Company Of Heroes 2 en preview express, après « Achtung! », voici « Atchoum! »

Ok, c’est nul, mais je m’en fous. Company of Heroes, je vais pas vous présenter le bestiau, tout le monde connaît ce RTS sur la seconde guerre mondiale qui a tant fait parler de lui pour sa réalisation aux petits oignons. Alors, voilà que pointe doucement le nouvel opus, qui va se focaliser sur le front Russe. J’ai pu tester cette semaine quelques parties, et j’ai été un peu déçue. Ok, la réalisation est toujours soignée, l’importance du contournement est manifeste (une première, la possibilité de donner un ordre permettant à un véhicule de faire marche arrière plutôt que de le voir faire demi-tour pour s’éloigner.

Super pratique, notamment pour les véhicules lourds dont le blindage avant est incontestablement plus épais), la couverture aussi, c’est beau, c’est très hollywoodien, ça explose de partout, mais certains points m’ont laissée sur ma faim. Pourquoi ? Parce que là où dans le premier épisode, on avait un petit arbre de talents modeste mais sympathique, la progression de l’expérience et des niveaux de commandement est semble-t-il désormais automatisé, et ça, ça craint. Parce que la construction est réduite à peau de chagrin, la seule véritable construction importante étant celle des abris / bunkers, qu’on peut ensuite spécialiser en infirmerie de campagne, en QG pour regarnir les rangs des escouades d’infanterie qui se sont fait tailler en pièces, ou en nids de mitrailleuses pour une meilleure défense.

Et encore, il suffit que l’ennemi ait un peu d’artillerie ou d’armes à longue portée et votre nid de mitrailleuses sera tout bonnement inutile en l’espace de quelques tirs ajustés. Sans parler des véhicules lourds qui sont d’une telle puissance que rien ne leur résiste pour peu que le joueur sache un peu les manier et les répare régulièrement (voir, ait le talent d’auto-réparation). Au final, mes quelques parties m’ont paru plutôt sans intérêt.

Bon, après, ce n’était qu’un stress test, tout n’est pas implémenté (notamment les différents « commandants », qui permettent d’obtenir un « arbre de compétences » spécifique à chacun; seuls 3 de base étaient fournis), et la campagne solo (qui à mon sens est le plus grand intérêt de Company of Heroes) était absente, donc des parties personnalisées ne représentent pas la totalité du jeu.

L’action en elle-même est très présente, et peut-être est-ce la volonté des game-designers d’orienter Company of Heroes 2 vers un jeu exclusivement porté sur l’attaque (tenter de la jouer défensif est totalement inutile), mais à mon sens, un jeu de stratégie devrait comporter les deux possibilités, puisque les joueurs rush et offensifs ne représentent pas l’ensemble du public. Mais, avec les années, on apprend quand même qu’il y a les jeux pour les « lents » (comme moi, hein), au hasard les Total War, et les jeux pour les « fast’n furious », comme Starcraft ou Company of Heroes, du coup. En tout cas, je n’ai pas trouvé que ces quelques batailles apportaient leur lot d’originalité (comme le sera sans aucun doute le système ColdTech !) vis-à-vis du premier opus. Impressions à confirmer lors d’un test plus exhaustif, mais joueurs, ne vous attendez pas à un jeu qui révolutionnera son monde.

Catz, Rédactrice