Gone Home en test express, un jeu-réalité ?

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Sorti il y a peu sur Steam, Gone Home est un jeu un peu à part. Oubliez ce que vous en savez, n’allez pas lire la description du jeu sur Steam (ou sur le site web du jeu sur lequel vous pourrez également vous le procurez), et lisez plutôt cette intro uniquement : la fille aînée de la famille Greenbriar revient d’un séjour en Europe. En arrivant chez elle, elle ne trouve qu’une maison vide. Dehors, la nuit est noire comme de l’encre, et un orage bat son plein. Au fur et à mesure qu’elle s’aventurera dans cette demeure gigantesque et pleine de secrets, elle va découvrir où sont passés ceux censés l’attendre, et pourquoi ont-ils disparu…

Intrigant, n’est-ce pas ? C’est uniquement avec cette base d’histoire que je me suis aventurée dans Gone Home. Les graphismes sont plutôt sympas, la luminosité joue un rôle assez important puisqu’il vous faudra découvrir des explications, presque toutes sous forme écrite (quelques rares documents audio). La bande-son est originale, loin des classiques du jeu vidéo, et on aimera ou non, c’est une histoire de goûts. Cependant, Gone Home possède une ambiance qui m’a fait stresser tout du long ou presque.

Ce bruit d’orage à l’extérieur. Ces grandes pièces remplies de choses et d’autres, souvent plongées dans le noir (fort heureusement, la fée électricité est là)… Je me suis longuement demandée où ce jeu, ou plutôt, cette histoire interactive allait m’amener. Et la réponse n’est pas longue à arriver, la durée de vie étant très courte (point absolument obligatoire pour ne pas perdre l’intérêt de l’explorateur en herbe que le joueur doit être pour accrocher). C’est avant tout l’histoire de Sam, la soeur du personnage principal, qui est mise en avant.

Et pour ne pas vous gâcher la surprise, je n’en dirais pas un mot, mis à part ceci : ce n’est pas du tout la fin à laquelle je m’attendais en commençant les premières minutes de jeu. OVNI vidéoludique, le prix de Gone Home reste très élevé (trop, diront sans doute beaucoup d’entre vous, surtout aux égards au concept du jeu et à sa durée de vie), mais si vous avez l’occasion d’y jouer pour pas cher, ne vous privez pas. Evitez simplement d’en lire trop à son sujet, et appréciez Gone home tel que je vous le présente – j’espère que vous comprendrez pourquoi après l’avoir terminé – et que vous serez d’accord avec ma suggestion.

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Conclusion

A défaut d’être un « grand jeu », Gone Home nous montre qu’un jeu vidéo n’est pas forcément complexe, n’est pas forcément plein d’explosions et de lasers. Une seule chose est certaine et tout le monde s’accorde à le dire, qu’on ait aimé ou pas : Gone home est une expérience unique en son genre.

Note globale

★★★★☆

Catz, Rédactrice

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