Worlds, un portail peut en cacher un autre

2012-01-12_00006

J’ai pu découvrir Worlds ainsi que son créateur Thomas Ducourant, unique personne derrière Curious Planets, lors du festival du jeu vidéo 2010. La démo montrait déjà les bases du jeu, de quoi donner envie d’en voir plus. Sorti un an plus tard, et après quelques mises à jour c’est l’heure du bilan : est-ce que le jeu final est à la hauteur de nos espérances ? Dans Worlds, vous incarnez Reyk, un nouvel agent de l’Ordre, agence qui contrôle des portails qui permettent de se téléporter d’une planète à une autre. Seul l’Ordre a le droit des les utiliser, ainsi l’un des buts fondamentaux de cette agence est de garder ces portails cachés au regard du commun des mortels. Une fois votre dernier test réussi afin d’obtenir le grade d’agent (celui-ci sert de tutoriel), à vous les missions dans divers mondes tous suffisamment différents et qui possèdent donc leurs propres personnalités.

Lorsque vous serez sur le terrain, en plus de votre quête principale, vous obtiendrez diverses quêtes annexes de la part des villageois. Celles-ci ne sont pas obligatoires, mais peuvent vous aidez (ou pas) dans votre mission. Par exemple, lors d’une mission, vous devez tuer une personne ayant utilisé le portail d’une planète. Celle-ci s’étant fait capturer par des bandits, vous allez devoir infiltrer leur base et vous occuper de lui. En chemin, vous allez rencontrer un collectionneur de fusils de sniper. Vous aurez le choix entre lui donner le votre fraîchement acquis (et du coup vous vous retrouvez avec une arme en moins) ou le garder. Si vous lui donnez l’arme, celui-ci fera le ménage de tous les bandits se trouvant à l’extérieur et vous donnera un avantage certain. Et pour toutes les missions, l’ensemble de vos choix ont un impact sur l’histoire, ce qui permet de mener à bien les missions de diverses manières possibles.

Rapport de mission

Le jeu se passe en deux phases. La première au sein de l’ordre et la seconde, sur la planète où vous choisissez de mener une mission. Dans la première, dans votre chambre, vous trouvez un ordinateur pour accéder à vos mails ainsi qu’à une encyclopédie vous présentant les divers membres de l’Ordre ainsi que les planètes que vous avez débloqué. Dans le hall, vous trouvez divers magasins, dans lesquels vous pouvez acheter des armes/munitions, des accessoires (trousse de vie, bombe et d’autres objets dont je n’ai pas trouvé l’utilité car aucune description n’est donnée) ainsi que des combinaisons modifiant les caractéristiques de votre personnage. Tout cet équipement sera acheté grâce aux crédits que vous trouverez dans les mondes. Une fois la mission choisie, il ne vous reste plus qu’à prendre votre arsenal et de partir à l’aventure.

L’arsenal est une étape clé dans la bonne réussite de votre mission puisque vous ne pourrez prendre que 3 armes (2 armes de poing et une arme lourde (mitraillette, fusil à pompe ou fusil de sniper) ainsi que 3 accessoires et 3 pouvoirs. Une fois en mission, impossible de revenir au quartier général pour s’équiper à nouveau. Comme il n’y a presque pas d’informations sur ce qui vous attend durant votre mission, à vous de juger pour l’équipement. Si vous avez l’âme d’un Sam Fisher / Solid Snake, vous opterez pour du matériel favorisant l’infiltration. Et si vous rêvez d’être John Rambo, votre stock de grenades vous accompagnera.

Simple et efficace

Vous évoluez dans un monde 3D aux graphismes assez simplistes, qui même s’ils ne rendent pas forcement le jeu très beau, lui confère un caractère et une certaine identité, ainsi cela renforce l’immersion dans le jeu. De plus les personnages (fusion entre un Mii et un Rayman) donnent un petit cachet mignon au jeu qui ne déplaît pas, un bon point. Ensuite le jeu se la joue old-school, mais vraiment. Bonjour la barre de vie et les vies. Pour arranger les choses, le jeu est dur.. vraiment. Autant le système de barre de vie / vie ainsi que la difficulté m’ont plus, autant le concept est peu être poussé un peu trop loin.

Lorsque vous revenez dans votre QG après une mission et que vous repartez pour la suivante, vous ne regagnez ni vos points de vie ni vos vies, du coup, on se retrouve à recharger inlassablement sa sauvegarde plutôt que de continuer et de gaspiller une nouvelle vie, de peur de ne plus en avoir assez pour la prochaine mission. On regrette que la santé n’aie pas pu être restaurée entre chaque mission, cela aurait permis de mettre moins de pression au joueur. De plus, avoir un peu plus d’informations afin de correctement choisir son équipement aurait été utile. Néanmoins on peut noter qu’on évolue dans un monde vivant, puisqu’à chaque chargement d’écran, vous ne trouverez pas les même personnages et ennemis, ce qui permet d’avoir de belles surprises, par exemple après une mort, de nouveaux ennemis font leur apparition sur un écran donné.

Conclusion

Au final, Worlds s’avère être un titre fortement sympathique, très complet par son offre de gameplay. Unique bémol : la difficulté où un système un peu plus permissif aurait évité d’avoir peur de mourir et aurait permis d’avancer plus sereinement dans le jeu. Malgré les quelques bugs rencontrés, on ne peut que saluer le travail réalisé sur le jeu, surtout lorsque l’on sait qu’il n’y a qu’une seule personne derrière. Pour la modique somme de 5eur à verser directement sur la boutique du site officiel, vous auriez tord de passer à coté de ce jeu, notamment si vous êtes en manque de jeu d’infiltration. Surtout que le jeu se voit mis à jour régulièrement !

Note globale

★★★½☆

le_crim, Rédacteur et animateur

Commentaires
4 réponses à “Worlds, un portail peut en cacher un autre”
Trackbacks
Regardez ce que les autres en pensent...
  1. [...] dropper des objets. Pour rappel, Worlds est un jeu d’infiltration qui se la joue old-school et qu’on a bien apprécié. Pour finir, bien sûr la mise à jour est gratuite si vous possédez le jeu [...]

  2. [...] L’infatigable Mayto de Curious Planet continue à mettre à jour son jeu Worlds. A venir, un nouveau look pour les dialogues (comme vous pourrez le voir dans le tout dernier trailer ci-dessous), une nouvelle mission principale, deux nouvelles missions d’entraînement, une nouvelle arme et une surprise qu’il nous annonce déjà comme bien grosse. Mais l’info du jour c’est surtout l’arrivée du jeu sur Greenlight, le système de Steam qui vous permet de voter pour les jeux que vous aimeriez voir sur la plateforme de Valve. Le jeu est également déjà disponible sur Desura pour une poignée d’euros. On vous invite donc à « like » ce jeu indépendant. Si vous voulez en savoir plus sur Worlds, on vous renvoie vers notre test. [...]

  3. […] septième édition, le retour de Worlds, le jeu de Curious Planet que nous avions déjà testé il y a deux ans, le runner iOS/Android Dead End de Flying Oak Games, le 7DFPS (!) Beyond Perception de Emedion et […]

  4. […] septième édition, le retour de Worlds, le jeu de Curious Planet que nous avions déjà testé il y a deux ans, le runner iOS/Android Dead End de Flying Oak Games, le 7DFPS (!) Beyond Perception de Emedion et […]



Laisser un commentaire

Ce site ne sera plus mis à jour à partir du 30 septembre 2014. Plus d'informations