GC 2014 : Surgeon Simulator Anniversary Edition PS4 en preview, nos premières impressions

Je continue mon tour des jeux Gamescom où « j’aurais du emmener un ami avec moi ». puisque pendant le salon du jeu vidéo à Cologne, j’ai pu découvrir la version Playstation 4 du surprenant Surgeon Simulator. Surprenant ? Oui en effet car je ne pense pas qui que ce soit aurai parié sur le succès du jeu pas même son créateur que j’ai pu rencontrer pour l’occasion. Il faut savoir qu’à la base Surgeon Simulator est un délire. Un délire sorti tout droit d’une game jam mais le buzz autour du prototype aidant, le jeu s’est vite retrouvé sur Steam Greenlight. Passer cette étape de validation fut une formalité pour l’équipe responsable du titre, Bossa Studios.

Mais qu’est-ce donc que ce simulateur de chirurgie ? Et bien c’est simple c’est une simulation d’opérations chirurgicales comme son nom l’indique. Contrairement à son homologue Trauma Center sorti sur consoles Nintendo il n’est pas question ici de « bien » opérer ses patients mais clairement de les charcuter sans les tuer. Bon j’y vais un peu fort sur les mots, en vérité vous devez réaliser une série d’opération plus ou moins complexes, comme une transplantation cardiaque. Dans les fais on a à notre disposition tout un tas d’outils chirurgicaux à portée de mains qu’il va falloir utiliser comme bon nous semble sur le pauvre cobay… patient. Et c’est là que tout dérape, doté d’une physique plus que douteuse, attraper une marteau pour retirer les os protégeant la cage thoracique devient vite un véritable petit massacre en bonne et due forme.

Bon ça c’est Surgeon Simulator, et si vous ne voyez pas à quoi cela peut ressembler je vous invite à regarder les tonnes de vidéos qui pullulent sur le net le jeu étant sorti sur PC en avril 2013 via Steam. J’étais donc là pour voir ce qu’apportait cette version Playstation 4. Première déception, il n’y a pas de Move sur le stand où nous faisons l’essai. Déception parce que le gars de Bossa Studios me vent du rêve en me parlant de la comptabilité avec le motion gaming de chez Sony et que c’est « super fun » comme il me le dit. Bon OK mon gars, tu viens de me décevoir et en plus je n’ai pas aimé jouer sur PC à ton titre que je qualifierais de blague plus que de jeu. Je suis aiguisé et je suis prêt à défoncer son jeu comme il faut… et puis il me tend une manette et en garde une dans la main… il m’explique que la grosse différence avec la version déjà sortie et que chaque main est contrôlée par une manette différente, ce qui permet de jouer à deux en même temps, chacun contrôlant un bras.

Oh mon dieu, c’est l’éclate ! Pendant qu’il attrape un scalpel je m’amuse à planter une seringue anesthésiante dans son bras qui rend l’écran trouble. J’essaye tant bien que mal d’attraper les os qui trainent alors qu’il frappe ma main avec un marteau… c’est simple le coté absurde du jeu prend une toute nouvelle dimension et ça marche. Non content de se pourrir dans le jeu, on commence à se pourrir pour de vrai, je le pousse l’empêchant de faire se manœuvre et il réplique. Tout autour de nous, tout le monde nous regarde comme si nous étions de véritables demeurés. Chose que nous devons clairement être dans une telle situation. A la fin de l’opération nous reprenons nos esprits et jetons le cœur de remplacement du patient dans le trou béant de sa cage thoracique. Et là un énorme « success » apparait à l’écran. Je sèche mes larmes de rire, regarde ce petit gars avec sa manette dans les mains et m’avoue à moi-même que j’ai mal jugé le potentiel du jeu.

Surtout je ne regrette pas pour la première fois pendant cette gamescom de ne pas avoir emmené d’ami avec moi et d’avoir pu jouer avec un mec aussi barjot que moi. Cela ne parait pas mais Surgeon Simulator sur Playstation 4 n’apportera globalement rien de nouveau si ce n’est de pouvoir jouer dans son canapé avec un ami et de se mettre des coups de coude en s’insultant allègrement. Et ça, clairement, ça n’a pas de prix. J’attends maintenant la sortie du titre pour pouvoir m’essayer à ce grand n’importe quoi hospitalier avec le Move.

Delva, Responsable programmation podcasts et animateur