milieu de 50 témoins ! Il va de soi qu’en mode bourrin, même en normal, vous allez pleurer pour arriver à conclure votre mission. Un système de points et de score global a été introduit que vous puissiez comparer votre talent avec vos amis en fonction des réussites / échec de vos missions. Vous avez donc à l’écran au début de la mission les scores de vos potes, de votre pays (moyenne) et du monde (moyenne).

J’ai pu alors observer que notre rédacteur en chef avait dû oublier le sens du mot discrétion ! Les points obtenus diffèrent de la manière dont vous exécutez la mission et le choix de l’exécution. En effet pour atteindre une cible vous avez l’embarras du choix, de l’empoisonnement à l’exécution d’une balle dans la tête en passant par l’accident bête. Au niveau arme, nous retrouvons la corde à piano ainsi que le pistolet silencieux, mais également un arsenal complet composé de fusils à pompe, snipers, etc…Des défis sont disponibles en fonction de la mission que vous faites et peuvent débloquer des items (armes, déguisements).

Au registre des nouveautés, 47 est maintenant capable de se mettre à couvert. L’usage de l’instinct permet plusieurs choses et entre autres de renforcer votre couverture lorsque vous passez prés d’ennemis et que vous avez la même tenue qu’eux. Vous pouvez également voir les ennemis, cibles et civils à travers les murs en surbrillance (assez moche comme principe). Le tir reflexe via l’instinct fait également son apparition. Il s’agit comme le « Mark & Execute » dans Splinter Cell Conviction de pouvoir tagger plusieurs ennemis et de les exécuter automatiquement via une petite cinématique.

Le mode de jeu Contracts vous permet d’exécuter des assassinats ponctuels. Les contrats sont créés par vous, vos potes et les joueurs sur Internet. Pour pouvoir créer son propre contrat et le distribuer, il faut que vous fassiez l’assassinat en premier lieu, de ce fait vous désignerez la cible et la ou les armes à utiliser ainsi que les déguisements mis à disposition qu’il faudra revêtir. Je trouve le concept très intéressant et certains contrats sont vraiment tendus à remplir. Il y a de quoi créer une multitude de contrats en tout genre. Patience, observation, élimination, discrétion sont les maitres mots de ce mode de jeu.

Vous démarrez avec une certaine somme. Vous gagnez de l’argent à chaque fois que vous bouclez un contrat. Cet argent vous permet d’acheter des armes pour vos prochaines missions. Ca nous rappelle les anciens opus où l’on choisissait son matos avant une mission ! Notez que l’éditeur du jeu fournira chaque semaine des contrats à exécuter créés par les développeurs eux-mêmes, si vous êtes en manque ! Vous avez également à disposition un classement mondial qui permet de vous situer en fonction de vos qualités d’assassin !

Conclusion

IO Interactive ne perd pas le nord avec ce volet, nous fournissant une suite alléchante, graphiquement merveilleuse et qui tient la route. Le jeu possède une bonne durée de vie à condition de ne pas foncer dans le tas, comptez 20 heures en normal et quelques jours en difficile pour boucler la campagne bourrée de missions captivantes et les contrats annexes et c’est sans compter le mode Contracts… On notera par contre quelques bugs de l’IA fort heureusement sans trop d’importance. Hitman Absolution est une valeur sûre pour les habitués du genre ainsi que pour les néophytes qui voudraient se faire la main sur le grand chauve au costume noir !

Note globale

★★★★☆

Jackb,

Commentaires
Une réponse à “Hitman Absolution en test, une balle pour chaque homme”
Trackbacks
Regardez ce que les autres en pensent...


Laisser un commentaire

Ce site ne sera plus mis à jour à partir du 30 septembre 2014. Plus d'informations