Painkiller Hell & Damnation en test, welcome back to hell !

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Painkiller, cela faisait un bout de temps que je n’y avais pas joué ! Pour rappel, il s’agit d’un FPS gore dans lequel vous incarnez Daniel Garner, qui après un accident de voiture, perd sa femme et se retrouve entre le paradis et l’enfer. Dans le premier volet, développé à l’époque par People Can Fly, Daniel Garner doit vaincre les quatre généraux de Lucifer pour obtenir son accès au paradis. Une fois cela fait, Lucifer s’empare de Eve (oui, oui comme dans Adam et Eve), Daniel le poursuit afin de la libérer et reste coincé dans les enfers. Dans l’extension qui a suivi, Alastor qui est devenu Chef des enfers après le sauvetage d’Eve, décide d’envahir le purgatoire, une idée qui ne plait pas trop à notre héros.

Painkiller Hell & Damnation est un remake HD développé cette fois ci par Farm 51, studio auquel nous devons le FPS Necrovision et qui a dans ses effectifs quelques développeurs du premier opus de chez People Can Fly. Il reprend le premier volet ainsi que son extension. L’histoire de départ est sensiblement différente. Apres son accident, Daniel Garner a la visite de Lucifer qui lui demande de récupérer pour son compte les sept âmes des plus grands démons, en échange de quoi, il lui rendra sa femme Catherine. Durant cette discussion, Lucifer nous offre une nouvelle arme, The Soul Catcher (l’attrape âmes, qui sera la seule arme nouvelle de ce remake). Nous commençons donc les premiers niveaux. Pratiquement tout ressemble au premier opus, si ce n’est que graphiquement, nous tournons sur un moteur Unreal Engine 3 et que le jeu est donc plus beau.

La refonte est plutôt pas mal et les connaisseurs ne devraient pas être déçus. Les séquences d’introduction et autres ont été revues également. Les cinématiques sont bien meilleures qu’avant, l’écran d’introduction a été refait entièrement, même si on garde quelques effets sonores qui nous rappelleront quelques souvenirs. On relève néanmoins quelques bugs graphiques, du moins un gros pour ma part à savoir les effets du soleil passant par les fenêtres, que je décrirais comme pixelisés ! (en espérant que ce soit résolu pour la sortie). Pour ceux qui n’ont jamais touché un Painkiller, il faut savoir que ce jeu est du bourrinage incarné, on tire d’abord on pose les questions après. Par niveaux de jeux vous aurez entre 200 et 500 ennemis à chaque fois que vous pourrez vous faire à l’arme de votre choix.

Inutile de dire que rester immobile dans ce jeu est synonyme d’arrêt de mort, on est constamment en mouvement, et avec la musique vraiment bien choisie, on ressent des montées d’adrénaline. Les créatures sortent de partout et sans arrêt ! Au total ce sont 14 niveaux, 30 bestioles différentes, avec 4 Bosses de taille qui vous attendent sans repos pour environ une dizaine d’heures de jeu. La musique heavy métal nous met de suite dans l’ambiance ! Au niveau des armes, pas de grand changement, on retrouve notre lance-pieux (mon arme préférée), le lance grenade, la sulfateuse, etc.…. La nouvelle arme (Soul Catcher) a deux nouvelles fonctionnalités. La première, en tirant sur un ennemi, elle le bloque et au fur et à mesure, l’achève (marche très bien sur les groupes d’ennemis). Quand vous tuez un ennemi, une boule verte apparaît à la place de celui-ci, il s’agit de son âme.

Quand vous la récupérez, il s’agit d’un point de vie pour vous. La même fonction de l’arme dirigée sur une âme vous la ramène sur vous. La deuxième fonction lance des lames faisant de gros dégâts sur les ennemis. Une fois l’arme chargé d’âmes, vous pouvez déclencher une attaque spéciale, à savoir qu’un ennemi va se mettre de votre côté et bourriner tout ce qu’il va trouver pour un temps donné. N’oublions pas non plus le mode Berserk, présent dans l’ancienne version. Celui-ci s’active tout seul dès que vous avez récupéré assez d’âmes. Ce mode vous donne une vision en noir et blanc et les ennemis apparaissent en rouge. En un coup vous tuez n’importe quels ennemis. Ce mode a un temps donné bien évidemment et apparaît autour des 150, 200, 250, 300 âmes capturés. Les anciennes cartes sont là, les ennemis du premier opus et de son extension sont là aussi, on comptera également quelques nouveaux méchants.

On ira de cimetières à la gare ferroviaire en passant par des cathédrales, un opéra, etc.… Les bosses de niveaux ont tous leurs particularités, à vous de trouver comment les défaire. Vous avez également des pièces d’or à ramasser au fur et à mesure des niveaux, ces pièces vous permettent d’acheter des cartes de tarots qui ont certains avantages, par exemples, réduire de 50% les dégâts qui vous sont infligés, etc. Les pièces d’or sont à débloquer en détruisant les tonneaux, les caisses en bois. Le jeu sera disponible via Steam ! Qui dit Steam dit Succès à débloquer ainsi que des trophées ! Vous avez la possibilité d’acquérir une des deux versions suivantes, la classique à 19.99€ ou la collector qui inclut en plus du jeu, la bande son, la vidéo du making-off, une carte de tarot ingame inédite et un skin pour le multi-joueurs pour une trentaine d’euro.

Concernant le multi-joueurs, vous avez le droit à plusieurs modèles de personnage, de Daniel au squelette en passant par la sorcière. Les modes sont assez variés, vous avez le mode coop (Lan ou Online), au maximum de deux joueurs, le mode survival pour huit joueurs, le PVP duel 1 contre 1. Au niveau équipes, on retrouve les traditionnels Deathmatch, Team Deathmatch et Capture the Flag. Pour la partie coop à deux, le niveau est bien évidemment plus relevé qu’en solo. Au niveau TDM, DM, CTF, une des choses que je reproche principalement est l’identification des alliés /ennemis, en effet vos alliés apparaissent en bleu fluo et vos ennemis en rouge fluo (ca pique les yeux). Sinon le concept n’est pas mal fait. On retrouve l’arsenal comme en solo, et il y a de quoi se faire quelques parties assez fun.

Conclusion

Painkiller Hell & Damnation ne mettra pas mal à l’aise les inconditionnels du genre. Pour un remake, l’essentiel a été conservé. Nouvelle arme, nouveaux monstres, graphismes améliorés, nouveau moteur, que du bons pour passer des heures à bourinner sans pause des hordes de monstres en tout genre seul ou avec vos potes dans des décors glauques! Le jeu sera disponible le 31 Octobre 2012 sur PC et sortira le 22 janvier 2013 sur consoles. God bless you !

Note globale

★★★½☆

Jackb,

Commentaires
Une réponse à “Painkiller Hell & Damnation en test, welcome back to hell !”
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