Don’t Starve en test, la survie passe par les cailloux

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Il est grand temps qu’aujourd’hui je rattrape mon retard et que je vous parle de Don’t Starve, la dernière pépite de Klei, studio a qui l’ont doit Eets (le nouvel épisode est déjà dispo en précommande avec une beta gratuite), Shank et le très bon Mark of The Ninja. Pourquoi j’ai du retard alors que le jeu n’est sorti que depuis peu ? Tout simplement parce que je suis sur la beta depuis plus de 6 mois. Mais regardons quand même ce que propose ce simulateur de survie. Surfant sur la vague des survival-creusons des trous – et jouons au Legos-like, tels que Minecraft et Terraria, Don’t Starve se démarque clairement de ces deux titres. Si le premier axe son jeu sur la construction et le second sur l’exploration, ici l’accent est réellement mis sur la survie. A tel point que, pour vous mettre la pression, toute mort est définitive ! Et vous allez voir, vous aurez l’occasion de mourir de moult façons.

Lors de votre première partie, vous incarnez Wilson, un scientifique qui suite à une expérience se retrouve dans un monde parallèle accueilli par Maxwell, un étrange personnage. Dès que vous vous relevez, celui-ci disparaît et vous laisse perdu dans ce monde. Il ne vous reste plus qu’à vous débrouiller pour survivre ! Ni une ni deux, vous commencez à récolter les matières premières c’est-à-dire, des brindilles, du foin et surtout, des cailloux !!! Toujours là pour vous sauver la vie ! Grâce à ces éléments de fortune, vous allez pouvoir fabriquer vos premiers outils, c’est-à-dire une hache et/ou une pioche. Grâce à ceux-ci vous allez pouvoir vous attaquer aux arbres et aux rochers. En plus des matières premières de constructeur, il va falloir aussi vous nourrir. Si dans un premier temps vous vous contenterez de baies, de carottes et de fleurs, une fois le matériel de chasse créé (lance, piège à lapins, canne à pêche) vous pourrez vous transformer en vrai chef cuisinier à en faire pâlir certains concurrents d’une émission télé à la qualité plus que douteuse. La faim, en plus de la barre de vie classique, sera l’une de vos préoccupations les plus présentes ! Si votre estomac est vide, vous perdez rapidement de la vie vous conduisant vers une mort assurée. Et histoire d’être vicieux jusqu’au bout, une fois les aliments dans votre inventaire, ils commencent à pourrir !

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Mais il serait bien trop facile si le but du jeu n’était que d’éviter de mourir de faim. Vous allez devoir vous transformer en météorologue affirmé afin de survivre. Car le temps aura un impact sur vous de deux manières différentes : physique et mentale. Si en cas d’orage, il faut faire attention à ne pas trainer du côté d’un arbre pour éviter de se faire brûler (certes pas bien dur), lorsque l’hiver arrivera la survie sera bien plus compliquée ! Il vous faudra vous munir de vêtements chauds, feu et tout ce qui peut vous réchauffer en plus de devoir vous défendre contre le bestiaire hivernal. Mais ce n’est pas tout. La pluie et la chaleur ne vous feront aucun dommage physique, mais vous en prendrez un coup sur le moral. Si dans la vraie vie, la pluie donne des envies de suicide (comme actuellement avec cet automne qui n’en finit pas) dans Don’t Starve, vous allez devenir fou. La folie arrive progressivement. Au début elle commence par des visions d’ombres en plein jour, peu à peu votre vue va se troubler et les ombres vont devenir réelles offrant un tout nouveau bestiaire et donc de nouveaux matériaux de craft. Enfin, le dernier point miss météo concerne le cycle jour / nuit.

L’un des points fondamentaux de Don’t Starve est que vous ne pouvez survivre dans l’obscurité totale. Dès que la nuit tombe, si vous n’êtes pas à proximité d’une source de lumière (torche, feu de camp, paratonnerre chargé) vous allez mourir en moins de 5 secondes. Et pour rendre la chose encore plus drôle, si votre santé mentale est trop basse, il est possible qu’une gentille main sorte de l’obscurité pour venir éteindre votre feu de camp. La flippe assurée ! Don’t Starve propose des mondes générés aléatoirement (que l’on peut configurer comme on veut avant de le créer). Dans le mode par défaut, vous aurez tous les biomes (plaine, désert, forêt, marécage et le tout nouveau souterrain). Dans chacun de ceux-ci, vous y trouverez une flore particulière (bois dans la forêt, herbe dans les plaines, cailloux dans le désert, etc..), mais aussi une faune qui lui est propre. Celle-ci se divise en 3 catégories : agressive, passive et amicale. La première comme vous vous en doutez, vous attaquera à vue, la seconde vous ignorera quant à la troisième, si vous leur donnez ce qu’ils veulent, vous suivra.

A vous la petite armée destructrice d’araignées et autre mutant trainant dans le monde ainsi que des autochtones protégeant des objets / autels dans lequel on peut en remarquer 3 particuliers : les autels de résurrection, vous offrant une nouvelle chance de continuer votre partie, une porte craftable grâce à 4 objets trouvables dans la map permettant de créer un nouveau monde en gardant votre personnage. Et enfin, il existe une porte, permettant de débloquer le mode aventure, une version hardcore du jeu, avec entre autres, un hiver permanent. Et si par malheur vous venez à mourir lors d’une partie, tout ne sera pas perdu. Selon la durée de votre survie, vous gagnerez des points d’expériences vous permettant de débloquer de nouveaux personnages, au nombre de 7 pour le moment, ayant chacun leurs propres caractéristiques (Wilson qui a une barbe qui pousse, Willow qui enflamme ce qu’elle touche la nuit tombée, Wolfang qui a un plus gros estomac, etc.).

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Conclusion

En plus d’avoir un jeu déjà ultra complet où il faut tout prendre en compte, ce qui rend ce jeu passionnant, mais aussi difficile, Klei ne compte pas s’arrêter là et prévoit de futures mises à jour. Si nous venons d’avoir un nouveau binôme (les souterrains) avec son lot de règles, faunes et flores, la prochaine mise à jour est déjà prévue pour dans un petit mois. De nouveaux personnages sont déjà prévus, seront-ils accompagnés de nouveaux binômes ? De nouvel état (comme la folie) ? Quoi qu’il en soit, Don’t Starve est l’un des titres majeurs de cette année 2013 sur la scène indépendante !

Note globale

★★★★½

le_crim, Rédacteur et animateur

Commentaires
2 réponses à “Don’t Starve en test, la survie passe par les cailloux”
Trackbacks
Regardez ce que les autres en pensent...
  1. […] Don’t Starve (PC, Playstation 4) Et enfin, Don’t Starve, ce jeu de survie absolument captivant. Son graphisme et son design sont attachants et particuliers. Je ne compte plus vraiment le nombre d’heures passées sur ce petit bijou. On joue le rôle d’un scientifique perdu dans un monde étrange, et le but du jeu va être de survivre à ce nouvel environnement. Il va donc falloir vous nourrir, mais aussi, chose plus rare dans les jeux, rester sain d’esprit, car ici on peut devenir fou… Dont Starve est truffé de choses à découvrir, plusieurs types de régions, de nombreux montres et PNJ et plein d’inventions à trouver. En gros, on n’a jamais fait le tour de son univers et chaque partie vous permettra de trouver de nouvelles choses. Ce jeu est parfois dur et on meurt souvent de façon stupide, mais on y retourne toujours, car on veut toujours aller plus loin. […]



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