FLY’N en test, accrobranche en arbres-mondes

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Ankama, la société française célèbre pour sa série de Dofus, nous produit un plateformer de qualité sous le nom de FLY’N. Après avoir suivi ce jeu lors de divers présentations et rencontres, nous allons pouvoir enfin réaliser le test de ce dernier né des studios d’Ankama Games. Alors tout d’abord qu’est-ce que FLY’N ? Et bien, FLY’N c’est avant tout une ambiance et un style graphique accrocheur le tout enrobé dans une petite histoire mignonette. Donc, pour l’histoire, tout se passait bien à Hélycia, les arbres poussaient et les animaux jouaient jusqu’à l’arrivée de Dyer : le sèche-cheveux et éboueur cosmique (un éboueur « robot » avec une tête de sèche-cheveux ! J’adore son design). Dyer a décidé de voler tous les Hélys, la sève des arbres-mondes, et par la même occasion de semer ses déchets un peu partout. Bon pas de panique, pour lutter contre ce fléau, les arbres-mondes produisent 4 bourgeons pour les défendre : à vous de jouer !

Pour terminer la quarantaine de niveaux dans les quatre arbres-mondes vous allez donc utiliser nos 4 bourgeons qui en plus de leurs talents communs, ont chacun un pouvoir spécifique. Flyn, le bourgeon bleu, a la capacité de chanter ce qui lui permet d’activer des mécanismes, de réveiller des personnages et d’utiliser l’Hélys récupérée. Ensuite vient Lyft, le vert, qui peut adhérer à n’importe quelle surface et se déplacer ainsi dans des endroits normalement inaccessibles.

Puis arrive Ywok, le bourgeon noir, avec sa capacité à se transformer en balle pour rebondir plus haut et surtout créer un effet flipper qui pourra détruire certains obstacle vous barrant le chemin. Et enfin Nylis, l’orange, qui peut effectuer un dash aérien pour atteindre les hauteurs ou détruire certains rochers.

Pour les capacités communes, chaque bourgeon peut courir, sauter, planer, effectuer un double-jump et surtout passer dans le monde intérieur. En effet, à l’instar de Giana Sister Twisted Dreams, pour progresser il faudra régulièrement switcher entre les mondes normal/intérieur car passer de l’un à l’autre permet de faire apparaitre et disparaitre des plateformes, des télé-porteurs, des mécanismes, etc.

Le jeu alterne entre des niveaux classiques où on peut prendre son temps et des niveaux chronométrés en contre-la-montre où une montagne de détritus tente de nous rattraper. Dans tous les cas, le but principal est de parvenir au bout du niveau, mais si on souhaite faire un minimum de score il faudra ramasser toutes les graines de pissenlit (équivalent des pièces de Mario), les Hélys et les personnages cachées et surtout éviter de mourir le tout en un temps le plus court possible.

Donc même si le jeu est pour le tout public (on est loin de Super Meat Boy & consorts), les joueurs un peu plus exigeants peuvent tenter de scorer pour se frayer un chemin jusqu’aux plus hautes marches du leaderboard. Par ailleurs le côté tout public se retrouve dans les nombreux check-points de chaque niveau permettant de ne pas pénaliser la moindre mort par un « try again » car chaque erreur sera souvent fatale.

Et enfin, le dernier niveau de chaque arbre-monde est un défi contre Dyer, souvent assez simple, la forme des boss est par contre assez sympathique (mais je vous laisse la surprise). Les décors et les animations de FLY’N sont remarquables, et même s’ils ne varient pas énormément (on tourne autour du thème de l’arbre, des végétaux), ils impressionnent énormément, on s’arrête régulièrement pour admirer le paysage ou pour observer les drôles d’habitants des arbres-mondes.

Cela, avec la musique d’ambiance facilite l’immersion dans ce monde poétique, et on prend plaisir à parcourir les niveaux avec nos petits bourgeons sans voir le temps passer. En plus de la quarantaine de niveau, FLY’N regorge de bonus en tout genre à débloquer. Que ce soit en réussissant un niveau contre-la-montre sans mourir, en réveillant certains personnages, ou encore en résolvant des énigmes, on peut débloquer des niveaux bonus dans chacun des arbres-mondes.

Ces niveaux bonus sont variés et parfois assez surprenant, les premiers, par exemple, rassemblent un labyrinthe, un challenge d’empilement de caisse et un niveau d’adresse avec des sauts.

Ces passages bonus débloquent encore d’autres bonus ! En plus de tout cela, il sera possible de dépenser l’Hélys acquis en échange de quelques artworks et autre galeries du jeu. Seul ombre au tableau, comme pour beaucoup de plateformer, la manette est requise ! J’ai testé un peu, et au clavier le plaisir devient très vite un calvaire. La manette me paraît indispensable, et même avec, la sensibilité des déplacements nous fait parfois mourir bêtement, un poil rageant. Mais bon, rien d’insurmontable avec un peu d’habitude.

Conclusion

Pour une dizaine d’euros, vous aurez entre les mains un jeu d’une très grande qualité. Ce puzzle et plateformer s’adresse à tout le monde et ravira toutes les générations. Au cours de la quarantaine de niveaux, vous allez pouvoir découvrir le monde enchanteur de FLY’N avec nos 4 bourgeons sauveurs de monde ! Enchanteur, bourré de bonus et abordable, si vous aimez les jeux de plateformes, il y a peu d’excuses pour passer à côté de FLY’N et ses amis !

Note globale

★★★★☆

Ever, Rédacteur et correcteur

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