Metal Gear Rising Revengeance en preview, nos nouvelles impressions à la découpe

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Nous allons décidemment d’agréable surprise en agréable surprise avec ce Metal Gear Rising Revengeance. Sur le papier, la dernière production en date du studio PlatinumGames est un beat-them-all bête et méchant mais c’était sans compter la patte Kojima Productions et comme nous avons pu le constater dans le premier tiers du jeu, Raiden n’a pas qu’un physique, il a aussi un cerveau. Mais avant de parler de ses tourments et de ses questionnements existentiels, revenons sur le jeu en lui-même et faisons le point sur ce que nous avons déjà vu. Lors de notre deuxième contact avec le jeu, nous avions pu découvrir une partie du premier chapitre se déroulant en Abkhazie, une énième région du monde où il ne fait vraiment pas bon vivre.

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On nous avait expliqué dans les grandes lignes le pitch du jeu et lors de cette nouvelle session nous avons enfin pu tester le prologue qui nous explique comment Lightning Bolt est devenu Raiden la machine à tuer. Cette introduction qui fait office de tutoriel géant nous propulse en Afrique alors que nous tentons de protéger le Premier Ministre d’une république fictive en proie à des kidnappeurs lourdement armés. Pensez-vous, notre pauvre héros n’a qu’un sabre basique et une armure légère et va rapidement se faire laminer par un cyborg répondant au nom de Samuel Rodriguez et par la brute épaisse qui lui sert de bras droit, tous deux membres de la SMP Desperados LLC.

Pire encore, Raiden voit la personne qu’il devait protéger se faire tuer devant lui. Heureusement pour lui, juste avant qu’on lui assène le coup fatal, ses collègues de la team Maverick interviennent et arrivent à le sauver. Si elle introduit l’histoire qui va suivre, cette phase permet d’apprendre les différents mouvements du héros et surtout le Zandatsu, technique qui permet de trancher ses ennemis en bullet-time. Pour affiner notre pratique et découvrir les nouveautés de cette build très récente, il faudra continuer notre aventure. Nous entamons donc le premier chapitre et nous nous retrouvons rapidement sur une plage d’Abkhazie, cette fois-ci armé du fameux sabre électrique et d’une armure digne de ce nom embarquant un réservoir à nanites.

Pour les trois au fond qui n’auraient pas lu notre preview détaillée d’octobre, cette réserve d’énergie permet de déclencher le Zandatsu, et découper ses ennemis en petits Apéricubes. Une fois le mode découpe activé, si vous arrivez à trancher en plein milieu d’un carré rouge, vous pouvez déclencher le mode saisir d’une pression sur un des boutons de la manette et ainsi arracher la colonne vertébrale de l’ennemi et toutes les nanites qu’elle contient. De cette façon, vous récoltez des points supplémentaires et vous pouvez réenclencher directement le Zandatsu. Pour vous aider dans votre tâche, vous pouvez également transporter des items bonus : réserves de nanites et modules de vie supplémentaire remplissant votre jauge lorsqu’elle atteint zéro mais aussi des armes supplémentaires de plusieurs sortes (grenades classiques, EMP, lance-roquette à têtes chercheuses, etc.).

Enfin et nous allons y venir, vous pourrez acquérir des armes supplémentaires. Après avoir calmé le toutou cyborg LQ-84i au milieu du chapitre, mini-boss qui nous permet de mettre en pratique le système de garde du jeu, nous continuons notre progression et arrivons dans une raffinerie désaffectée. Au premier coup d’œil, on repère notre objectif : Andrei Dolzaev, un trafiquant d’arme installé dans la région qui est soupçonné par l’agence employant Raiden d’être de mèche avec Desperados LLC. S’en suivent des phases d’infiltration où l’on va devoir faire attention à ne pas alerter les ennemis en utilisant la vision réalité augmentée de Raiden pour repérer les caméras et autres dispositifs de surveillance qui tapissent les murs du complexe. On fait également connaissance avec les stupides drones à trois pattes (bras ?!) qui fourmillent dans les hangars.

Enfin, après moult galipettes on se retrouve face au vrai gros boss de fin de niveau : Mistral. Quelle ne fut pas notre surprise de constater que la donzelle est franco-algérienne et connait déjà Raiden. La cinématique in-game qui suit montre sa métamorphose : à l’aide des bras des petits drones, elle se transforme en une vrai Shiva cyborg et il va nous falloir la combattre dans 3 environnements distincts avant d’en venir à bout. Le combat terminé, on fait le compte des points et on tombe sur un écran qui permet d’upgrader les caractéristiques de notre personnage mais également d’acheter l’arme du boss dûment gagnée ! Cette arme ainsi équipée remplacera le sabre lors de nos coups puissants. Il faudra donc, au fur et à mesure de notre progression dans l’histoire, bien choisir telle ou telle arme supplémentaire en fonction de son rayon d’action et ses effets sur les ennemis.

Allez, pas le temps de souffler qu’une nouvelle mission nous est proposée par le QG. Changement total de décor puisqu’on se retrouve à enquêter sur un trafic d’organes à Mexico, déguisé en parfait autochtone avec chapeau de Mariachi et poncho, la grande classe. Pour passer inaperçu, on se dirige vers les égouts et c’est l’occasion de faire connaissance avec un nouvel ennemi : le gorille cyborg. Ces petites saloperies se feront un malin plaisir de vous secouer dans tous les sens avant de vous jeter au sol et vous piétiner, évitez donc le contact direct et préférez les attaques puissantes de mêlée. Au cas où vous vous retrouvez face à plusieurs de ces bestiaux, vous pouvez toujours compter sur l’accessoire qu’on ne présente plus pour vous planquer : la boite en carton.

Une fois entré dans le laboratoire principal, on va tout d’abord devoir utiliser un des drones pour se faufiler dans les couloirs incognito, électrocuter les gardes pour nous faciliter le passage et désactiver des systèmes de sécurité. Si jusque-là Metal Gear Rising Revengeance était une débauche d’effets visuels et d’actions démesurées, l’implication du studio d’Hideo Kojima se fait sentir dans la toute fin de ce deuxième chapitre puisqu’il y est question d’enfants sur lesquels on va prélever des organes, de vies sacrifiées à la cause d’une multinationale et de morale à la japonaise. Et on sent bien que ça le travaille, le Raiden puisqu’il ressasse les évènements passés dès le début du troisième chapitre. Puis commence une poursuite non-interactive en voiture à Denver avant qu’on continue notre mission en massacrant la police locale.

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Hélas nous avons dû nous arrêter là après plus de trois heures de jeu. Je passe volontairement sous silence une bonne partie des séquences qui vous seront données d’expérimenter pour éviter de vous gâcher le plaisir mais cette version quasi-définitive de Metal Gear Rising Revengeance excuse les années de retard. En plus de la campagne principale, de nombreuses missions VR déblocables en activant des terminaux cachés viendront donner du fil à retordre aux plus jusqu’auboutistes d’entre vous. Les amateurs de customisation pourront changer le costume de Raiden et si vous avez l’oreille musicale portée sur le bon son japonais, vous serez enchantés par la bande originale Jpop de qualité. Pour résumer : de l’action à couper le souffle, un moteur graphique qui n’a pas à rougir de la concurrence et qui affiche une tonne d’éléments à l’écran avec un 60 fps presque constant, des cinématiques aux angles de caméra improbables et des dialogues mélangeant habillement le lore de Kojima Productions et l’humour des jeux PlatinumGames. Voilà ce qui vous attend avec ce titre qui décoiffe autant qu’il découpe.

BiLLOU95, Rédacteur en chef

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