Bioshock Infinite en preview, nos impressions entre ciel et terre

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Les aventures de Jack dans les tréfonds de la cité sous-marine de Rapture ne semblent déjà être qu’un lointain souvenir dans la tête des joueurs et pourtant, Bioshock avait prouvé qu’on peut faire un FPS scripté et bourrin sans pour autant oublier d’y inclure un scénario haletant et une ambiance toute particulière. 3 ans après les dernières expéditions aquatiques du Big Daddy de Bioshock 2, Ken Levine et son équipe Irrational Games s’apprêtent à sortir leur Bioshock Infinite. Et avant de nous laisser prendre en main le jeu quelques heures, il insiste sur le travail effectué sur Bioshock où en plus de faire partie d’une structure narrative complexe, le joueur est capable de ressentir des émotions et de s’attacher aux personnages les plus torturés. Après un énième trailer et quelques minutes de gameplay commenté, passons aux choses sérieuses et attaquons le jeu.

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Ancien agent aux méthodes peu orthodoxes de la Pinkerton National Detective Agency, le détective privé Booker Dewitt se voit confier une mission simple : ramener Elizabeth, une jeune fille mystérieuse à New York saine et sauve en échange de quoi, ses commanditaires effaceront sa dette. La tâche pourtant simple sur le papier va se trouver bien plus difficile à accomplir que prévu puisqu’on avait oublié de dire à notre héros qu’il lui faudrait voyager vers les cieux, se rendre dans la cité flottante de Columbia et affronter des hordes d’ennemis pas toujours humains pour arriver à ses fins.

Si nous étions spectateurs dans cette Rapture depuis bien longtemps en ruine, Ken explique que notre relation avec Columbia et ses habitants ne sera pas la même puisque nous débarquerons dans un monde paisible et contribuerons à sa chute par nos actions. Sans vouloir trop spoiler l’histoire du jeu que vous aurez le plaisir de découvrir dans un petit mois, sachez qu’effectivement vous débarquez sur Columbia comme dans une petite ville tranquille. Les habitants vous saluent tous, vous proposent des présents de bienvenue et vous invitent à apprécier les bienfaits du paradis qu’est Columbia.

On sent quand même très rapidement la sensation de société idéale contrôlée par un père fondateur, Comstock, idolâtré par ses habitants comme dans les précédents Bioshock. La sensation de vie et d’appartenance à ce Nouveau Monde est renforcée par un héros plus que bavard qui commentera tout ce qui se passe autour de lui avec un petit côté cynique bien vu. Enfin, les développeurs d’Irrational Games ont enrichi le jeu de dizaines d’audiologs accessibles par des voxaphones et des petites présentations de lieux iconiques par des séquences filmées en libre accès.

Les détails ne s’arrêtent pas là et à chaque coin de rue, on remarque l’exceptionnel travail architectural réalisé par le studio. Columbia semble crédible même dans ses aspects les plus farfelus. Ainsi les déplacements entre les quartiers flottants se font via des points d’ancrage sur les bâtiments, des barges volantes et surtout l’aéroplane, un réseau de transport sur rails qu’on peut emprunter grâce à un grappin bien pratique. Son utilisation est simple, fluide et l’on peut à tout moment descendre sur une plateforme en contrebas.

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C’est bien beau tout ça, mais que cela ne vous écarte pas de votre mission : retrouver Elizabeth. En chemin, vous allez vous rendre compte que tout n’est pas aussi rose qu’on aimerait bien nous le faire croire et que politique et culte du prophète ne font pas bons ménages. Vous vous doutez également que la demoiselle qu’on devra sauver est gardée sous clefs pour une bonne raison par l’étrange Songbird mécanique… mais plutôt que de vous parler du scénario, parlons de la relation unique qui unie le héros et la belle.

Au-delà de son implication dans le scénario, Elizabeth ne sera pas qu’un PNJ de plus venant obstruer votre passage comme la stupide Natalya de Goldeneye 007. Irrational a énormément travaillé sur le personnage, sur son IA certes scriptée mais réagissant en fonction de points d’intérêt plus ou moins intéressants pour elle dans le décor. Ainsi, au détour d’un niveau assez ouvert, elle ira s’amuser avec les autres PNJs, interagira avec des éléments du décor et vous rapportera pièces de monnaie et kits de soins.

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Il ne faut pas perdre de vue que la jeune fille est restée enfermée depuis toute petite dans une sorte de tour d’argent et n’a pas connu le monde extérieur. Elle agit donc naturellement comme un enfant découvrant les choses et s’empressera de vous en faire part en vous faisant signe assez souvent. S’en suivront des dialogues bien écrits jonglant continuellement entre la candeur d’Elizabeth et le côté plus terre à terre de Booker qui n’a qu’une idée en tête : fuir.

Faire le baby-sitter, ça va un moment, mais il faudra également affronter des ennemis et pour cela, vous pouvez compter sur un arsenal d’époque (oui nous sommes en 1912) composé de flingues plus ou moins puissants et bien entendu du retour des plasmides qui ici sont représentés par des fioles à ingérer. Ceux-ci sont ici bien plus classe que dans Bioshock avec par exemple un pouvoir qui vous permettra de faire sortir une nuée de corbeaux enragés d’on ne sait où qui viendra semer la pagaille dans le camp adverse.

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Bref, après quelques heures sur le titre, Bioshock Infinite paraît être de la même veine que ses prédécesseurs, il reprend ce qui a fait l’essence même de Bioshock : un univers riche, un scénario passionnant sur fond de pensée unique tout en ajoutant un gameplay vertical grâce aux aéroplanes qui surplombent les zones de jeu et une relation Booker – Elizabeth dont on se délecte à chaque instant. Reste que la certaine linéarité de l’aventure et les nombreux scripts rebuteront ceux qui n’avaient pas accroché aux premiers épisodes. Pour les autres, Bioshock Infinite se dégustera comme un bon vin très prochainement sur PC et consoles.

BiLLOU95, Rédacteur en chef

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2 réponses à “Bioshock Infinite en preview, nos impressions entre ciel et terre”
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  1. [...] vous voulez en savoir plus sur le jeu à venir sur PC, Xbox 360 et Playstation 3, vous pouvez lire notre preview postée il y a à peine quelques [...]

  2. [...] le temps de faire le tour de ce troisième Bioshock mais en attendant, vous pouvez toujours lire notre preview très récente et garantie sans [...]



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