Space Run en preview, nos nouvelles impressions

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Space Run, que nous avons eu l’occasion de tester pendant une petite vingtaine de minutes, est un jeu de construction stratégique en temps réel : la façon la plus réductrice de le présenter serait de l’assimiler à un simple Tower Defense, tant la richesse promise par son gameplay en diffère. Dans un monde futuriste, le joueur incarnera un commandant de vaisseau de transport dont l’objectif est d’effectuer des livraisons rapides et sûres, pour reprendre le titre, entre les planètes. Rapide, il va falloir l’être, car, même si vous ne les voyez pas directement, les concurrents effectuent eux aussi le voyage et le premier arrivé sera le mieux payé . Leur présence se manifeste sur un radar, dans le bas de l’écran, qui vous permet de comparer leur progression par rapport à la vôtre, mais aussi de vous situer par rapport à la distance parcourue et restante.

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Vous aurez de plus un temps minimum à respecter, symbolisé par une barre rouge vous poursuivant sur ce radar. Sûrs, les voyages seront loin de l’être, avec de nombreuses rencontres en perspective. Du « simple » champ d’astéroïdes à la flottille de vaisseaux belliqueux, en passant par des confrères transporteurs s’égarant à proximité, les menaces seront nombreuses et, pour vous défendre, vous disposerez de toute une armada d’options et de matériel à débloquer. Passons au test et prenons en main notre vaisseau. Pendant la première phase de jeu qui nous a été présentée, le joueur pourra par le biais de menus, disponibles lorsque l’on se trouve « à quai », dépenser de nombreux crédits durement gagnés dans de très nombreux choix. Ce que nous remarquons tout de suite, c’est la profusion des armements et des équipements divers et variés qui sont proposés. Il va falloir faire et refaire les missions, même si elles promettent d’être nombreuses, afin de débloquer de nouveaux joujoux pour obtenir toutes les étoiles et gagner ainsi un maximum de crédits.

Chacune de nos livraisons sera notée par un système d’étoiles décernées lors de la réalisation d’objectifs qui restent les mêmes, c’est à dire : arriver le premier, livrer l’ensemble de la cargaison, subir un minimum de dégâts. Une fois les crédits dépensés, le joueur devra choisir une compagnie, parmi les 5 disponibles, pour qui effectuer une livraison. Chacune propose un type de marchandise qui lui est propre et diverses missions qui se débloqueront au fur et à mesure de l’évolution du joueur. Chaque marchandise aura ses propres caractéristiques et introduira des contraintes de construction pour notre vaisseau : encombrement, consommation énergétique, risque d’explosion… bref tout pour provoquer bon nombre de catastrophes tout au long de notre trajet. La mission est choisie avec la première compagnie, qui impose seulement de l’encombrement, et notre vaisseau apparaît dans le hangar.

Celui-ci se compose d’hexagones, plus ou moins nombreux en fonction des missions, qui représentent chacun une place disponible pour une construction ou la dépose de la cargaison. Le joueur sera donc limité en terme d’espace. De plus, l’agencement de base de notre navire se traduira par une contrainte dans la gestion des emplacements disponibles, de par les formes choisies par les développeurs. Ceux-ci n’ont eu de cesse de trouver divers moyens de placer certains détails afin de nous empêcher de faire ce que l’on souhaite, et ainsi de ne pas tomber dans la facilité et la seule course à l’armement. Plaçons nos marchandises sur le pont et partons à la conquête des étoiles en occupant un hexagone supplémentaire au moyen d’un moteur : les portes s’ouvrent et c’est parti ! Le vaisseau se déplace sur un scrolling horizontal et le joueur ne peut pas influer sur la trajectoire à part en ajoutant des moteurs, ce qui changera seulement la vitesse.

Aucun problème avec ce choix : l’occupation principale étant de construire tout au long du voyage les divers modules débloqués (armes, énergie, défenses, etc.) sur nos hexagones, afin de protéger notre cargaison, nos équipements et d’arriver premiers. Chaque construction coûte son pesant de boulons : le stock disponible croît au fil du temps, et le joueur pourra les récolter (en passant simplement la souris dessus) sur les vaisseaux détruits. Chaque module pourra de plus être réparé, toujours en dépensant des boulons, ou recyclé. Les graphismes sont plutôt jolis, même si le studio ne dispose pas d’un budget de blockbuster, et le tout est assez agréable à prendre en main. Dès la première partie, le joueur est plongé dans un rythme de clicks effrénés : le gameplay s’annonce rapide et vraiment varié en fonction des modules et emplacements disponibles.

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Pour résumer, un jeu à suivre pour tous les amateurs de Tower Defense, de construction, de micro-gestion, d’upgrades en tout genre et de destruction massive de chasseurs spatiaux. Sans prétention, il promet un gameplay riche et renouvelable et une profondeur bien supérieure aux jeux de cette catégorie. Vivement la version définitive !

Sky, Rédacteur

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