GC 12 / Impire, Cities in Motion 2, A Game of Dwarves, Europa Universalis 4, nos premières impressions

Mardi à peine arrivé, nous voilà déjà en train de courir, pas le choix il est déjà 15H30. On se tape les valises de notre cher Billou95 parti voir la conférence EA. Payday et moi-même devons nous rendre tout d’abord à l’hôtel, une douche et direction le Hyatt hôtel où s’est installé Paradox cette année pour nous présenter pas moins de 4 jeux. Dans ce cadre sympa et surtout climatisé on a commencé notre premier rendez-vous avec City in motion 2.

Toujours développé par la même équipe que le premier volet, l’aspect simulation dans ce jeu de gestion des transports et de la circulation se démarque de son prédécesseur par l’amplitude de temps. Si dans le premier vous démarriez vers 1920 pour terminer 1 siècle plus tard, ici on commence directe à notre époque, fini l’évolution dans le temps. Mais attention encore plus de micro gestion et de détails sont mis en place pour faire de city in motion 2 un « presque city builder ». Vous n’allez pas interagir directement sur la création de zone ou de bâtiments que vous aimeriez voir à tel ou tel endroit. Non vous placerez des transports, affecterez des arrêts sur des itinéraires que vous désignerez.

Sans oublier de gérer le seul bâtiment réellement interactif dans le jeu, le dépôt. loin d’être une simple évolution du premier épisode, il semble que les équipes en charge du jeu semble vouloir réellement aller dans le détail que ce soit dans la gestion ou dans les graphismes car si on nous a présenter une version pré-alpha pas très reluisante à l’écran on nous a promis de bien meilleur graphisme même si l’on pouvait déjà voir toute la ville s’animer au rythme des transports, le tout fourmillant de détail. On attend maintenant des détails sur les modes multi-joueurs coopératifs et compétitifs. Coté modding, le jeu semble aussi ouvert que son prédécesseur avec un éditeur de map et de scénario. Réponse pour la sortie prévue courant le deuxième trimestre 2013.

On reste dans la simulation pour la deuxième présentation avec Europa Universalys IV. Plein de nouveautés pour les amateurs de gestion de civilisation, tel qu’un nouveau moteur affichant une carte de jeu somptueuse. Mais c’est un nouveau leitmotiv que nous confie l’un des développeurs lors de la présentation, pour lui nous explique-t-il, un jeu de gestion / stratégie dans lesquels vous devenez de plus en plus puissant au point d’être invulnérable en fin de partie est une erreur de game design. Pour ça, le nouveau système de monarque risque d’en déstabiliser plus d’un. Votre monarque influence directement votre efficacité dans les domaines militaires, diplomatiques et de construction.

Lors de la mort de ce dernier, il est forcément remplacé mais son successeur n’a pas forcement les mêmes talents ni les mêmes faiblesses, le joueur devra alors adapter sa stratégie à chaque grand changement de monarque que ce soit le sien ou celui de ses adversaires. Le multi-joueurs sera toujours présent et on nous promet un jeu entièrement moddable avec tous les fichiers de base accessible pour les moddeurs, de quoi rassurer les fans du précédent opus. Par contre il faudra encore patienter une bonne année puisque la sortie n’est pour le moment prévue que le troisième trimestre 2013.

La suite était la partie que j’attendais le plus, les Dungeon Keeper like. Je vous le dit tout de suite, A Game of Dwarves est peut-être celui qui m’a le plus déçu. J’en attendais sans doute trop, mais l’absence de multi-joueurs lui a été presque fatal à mes yeux. Pourtant je ne lui enlève pas un coté plutôt mignon et voir ses petits nains s’activer dans la mine pour vaquer à leurs occupations est relativement plaisant. Sinon ça reste du classique, on définit où creuser et les nains creusent, on s’assure d’avoir toujours les ressources qui vont bien. Ça semble efficace mais ça manque cruellement de profondeur sur la démonstration qui nous a été faites. Je prendrais le temps de revenir dessus mais à moins d’une surprise je ne pense pas m’attarder très longtemps sur ce petit jeu. Prévu pour le dernier trimestre 2012 et une open beta d’ici-là, on sera vite fixé sur ce qui semble certes sympathique mais pas bien passionnant, prévu exclusive sur steam.

Forcément en sortant de Game of Dwarves qu’on m’avait vendu comme un Dungeon Keeper like et qui était plutôt un Sims nain Tycoon, j’étais dubitatif sur Impire développé chez Cyanide Québec. Et bien mal m’en a pris. Si la partie gestion de donjons nous a été montrée rapidement, il faut dire que là c’est du classique. Notre interlocuteur Yves Bordeleau était excité à l’idée de nous montrer deux features plutôt sympathiques du titre. La première, le battlefield, parce que dans Impire vous allez gérer votre donjon mais vous allez aussi envoyer vos mignons à l’extérieur aller tanner du gentil petit héros. Avec une inspiration plus RTS / RPG dans l’approche de la démonstration on devait capturer un archéologue dans son camps, puis le ramener à la sortie du donjon. Le but était de l’escorter dans la forêt à la sortie pour explorer la carte et trouver des trésors.

En fait ça parait simple mais pas tant que ça, pendant que vous envoyez vos unités à l’extérieur, elles ne patrouillent plus dans le donjon qui lui est régulièrement envahi par ces ignobles héros trop propres sur eux. Et pour mieux gérer tout ça, tintin ! La deuxième feature qui pour ma part m’a complètement emballé, la gestion de squad. Vous pourrez, devrez même ! Regrouper vos unités dans des squads de quatre membres. Pas besoins qu’elles soient de la même race, dans la démo 3 mignons et une furie ont été assemblé dans un squad, aussitôt un bonus de rage et de renversement est donné à nos petites bestioles. Car chacune des créatures répartie en deux catégories (vivantes et mortes) seront regroupés pour procurer diverses bonus mais attention les malus sont aussi possible et c’est aux joueurs de les découvrir et d’expérimenter le tous.

Et comme si je ne commençais pas à me faire un avis relativement positif de la bête, on nous parle de multi-joueurs dans lequel chaque joueurs devra construire et protéger son donjon comme en solo mais en plus devra affronter les autres joueurs lors de bataille sur le battefield. On parle déjà de king of the hill ou de capture the flag. Prévu rapidement pour le premier trimestre 2013 sur steam, la seule ombre au tableau est l’absence d’éditeur de map et la présence d’un shop in game permettant d’acheter des éléments pour son donjons lords permettant de le customiser et pas seulement côté cosmétique, espérons seulement que cela ne déséquilibre pas le jeu.

Delva, Responsable programmation podcasts et animateur